tag:blogger.com,1999:blog-50359257812467762912024-03-29T08:38:40.975+01:00Les livres de JoëllePour partager nos impressions de lecture et nos découvertes littéraires.Joellehttp://www.blogger.com/profile/00093568031860314428noreply@blogger.comBlogger1240125tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-24751899908144990992024-03-21T09:26:00.001+01:002024-03-21T09:26:41.848+01:00Traversée du feu de Jean-Philippe Blondel<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt1ghivn4-b-3iHOi-yKsW5hvkzTOHXXW0gXVvTCU4ed-KJDhhsiV3Z0SvrZMdT7TRUCGemKBgzGs0-EWSxUlxsUAmUR3wFACsIbYIUGKsg2_guJsP2OUUw8HAKlNhghcgn1pPlEOCjDGL1hYcvF6ckEC9VBbAqt31nyB_NH1EkVuBq5iUMj6YVn98Z15S/s825/9782378804077_1_75.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="825" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt1ghivn4-b-3iHOi-yKsW5hvkzTOHXXW0gXVvTCU4ed-KJDhhsiV3Z0SvrZMdT7TRUCGemKBgzGs0-EWSxUlxsUAmUR3wFACsIbYIUGKsg2_guJsP2OUUw8HAKlNhghcgn1pPlEOCjDGL1hYcvF6ckEC9VBbAqt31nyB_NH1EkVuBq5iUMj6YVn98Z15S/s320/9782378804077_1_75.jpg" width="233" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDfyVOejc3VWGVn6E5V0Qe-ecmdbKXFiO7nPlm3P3cwYU3SUQJoUmgez3ao0jciWqn9AqTcPCB9Lr4XDuoHVWCKdszkzZu6v1hcioLYxWPIQ5ajRpY81WJ3gMXk67JvbPHmirsNZflklk2GP9yBmDEt_Zpoiz_LsKVi3zVC893pM5I3WP5XsTbOlM1j0d2/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDfyVOejc3VWGVn6E5V0Qe-ecmdbKXFiO7nPlm3P3cwYU3SUQJoUmgez3ao0jciWqn9AqTcPCB9Lr4XDuoHVWCKdszkzZu6v1hcioLYxWPIQ5ajRpY81WJ3gMXk67JvbPHmirsNZflklk2GP9yBmDEt_Zpoiz_LsKVi3zVC893pM5I3WP5XsTbOlM1j0d2/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 aux éditions de l'Iconoclaste</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 240</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;">Depuis l'adolescence, Jean-Philippe Blondel se vit comme un survivant, après avoir perdu ses parents et son frère dans deux accidents de voiture. En dépit de cette tragédie qui l'a rendu "sans famille" à 21 ans, il s'est construit une existence heureuse. Il est professeur d'anglais, métier qu'il adore, a fondé une famille, est devenu écrivain. <span></span></span></b></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;">Mais, à l'hiver 2021, apprenant qu'il est atteint d'un cancer, il se retrouve brutalement projeté dans ce qu'il appelle un "cercle de feu". Pour la deuxième fois de son existence, un gouffre s'ouvre devant lui. Très vite cependant, en dépit des traitements intensifs, un "secoue-toi" surgit.</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;">Il n'a pas envie que ça se termine. Comme quarante ans plus tôt, il retrouve cette formidable sensation d'être vivant, malgré tout.</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Jean-Philippe </b></span><b>Blondel nous livre un texte très intime dans lequel il raconte la maladie qui l'a frappé en février 2021, un lymphome diagnostiqué en pleine période de Covid avec toutes les contraintes et risques supplémentaires liées au virus. Un traitement qui implique un <span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">isolement, </span><i style="text-align: left;">" un confinement dans le confinement ", </i><span style="text-align: left;">une maladie au</span><span style="text-align: left;"> risque vital s'il attrape le Covid.</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold; text-align: left;">Il décrit cette épreuve comme un cercle de feu qui le renvoie à un autre cercle de feu qu'il a dû traverser quarante ans plus tôt lorsqu'il a perdu sa mère et son frère dans un accident de voiture et son père quatre ans plus tard, également dans un accident de voiture. Jean-Philippe avait alors vingt-et-un ans. Il revient sur ce drame, </span><b style="text-align: left;">sur un deuil impossible, </b><span style="font-weight: bold; text-align: left;">sur </span><span style="font-weight: bold; text-align: left;">ceux qui l'ont sauvé à l'époque, sur </span><span style="text-align: left;"><b>l'enseignement qui lui a donné la sensation d'être à sa place. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><i><b>"Cette dimension tragique de l'existence que j'incarnais était un diamant noir, fascinant les autres, les attirant et justifiant tous mes gestes irrationnels." </b></i></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Il déroule toutes les étapes de cette épreuve qui l'a frappé en 2021, l'annonce, les soins, la sortie des soins, "</b><i style="font-weight: bold; text-align: left;">D'un coup, quand on se retrouve face à l'après, on panique", </i><b style="text-align: left;">son désir d'un après différent, moins absorbé par le quotidien. J'ai trouvé très belle son idée de demander à ses proches de se promener avec lui pendant les inter-cures lui offrant des parenthèses temporelles et des occasions de voir se révéler des amitiés inattendues. <i>"Avec ces déambulations sur la voie verte, je tisse à nouveau des liens. Un matelas pour amortir les rechutes, si jamais elles se produisent."</i></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Cette épreuve lui a permis de se pencher pour la première fois depuis la disparition de sa famille sur les moments qu'il avait alors traversés </b><i style="font-weight: bold;">"</i><b><i> Je suis mort une fois - je ne me suis jamais penché sur ces moments-là. Le feu tout autour de moi, le souffle de l'incendie dans mes yeux, dans ma gorge, dans mon dos, ma chemise prête à m'enflammer, je n'avais dans l'idée que de bloquer ma respiration et de traverser, qu'importe le paysage calciné que je trouverais derrière. Je devais juste continuer, les poumons brûlés et on verrait bien par la suite. Plus tard, oui, j'y reviendrais. Je n'y suis jamais revenu."</i> Il </b></span><span style="text-align: left;"><b>termine son texte sur une </b></span><span style="text-align: left;"><b>lettre bouleversante <i>"Il m'a fallu quarante ans pour accepter votre départ"</i>. Sa maladie lui a offert une libération.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">J'ai aimé l'autodérision avec laquelle il se présente comme <i>"écrivain à succès modéré et au lectorat fluctuant malgré une base fidèle, </i></b><span style="font-style: italic; font-weight: bold; text-align: left;">racontant des histoires de la vie quotidienne, sans grands évènements historiques ni sujets sociologiques...</span><b style="text-align: left;"><i> Je suis un des champions de France et peut-être même du monde des lettres de refus"</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Une introspection lucide, sincère et très touchante, sans aucun pathos, d'une remarquable sobriété et d'une grande pudeur. Livre hommage aux soignants et à l'amitié, déclaration d'amour à son métier d'enseignant. Une certaine légèreté pour aborder des sujets graves et une volonté de vivre qui transpire à toutes les pages avec un dernier chapitre dénommer "jouir" et "la joie" comme point final. Un livre qui paradoxalement fait du bien.</b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p><b>Citations</b></p><p style="text-align: justify;">" J'ai une moëlle osseuse qui donne des informations aux cellules. Tout cela à l'insu de mon plein gré."</p><p style="text-align: justify;">" Nous ne sommes qu'un point dans l'univers. Nous vivons. Nous mourons. C'est important, de tout remettre en perspective."</p><p style="text-align: justify;">" Je la retrouve, cette montée de sève ahurissante. Ce que certains appellent l'envie de vivre. A tout prix."</p><p style="text-align: justify;">" Je me suis chargé du fardeau des récits interrompus."</p><p style="text-align: justify;">" On prête tant de défauts aux autres sans jamais se pencher sur l'effet miroir - quand on parle des autres, on parle de soi."</p><p style="text-align: justify;">" Toute ma vie j'ai essayé de bâtir des ponts. Entre les gens. Entre les adultes et les adolescents. Entre la province et la capitale. Entre l'écriture et l'enseignement. Entre les profs et les élèves." </p><p style="text-align: justify;">" Chaque roman que j'ai écrit fut une demeure temporaire." </p><p style="text-align: justify;">" Traverser le temps à côté de ceux qui comptent dans ma vie."</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">L'auteur</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; font-style: italic; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvA33eZBn3wPs_QsyAMD9k_O31FOFtaHWxSJ8WTNFVY8zWhfDWtbX9CxMWTVAjNnPc1d39e78Oho-QkV9RBfm8llRWhYlziFW5tdYZWrx2ZgccJ9VJ5Y7moqmZv0YjstlWKQPxXfmcbKS3_kW8ni7cQdQiL4iJAd8Z7z9ICG8ksQbPEAIoLL6bFN3e/s800/2-1.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="536" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvA33eZBn3wPs_QsyAMD9k_O31FOFtaHWxSJ8WTNFVY8zWhfDWtbX9CxMWTVAjNnPc1d39e78Oho-QkV9RBfm8llRWhYlziFW5tdYZWrx2ZgccJ9VJ5Y7moqmZv0YjstlWKQPxXfmcbKS3_kW8ni7cQdQiL4iJAd8Z7z9ICG8ksQbPEAIoLL6bFN3e/w134-h200/2-1.png" width="134" /></a></div><p><br /></p><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Né en 1964, Jean-Philippe Blondel a publié une trentaine de romans pour la jeunesse et les adultes. Quand il n'écrit pas, il enseigne l'anglais au lycée de Troyes en Champagne-Ardenne, où il vit. " Traversée du feu" est son deuxième roman publié chez l'Iconoclaste.</div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p><p><br /></p><p><b>Lus de cet auteur </b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9tFll6zQk4N3JcxSkxaoJcITyfihTdU6A-eydnrIRYw47o12hw8ozSc5CKyODW6JkG7AYxnhOczofxXnFz35qT56KDVGF7-trAykTJN13P0swc1eglSG68bi_vjh-XxIioG1ydOCpy69jd0am1vjcHP4mD90rpUcjALlS-piAq35QWSTz28Cg2S7KjsM-/s500/51n9UaquIsL.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="365" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9tFll6zQk4N3JcxSkxaoJcITyfihTdU6A-eydnrIRYw47o12hw8ozSc5CKyODW6JkG7AYxnhOczofxXnFz35qT56KDVGF7-trAykTJN13P0swc1eglSG68bi_vjh-XxIioG1ydOCpy69jd0am1vjcHP4mD90rpUcjALlS-piAq35QWSTz28Cg2S7KjsM-/w146-h200/51n9UaquIsL.jpg" width="146" /></a></div><p><br /><br /></p><p></p><p>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2022/04/cafe-sans-filtre-de-jean-philippe.html">ici</a></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGWzbxW6D4R2Ev1P7oULNnvuLE9rpQR-BPPyHdZnloDkKSP88PVXjJXd1g6SEyqFfLOxLBfoA8iJ_rfKiJgnVIE8qmJiGwEDHfocjUWgbcCtg6H1uQ3ZXx1vS-GJlZzt4S4ZKREvK0tu3g3b-BThzk6dq5zpccDfKS_i4doOCy8_dr-vHdkvbW7i2n/s499/51H2m+FlgBL._SX350_BO1,204,203,200_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="352" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGWzbxW6D4R2Ev1P7oULNnvuLE9rpQR-BPPyHdZnloDkKSP88PVXjJXd1g6SEyqFfLOxLBfoA8iJ_rfKiJgnVIE8qmJiGwEDHfocjUWgbcCtg6H1uQ3ZXx1vS-GJlZzt4S4ZKREvK0tu3g3b-BThzk6dq5zpccDfKS_i4doOCy8_dr-vHdkvbW7i2n/w141-h200/51H2m+FlgBL._SX350_BO1,204,203,200_.jpg" width="141" /></a></div><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWxrGtPtU5IILemYDA_Pxd3mcxnTWSdMJKJQF7I7JYscVEXijw6P2lxOkxZ11gaifYiEs9RK4G3GUZdTr729ZvH9VvF7OsKe_TSyxBItRwDo_CzrMBcfcg5sTEQTa4Rzy-J1Zfd0T8jDX-pbQJSuu6m8h0ZOgUCg35nlzJEMdswt-q_oGi4Ot0bFjEtZ5O/s528/56_9782283025185_1_75.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="528" data-original-width="319" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWxrGtPtU5IILemYDA_Pxd3mcxnTWSdMJKJQF7I7JYscVEXijw6P2lxOkxZ11gaifYiEs9RK4G3GUZdTr729ZvH9VvF7OsKe_TSyxBItRwDo_CzrMBcfcg5sTEQTa4Rzy-J1Zfd0T8jDX-pbQJSuu6m8h0ZOgUCg35nlzJEMdswt-q_oGi4Ot0bFjEtZ5O/w121-h200/56_9782283025185_1_75.jpg" width="121" /></a></div><br /><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-51997567964459313572024-03-19T14:11:00.000+01:002024-03-19T14:11:03.892+01:00Nous n'étions pas des tendres de Sylvie Gracia<p> <span style="text-align: center;"> </span></p><p style="text-align: center;"><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;"></i></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZZXsdzWp9zFrk9XdxhgJE8ljaYLJGjXf_eHg-u69LiodBwiUqodEd2dACv2AE4oFWySMdjfP4zKi2YQBCxQs5a0pNYrot3N5X2WIHCQoShPNh-E0P01AzS5d2wopz5XeE_0CMcWNJP8t9nEnCNMX7xTtW8EYdHGnaFTC6MBOapvc6uJGwTAP8VPwGVaQ0/s500/9782378804183-475x500-1.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="369" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZZXsdzWp9zFrk9XdxhgJE8ljaYLJGjXf_eHg-u69LiodBwiUqodEd2dACv2AE4oFWySMdjfP4zKi2YQBCxQs5a0pNYrot3N5X2WIHCQoShPNh-E0P01AzS5d2wopz5XeE_0CMcWNJP8t9nEnCNMX7xTtW8EYdHGnaFTC6MBOapvc6uJGwTAP8VPwGVaQ0/s320/9782378804183-475x500-1.webp" width="236" /></a></i></b></div><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG-5KELNU0JawnJxdYNM0P2c0ADwZbLgXkQI9KraX5UHwN8r05H6hyEWq4NrmgRYg29MFz6nW9xq0dqwH6pQXvnciOodBkpryFVwYc1OMWQUtm2mIthRRQQE2n3koLq8AvY3lFTPuaYPpjIG0NLzgs3gu_PXPW3SVqCwZtAODsyYiK_9sK7siZ-wwNToXJ/s105/4%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG-5KELNU0JawnJxdYNM0P2c0ADwZbLgXkQI9KraX5UHwN8r05H6hyEWq4NrmgRYg29MFz6nW9xq0dqwH6pQXvnciOodBkpryFVwYc1OMWQUtm2mIthRRQQE2n3koLq8AvY3lFTPuaYPpjIG0NLzgs3gu_PXPW3SVqCwZtAODsyYiK_9sK7siZ-wwNToXJ/s1600/4%20coeurs.png" width="105" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></i></b><p></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : mars 2024 chez l'Iconoclaste</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 230</i></b></p><p style="text-align: justify;"><i><b>" Quelle était cette laisse qui me ramenait au pays chaque année, comme un chien à sa niche d'origine ? " </b></i></p><p style="text-align: justify;">Comme chaque été, Hélène retourne chez son père, dans le village du Sud-Ouest où elle a toujours passé ses vacances. Rien n'a changé, ni les gens, ni l'atmosphère pesante. Pourtant cette année, tout est différent. Alors que ses f<span style="text-align: left;">illes sont devenues grandes, que son mari est parti, cette femme de cinquante ans revient au pays dans la maison du lac pour a</span><span style="text-align: left;">ccompagner la fin de vie de son vieux père autoritaire. Mais d</span><span style="text-align: left;">epuis que la maison a été donnée à son frère l'esprit du lieu s'est évaporé. Au cours de ce séjour, </span>Hélène retrouve sur le marché Patrick, un ancien amoureux. <i>"Nous étions issus des mêmes terres. Nous n'avions pas eu à nous séduire. On s'était trouvés." <span></span></i></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Un retour aux sources pour Hélène qui a construit sa vie à Paris depuis l'âge de vingt ans. </b><b>Une maison de vacances, véritable personnage du roman. <i>"Nous y avions tant vécu, dans cette maison, et sans doute parce qu'elle n'avait accueilli que des jours de vacances, il ne m'en restait plus que la mythologie des moments joyeux et du bonheur en famille". </i>Un attachement sentimental à un lieu, à une maison familiale, dont l'héroïne va devoir faire le deuil. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>La proximité avec la grande vieillesse, le rapport au corps vieillissant des parents<i> </i></b><b><i>"On a tant vécu quand on a traversé presque un siècle, dans quel corps ouvrait-il les yeux lorsque la conscience revenait ?... La circonférence de son monde se réduisait maintenant à la dizaine de pas qu'il arrivait à faire en continu...</i></b> <b><i>Ces répugnances qui nous saisissent parfois, dans le contact avec les corps qui nous ont fait naître". </i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>La famille et ses non-dits, les relations fraternelles, l'envie, la jalousie, les frustrations et la rivalité, l'héritage et les tensions qu'il engendre, le temps qui passe, la nature sont au centre de ce roman très délicat empreint de nostalgie, de regrets et parfois de colère mais également empreint d'une certaine lumière avec la renaissance d'un sentiment amoureux avec la rencontre d'un amour de jeunesse.</b></p><p><b><br /></b></p><p><b>Citations</b></p><p style="text-align: justify;">" J'ai toujours une sorte d'excitation de retour à Paris. Sitôt un pied dans le métro, la ville me saute à la gueule, trop de gens, trop de bruit, d'agressivité. Bizarrement, Paris m'impose souvent une remise à niveau brutale, comme pour tester l'amour que je lui porte." </p><p style="text-align: justify;">" "Chez moi" parce que j'y étais née ? Pourquoi cette attache sentimentale au terroir alors que mon père avait vécu l'exil comme une liberté ? "</p><p style="text-align: justify;">" On ne sait jamais quand quelque chose se déroule pour la dernière fois. La vie serait impitoyable de nous signaler à l'avance ses embranchements, heureux ou tragiques."</p><p style="text-align: justify;">" C'était ça que je cherchais, le nœud originel, dans ce retour aux sources, et c'était un signal de l'entrée dans l'âge, quand on perçoit soudain que des chemins se ferment."</p><p style="text-align: justify;">" Nos corps avaient été travaillés par le passage du temps., et, comme le bois, avaient enregistré les périodes de grand froid et les étés de sécheresse."</p><p><br /></p><p><b>L'auteure</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; font-weight: bold; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpmMiiCpHLMhmyV8RjoOGSUBV4KkWtvFDd9V0zMa-O9JpMRWUMoQ65J2wgaqt_-RclATAb4uyJ9bGANVH_jgSdd6uFWdasp55I2NLiz40-9WnzbAkytqwj7gQAenUKDmt2ZUa3Xk81rx_gh5pKHPbo3xEqjZMRAshnTLiNXWgx9nTG4y7v7MKQljWyjuW6/s263/AVT_Sylvie-Gracia_7187.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="263" data-original-width="232" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpmMiiCpHLMhmyV8RjoOGSUBV4KkWtvFDd9V0zMa-O9JpMRWUMoQ65J2wgaqt_-RclATAb4uyJ9bGANVH_jgSdd6uFWdasp55I2NLiz40-9WnzbAkytqwj7gQAenUKDmt2ZUa3Xk81rx_gh5pKHPbo3xEqjZMRAshnTLiNXWgx9nTG4y7v7MKQljWyjuW6/w176-h200/AVT_Sylvie-Gracia_7187.webp" width="176" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Sylvie Gracia est éditrice chez l'Iconoclaste, après avoir été pendant vingt ans éditrice aux éditions du Rouergue où elle a créé puis animé la collection de romans "La Brune".</p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p><b><br /></b></p><p><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-5464591789293812952024-03-18T10:38:00.001+01:002024-03-18T10:38:17.165+01:00Rendez-vous à la Porte dorée d'Agathe Ruga <p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSfWs-vEWdBTeVp_tfsmLDgZKijO9pvDCoVSNDQkTZJU3TXPBbevz6xBD6HSWyvDX8LYmc1yQ_Q61FMrypLAQggvg5cWN6f4cBtyOME0MbbmzhJf5XIyXKUmbNpZCNzFrJnZD2G2h7Taq1M3nQTK4LNYev2W8BOhDh-M7mU130PpPjW0AsZ3g1Rk57dGET/s456/9782080442000.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="293" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSfWs-vEWdBTeVp_tfsmLDgZKijO9pvDCoVSNDQkTZJU3TXPBbevz6xBD6HSWyvDX8LYmc1yQ_Q61FMrypLAQggvg5cWN6f4cBtyOME0MbbmzhJf5XIyXKUmbNpZCNzFrJnZD2G2h7Taq1M3nQTK4LNYev2W8BOhDh-M7mU130PpPjW0AsZ3g1Rk57dGET/s320/9782080442000.jpg" width="206" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIr32F_j13AHxj4ykAZWB8UJdjpU4gFY6bfHbI5NYln-9xF9oawa3jlRfeGGeTnnMrvyCMjKFnaO6Eu4sUmsybhxbZboFYvr_LF8ewV6VSU6JkHf7F2CvyDjVfXmOXoFtSxFSvomOHWNwciRZSXFgzF1t4d1MxdqQ-V9M8xzNStRl0z_rB4qxlhahExSLG/s105/2%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIr32F_j13AHxj4ykAZWB8UJdjpU4gFY6bfHbI5NYln-9xF9oawa3jlRfeGGeTnnMrvyCMjKFnaO6Eu4sUmsybhxbZboFYvr_LF8ewV6VSU6JkHf7F2CvyDjVfXmOXoFtSxFSvomOHWNwciRZSXFgzF1t4d1MxdqQ-V9M8xzNStRl0z_rB4qxlhahExSLG/s1600/2%20coeurs.png" width="105" /></a></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : mars 2024 chez Flammarion </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 256</i></b></p><p><i><b>" J'ai oublié pourquoi je t'ai quitté."</b></i></p><p></p><div style="text-align: justify;">Anne étouffait dans son quotidien de mère et de femme. Elle n'avait pas compris qu'elle était comblée avant de tout envoyer valser pour vivre une passion avec un homme plus jeune qu'elle. </div><span><a name='more'></a></span><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Voici un roman où une femme, qui a réalisé qu'elle a pris la mauvaise décision en quittant son mari, raconte son</b><b> obsession pour le récupérer. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Autobiographique, ce texte prend plus la forme d'un journal intime que d'un texte littéraire avec le minimum d'analyse qu'on pourrait attendre. Un récit livré brut sans distance, impudique, cru, parfois vulgaire, ruisselant de fluides. Il est difficile d'éprouver de l'empathie pour la narratrice tellement elle se révèle pathétique, son n</b><b>ombrilisme d'enfant gâtée devient vite exaspérant. E</b><b>lle parvient juste à susciter une énorme </b><b>empathie pour son ex-mari et ses enfants. Le précédent roman d'Agathe Ruga, également autobiographique, était sauvé par sa belle plume, ici cela n'a hélas pas été le cas. </b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteure</b> </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ0Ansbh5MxtnsSm0urBQP64PniynBXOZZbTirOT1UdX5ivz8XM0WpluisdJWwWU001G1Oe_b-oBFfeeDgIfp0ClF93BBDa8D0UM_JVjGTW4zTKVtimWeOUTNMwe5XoMr_i5kImvs8hDs51fpfaluk2SrxQzf47PnyB04_TjCdwV0wcoFYfbmxdD_fi1WD/s400/175502.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ0Ansbh5MxtnsSm0urBQP64PniynBXOZZbTirOT1UdX5ivz8XM0WpluisdJWwWU001G1Oe_b-oBFfeeDgIfp0ClF93BBDa8D0UM_JVjGTW4zTKVtimWeOUTNMwe5XoMr_i5kImvs8hDs51fpfaluk2SrxQzf47PnyB04_TjCdwV0wcoFYfbmxdD_fi1WD/w150-h200/175502.jpg" width="150" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Agathe Ruga vit en Bourgogne. Rendez-vous à la Porte dorée d'Agathe Ruga est son troisième roman. (Source : éditeur)</p><p style="text-align: justify;">Photo : Pascal Ito Flammarion</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>Lu de cette auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeDfEpm8u42ysjPH9X1SwURzhg7PovycjLppXccoupHv_5U2kuJRNli6NJyk5PeAjToPaL_VJJ8kxqN8yEkZF8NWxsrJnWm4KlITtEtucuJLvBnoVv581fHaR91jGj39MFw5CwaX9dNi2h6SaozxawlnZqOZgOovUMaSKrbyQmqzrrYG3ko-C19rI2LV90/s622/L-homme-que-je-ne-devais-pas-aimer.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="622" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeDfEpm8u42ysjPH9X1SwURzhg7PovycjLppXccoupHv_5U2kuJRNli6NJyk5PeAjToPaL_VJJ8kxqN8yEkZF8NWxsrJnWm4KlITtEtucuJLvBnoVv581fHaR91jGj39MFw5CwaX9dNi2h6SaozxawlnZqOZgOovUMaSKrbyQmqzrrYG3ko-C19rI2LV90/w129-h200/L-homme-que-je-ne-devais-pas-aimer.jpg" width="129" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2022/05/lhomme-que-je-ne-devais-pas-aimer.html">ici</a></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p><br style="background-color: #f3f1ee; box-sizing: border-box; color: #3e3d40; font-family: "PT Serif", serif; font-size: 16px;" /><span class="details" style="background-color: #f3f1ee; box-sizing: border-box; color: #3e3d40; font-family: "PT Serif", serif; font-size: 16px;"><br style="box-sizing: border-box;" /><br /></span></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-30037052044247416662024-03-07T09:00:00.018+01:002024-03-10T08:21:34.187+01:00L'escale de Marion Lejeune <p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFPsGWfJcC-ULF8UP5Y3yOQgCQH1E4gewBNu5poIbEfbuZPH3ilGt4mRJgwPbMGYzR7p32Hb9nqsAYWTJ4-VfImuK33QjhHf_gpWXIlZnxCkx45V-2_WOqpi5-QL9d7pbPc9di9nRl0mKbS7z1Od2WyFJYf_aPu0Qrq-t34UR-EzNaGUw71QJHDIb4wgxf/s4843/1707121295_986fa4f8a596e0158fd2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4843" data-original-width="3307" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFPsGWfJcC-ULF8UP5Y3yOQgCQH1E4gewBNu5poIbEfbuZPH3ilGt4mRJgwPbMGYzR7p32Hb9nqsAYWTJ4-VfImuK33QjhHf_gpWXIlZnxCkx45V-2_WOqpi5-QL9d7pbPc9di9nRl0mKbS7z1Od2WyFJYf_aPu0Qrq-t34UR-EzNaGUw71QJHDIb4wgxf/s320/1707121295_986fa4f8a596e0158fd2.jpg" width="219" /></a><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTLTst3n8PM1xk-z3xscdXB9iGXn0WwdXkyFa8EuDB1t__5oGTRhS1FP17XcQBBBLuP1M_hBJDh3HHCQ2DIo4dk3MaVGlUlg9F1J802029cbEet8dALk0thHsczWj_st8CeoA2eUstezY520q-ubDP0RfXochukj_oo3nyk0xeuEd1KpQm7_E88RMtylS-/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTLTst3n8PM1xk-z3xscdXB9iGXn0WwdXkyFa8EuDB1t__5oGTRhS1FP17XcQBBBLuP1M_hBJDh3HHCQ2DIo4dk3MaVGlUlg9F1J802029cbEet8dALk0thHsczWj_st8CeoA2eUstezY520q-ubDP0RfXochukj_oo3nyk0xeuEd1KpQm7_E88RMtylS-/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : 7 mars 2024 chez Le bruit du monde </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 250</i></b></p><p><b>PREMIER ROMAN</b></p><p style="text-align: justify;">Grigori est marin sur le Gren, un voilier de commerce norvégien qui vit ses derniers voyages. Grigori est un gabier, un matelot chargé de l'entretien et de la manœuvre de la voilure. Menacé de mort par un camarade pour une histoire de dette, il profite d'une escale sur l'Archipel, territoire isolé de l'Atlantique nord, pour trouver refuge à terre. <span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Dans ces paysages peuplés de moutons et de vent, il découvre la vie des insulaires. Parmi eux, Alda, qui cherche des œufs d'oiseaux sauvages dans les falaises et ne rêve que de partir, et les instituteurs Jon et Halle qui, derrière leurs sourires, semblent dissimuler un secret. D'autres aussi, venus de loin et que l'Archipel réunit : un voyageur du Gren dont la mémoire vacille, des chasseurs de baleine éméchés, Nora, une riche botaniste qui veut recenser pour la première fois toute la flore de l'Archipel, c'est avec elle que Grigori va partager un autre bateau pour un autre voyage.</p><p style="text-align: justify;"><b>Pour ce roman, Marion Lejeune s'est inspirée des paysages des îles Féroé où elle a un jour fait escale, de retour d'un voyage en Islande.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Marion Lejeune</b><b> nous raconte la vie à bord du navire, la solitude, l'ennui, les paris </b><b>lancés à fond de cale par ennui, les paris</b><b> autour des combats de rats, par envie de gagner de l'argent et pour divertir les autres marins. Elle relate l'escale du navire avec sa cargaison de bois en attente d'un chargement et l'histoire de Grigori qui se bannit lui-même du navire par peur et par honte après des paris malheureux.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Elle nous fait ressentir le temps suspendu dans un archipel du Grand Nord, la solitude, le silence sur l'Archipel, la pluie, le vent, les moutons, le départ et le retour des bateaux de pêche, seuls moments d'animation dans une vie assez léthargique.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action dans ce roman. Des scènes sont décrites comme des tableaux, on assiste à des scènes fortes comme celles de la descente de Grigori avec Alda dans la falaise à la recherche des niches qui débordent d'œufs l'été, ou le jour d'euphorie en été, <i>"une fête arrivée avec la spontanéité d'une vague" </i>durant duquel chasse et danses rassemblent les habitants, les maisons aux façades d'ordinaire closes s'ouvrant d'un coup et devenant accueillantes</b><b>. C'</b><b>est le jour du Grind où les baleines sont mises à mort. </b><i><b>" les cris des chasseurs, les corps noirs massifs, la mer tachée de sang", </b></i><b>Grigori, embarqué dans un bateau dans la liesse générale, a ramé en cadence avec les insulaires.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Les personnages : des insulaires fascinés par Grigori, pour eux l'île voisine est déjà un monde à part, alors que dire de leur regard sur un étranger comme ce marin ? Jon et Halle, un couple d'instituteurs dont la vie tranquille s'orchestre entre livres et activités humbles, ils ont ouvert leur jolie maison du port sans conditions ni questions pour offrir à Loukine, un vieil homme qui veut finir sa vie sur l'Archipel, sa dernière chambre sur sa dernière île et à Grigori<i> "un congé des préoccupations matérielles et plus largement une absence à presque tout, pour qu'il infuse, comblé de sommeil et ventre plein, dans le temps d'une escale." </i>Jon et Halle dont Grigori va découvrir l'émouvant secret.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Sur l'île, Grigori va rencontrer Alda, une jeune fille dévorée par son désir de départ qui survit en vendant des œufs d'oiseaux, </b><b>Vassili, un vieil homme qui comble le marin avec le récit de ses exploits épiques, des russes qui se dénomment cruellement dans leur langue des Russes flottants. Qu'est ce qui les a amenés là ? Que font-ils là ? Et Grigori, qu'est ce qui le retient sur cette île ? <i>" désireux de s'absenter de sa vie, de marcher à côté de lui-même pour un moment." </i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le décor : un monde rude, sauvage, sublime et fascinant, la nature, le monde animal... </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Une atmosphère parfaitement restituée, peu de personnages mais tous bien incarnés, avec chacun leur part de mystère, des relations entre des êtres pour la plupart taiseux évoquées avec pudeur et délicatesse. </b><b>C'est lent, doux, très peu dialogué et porté par une magnifique plume très visuelle et très sensorielle. Très bien maîtrisé pour un premier roman.</b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFt5Xyn3snsCKBE0Pz1C56K-sWAEHtX8ivTfvR-X2z8WOJz54cUnNPYgmhW5pqFyXVH0HMHJwSYOx2bFKzjsUDgD2ay_eHAhEaKn1fsQ-qOk6eTy3DKd7NqACZS8eD4YsAa-SndFwtEPmUYG5x7xLSHaWSL07l8po0Zv7Gc7bsgqhhRTc2FOMIoYnmJRai/s3086/1707120328_f1e74bad5cc336f4d2e2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3086" data-original-width="2432" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFt5Xyn3snsCKBE0Pz1C56K-sWAEHtX8ivTfvR-X2z8WOJz54cUnNPYgmhW5pqFyXVH0HMHJwSYOx2bFKzjsUDgD2ay_eHAhEaKn1fsQ-qOk6eTy3DKd7NqACZS8eD4YsAa-SndFwtEPmUYG5x7xLSHaWSL07l8po0Zv7Gc7bsgqhhRTc2FOMIoYnmJRai/w158-h200/1707120328_f1e74bad5cc336f4d2e2.jpg" width="158" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Marion Lejeune est née en 1988 à Grenoble. Elle a voyagé en Islande, dans les pays scandinaves et en Russie. Elle vit aujourd'hui en région parisienne, où elle prépare de futures échappées. "L'escale" est son premier roman. (Source : éditeur) </p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-85072390706253944352024-03-03T15:29:00.000+01:002024-03-03T15:29:18.461+01:00Camera obscura de Gwenaelle Lenoir<p></p><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiokorMluQtCVkeYM8zucIUkuWFVlqRdeicX2va1Gj4XW_Og9ayEuO2FNq-oanUQnuqVnGPTcJeaJ6FmtvHdv37Tghx4R9p9_W75dcK7TB3Ay4FF1gmfIZsD1MGEgcYHDUZODeBQNQg9oJdYoiqDKmP3gFzGehohaza_GrASayaciPFQ0Dd0zI9mOme87A7/s514/9782260056249ORI.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="514" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiokorMluQtCVkeYM8zucIUkuWFVlqRdeicX2va1Gj4XW_Og9ayEuO2FNq-oanUQnuqVnGPTcJeaJ6FmtvHdv37Tghx4R9p9_W75dcK7TB3Ay4FF1gmfIZsD1MGEgcYHDUZODeBQNQg9oJdYoiqDKmP3gFzGehohaza_GrASayaciPFQ0Dd0zI9mOme87A7/s320/9782260056249ORI.jpg" width="219" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6fghjr8MVI7-TkJQvm3VeQnGtXrRno4Qw6grJ8aC3RLz79ANPkgRz8srWZgJSGpvf4-lXueUhIZE2k-jZumKRYpyNrS31YhRuX6aRrxgoGATNcP6EvpSMFetOFMuE7PLR4wcadpKa9zkPN1eU6bBcZlFlcPrPwkASInM__E3MiahL_1PIc_EmxHkZBGPs/s105/4%20coeurs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6fghjr8MVI7-TkJQvm3VeQnGtXrRno4Qw6grJ8aC3RLz79ANPkgRz8srWZgJSGpvf4-lXueUhIZE2k-jZumKRYpyNrS31YhRuX6aRrxgoGATNcP6EvpSMFetOFMuE7PLR4wcadpKa9zkPN1eU6bBcZlFlcPrPwkASInM__E3MiahL_1PIc_EmxHkZBGPs/s1600/4%20coeurs.png" width="105" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez Julliard</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 224</i></b></p><p><b>PREMIER ROMAN</b></p><p><b><i>" Je ne veux plus fermer les yeux. Je ne peux plus fermer les yeux." </i></b></p><p style="text-align: justify;">Préambule <i>" Ce livre est un roman dont le personnage principal est réel. C<b>e photographe existe et vit caché quelque part en Europe.</b> Son nom de code est César. Les atrocités décrites sont avérées, les faits sont documentés, mais sa voix est la mienne.</i>" </p><p style="text-align: justify;">Un matin, César, photographe au service funéraire de l'armée syrienne, voit arriver quatre corps torturés. Puis d'autres et encore d'autres. Dans cet hôpital militaire où il travaille, César est chargé de prendre des clichés réglementaires des corps pour le bureau du procureur.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">César, qui n'avait jamais remis en cause l'ordre établi, commence à se poser des questions devant l'arrivée continue de f<span style="text-align: left;">ourgons rouillés pleins de cadavres, devant les corps alignés dans la salle aux carreaux blancs de la morgue.</span></p><p style="text-align: justify;"><b>Le sujet de ce roman est très fort, la lecture de certains passages peut s'avérer éprouvante mais ce texte constitue un vibrant hommage à un peuple martyr. </b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="text-align: left;">César n</span><span style="text-align: left;">e s'était jamais engagé, n'avait jamais critiqué ouvertement le président sans pour autant chanter ses louanges non plus, l</span><span style="text-align: left;">'auteure montre bien comment il doit s</span><span style="text-align: left;">e contrôler en permanence, </span><span style="text-align: left;"><i>" ce ne serait pas prudent "</i></span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">est une phrase qui revient souvent. Elle décrit comment, </span></b><b style="text-align: left;">pour ne pas éveiller les soupçons,</b><b><span style="text-align: left;"> lui et sa femme </span></b><span style="text-align: left;"><b>n'empêchent pas leur fils de tuer les terroristes avec son fusil en plastique ni leur fille de chanter à tue-tête son amour du président.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="text-align: left;">C'est le cheminement de cet homme que l'auteure nous raconte. L</span><span style="text-align: left;">a peur au ventre, </span><span style="text-align: left;">les prises de photos comme un automate, les </span><span style="text-align: left;">nuits sans sommeil, l'impression d'être en permanence espionné, </span></b><span style="text-align: left;"><b>le dégoût devant le comportement odieux de certains de ses collègues, </b></span><b>les fantômes torturés et les orbites sans yeux qui hantent ses nuits, sa prise de conscience progressive de la terreur dans laquelle son pays est en train de basculer, <span style="text-align: left;"><i>" notre pays s'est abîmé dans les flots de sang"</i>, sa colère, sa volonté de faire passer des photos des suppliciés pour qu'elles circulent dans le monde entier. Voler la liste de noms des bourreaux, </span><span style="text-align: left;">Apporter des preuves au monde entier devient son obsession alors qu'il sait qu'il r</span><span style="text-align: left;">isque le cachot et le supplice. L'a</span></b><span style="text-align: left;"><b>mbiance de peur, les sentiments qui évoluent, les moments de lassitude sont très bien restitués par Gwenaëlle Lenoir.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><i>"Et puis les morts des fourgons rouillés m'ont emporté. Ils ont débordé de mon appareil photo....</i></span></b><b><i>Je me suis assis devant l'ordinateur et j'ai copié les morts, je les ai enfouis dans les tréfonds de la clé. Prêts à voyager encore, jusqu'aux vivants qui reconnaîtraient leurs souffrances, aux justes qui s'agenouilleraient devant eux." </i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Un sujet sur la documentation des exactions du régime syrien par un photographe très courageux ne peut que nous toucher. Il est un peu dommage que le style peu littéraire, le rythme un peu lent et les répétitions desservent ce récit. Quoiqu'il en soit, je n'oublierai pas l'image très forte de ce photographe qui se déplace avec l</b><span style="text-align: left;"><b>a carte mémoire chargée de photos dans sa sacoche au milieu des biscuits à la fleur d'oranger ni l</b></span><span style="text-align: left;"><b>a liste de noms qu'il a photographiée et cachée dans un placard au fond de la poche intérieure de sa veste de mariage.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p><b>Citations</b></p><p>" Il ne salit pas sa blouse, il ne salit que son âme."</p><p>" Nous avions peur de nos cauchemars et des coups frappés contre la porte." </p><p>" Je veux crier. Je sais que ce n'est pas possible. Je veux fuir. Je sais que ce n'est pas possible." </p><p>" Dans ce pays, si on vit vieux, c'est qu'on sait dissimuler. Ou qu'on est du côté des salauds." </p><p><br /></p><p><b>L'auteure </b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9JGKdf1fXivPIzIJ9kDWBe8-b0w4caacsRe5TKDGg8TvOJct4PBszaekQbFUAhn54dWHXjleSChtAjwGfuoy64qgINsrukJ2Uac-jtmiGiABAye4DueM-zHKqBDC50vXRN-h3pZ-wBQaxlsqIzKPufEiqJJf5MJyRpPo3EePWZk1dKWtPHkvIqvQMKBje/s432/01-gwenaelle-lenoir-01-c-charlotte-krebs-6595a7a9a64fd875897263.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="432" height="113" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9JGKdf1fXivPIzIJ9kDWBe8-b0w4caacsRe5TKDGg8TvOJct4PBszaekQbFUAhn54dWHXjleSChtAjwGfuoy64qgINsrukJ2Uac-jtmiGiABAye4DueM-zHKqBDC50vXRN-h3pZ-wBQaxlsqIzKPufEiqJJf5MJyRpPo3EePWZk1dKWtPHkvIqvQMKBje/w200-h113/01-gwenaelle-lenoir-01-c-charlotte-krebs-6595a7a9a64fd875897263.jpg" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Journaliste indépendante et spécialiste du monde arabe et de l'Afrique de l'Est, Gwenaëlle Lenoir, ancienne Grande reporter à France 3, écrit pour Orient XXI et Médiapart. </div><p></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-71464708127596457962024-02-29T17:22:00.001+01:002024-02-29T17:22:21.666+01:00L'inconnue du portrait de Camille de Peretti<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNMp0aOpY_pBIkG54H92xwju4ogLvv7indyh5Nmks48IWySHwIgUb5uXmIBBBEmzBI1YxK3NZeFR5ZZr1lVSvsDiJGVAyVel1vaDbJkZZvyu7LicRFsf4fhepCIdzOuTmCI9AwYmloUMIfBuUAjFEdSWfgjh4RBiYJ9R5FZU1RqHPMEpZMK9ST61th2dZ3/s500/9782702185179-475x500-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="314" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNMp0aOpY_pBIkG54H92xwju4ogLvv7indyh5Nmks48IWySHwIgUb5uXmIBBBEmzBI1YxK3NZeFR5ZZr1lVSvsDiJGVAyVel1vaDbJkZZvyu7LicRFsf4fhepCIdzOuTmCI9AwYmloUMIfBuUAjFEdSWfgjh4RBiYJ9R5FZU1RqHPMEpZMK9ST61th2dZ3/s320/9782702185179-475x500-1.jpg" width="201" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiasmHNIVa2LfhBBmpS-MgszIXtDOXHtaJKfCcRZxn1EdYlSh9o8o7_ovYge3E0CQYGf5D8FmXhMrzDS347Z8i4WKPl5ftxi7pxv2KPndkfaiGFz5tvZJCHAb_DFx6Q28fi6ELH2lV2YjKGTKAfJV0zSSiAB8ypH5rMwgbLN4P_eFj8ofPSV0mzcqM0U48n/s105/3%20coeurs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiasmHNIVa2LfhBBmpS-MgszIXtDOXHtaJKfCcRZxn1EdYlSh9o8o7_ovYge3E0CQYGf5D8FmXhMrzDS347Z8i4WKPl5ftxi7pxv2KPndkfaiGFz5tvZJCHAb_DFx6Q28fi6ELH2lV2YjKGTKAfJV0zSSiAB8ypH5rMwgbLN4P_eFj8ofPSV0mzcqM0U48n/s1600/3%20coeurs.png" width="105" /></a></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez Calmann Levy</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 350</i></b></p><p><b style="text-align: justify;"><i>" La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l'œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu'elle était réellement le sosie de cette inconnue ? "</i></b></p><p style="text-align: justify;">Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt "Portrait d'une dame" est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaitre en 2019 dans les jardins d'un musée d'art moderne en Italie.</p><p style="text-align: justify;">Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l'histoire mouvementée de son portrait.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Camille de Peretti imagine la destinée de cette femme et de ses descendants. </p><p style="text-align: justify;"><b>Les amateurs de romans qui se déroulent dans le monde de l'art comme le laissent supposer le titre et la couverture risquent d'être fort déçus. Quant aux amateurs de Klimt, ils ont intérêt à passer leur chemin car ils n'apprendront rien sur ce peintre et sur son œuvre avec ce roman.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le tableau n'est qu'un prétexte, un fil rouge très ténu, dans cette histoire par ailleurs bien menée. Le succès de ce roman reste pour moi assez incompréhensible. Heureusement, le personnage d'Isidore sauve l'histoire, son destin est très touchant mais l'écriture est très ordinaire avec parfois des tournures de phrases assez étranges. </b><b>Un moment de lecture juste agréable pour une histoire qui manque de profondeur et qui sera vite oubliée.</b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteure</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPLJ7mvBZrGs8zYWVG7XDWLA5Lf99kDsMZLSZdQYMDDom18w98i2nlU0QU44QPr9x2A4Ipy6UQD9FfLGdpSG7XCgIUIO6zAEV8i0DFq2NDAwybYSSzTTN0NhKGLf_B4IVaa3nd_a3OcD755E97ZlfHU1eR_Qp-wZj-ol7NdKvKOOqKpETpFXSY0LrekCIH/s318/t%C3%A9l%C3%A9chargement%20(2).jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="159" data-original-width="318" height="100" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPLJ7mvBZrGs8zYWVG7XDWLA5Lf99kDsMZLSZdQYMDDom18w98i2nlU0QU44QPr9x2A4Ipy6UQD9FfLGdpSG7XCgIUIO6zAEV8i0DFq2NDAwybYSSzTTN0NhKGLf_B4IVaa3nd_a3OcD755E97ZlfHU1eR_Qp-wZj-ol7NdKvKOOqKpETpFXSY0LrekCIH/w200-h100/t%C3%A9l%C3%A9chargement%20(2).jpg" width="200" /></a></div>Camille de Peretti est née en 1980 à Paris. Passionnée de peinture et de littérature elle se consacre à l'écriture depuis 2005. "L'inconnue du portrait" est son neuvième roman. <p></p><p style="text-align: justify;">Photo : Nierszawer Leextra</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>Lu de cette auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIuIOIsvGnkzUStAVvhOFW-4L5dfTCAE95ByH74I5Tutvxumm9AJ4Q2E4oHHw7a8L-sbhZ-ZfVx5dcPXg2X3TycK0V7g6okleJwKTmLH2vMSdTN8Bay2zjEl5m8yxeAKidwFys4YYYq5SM9ZB-HTFC3iRgGPK1V6rEgxzgBp_gkbvhhcSMC-8rkMkZ9x-D/s1323/s-l1600.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1323" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIuIOIsvGnkzUStAVvhOFW-4L5dfTCAE95ByH74I5Tutvxumm9AJ4Q2E4oHHw7a8L-sbhZ-ZfVx5dcPXg2X3TycK0V7g6okleJwKTmLH2vMSdTN8Bay2zjEl5m8yxeAKidwFys4YYYq5SM9ZB-HTFC3iRgGPK1V6rEgxzgBp_gkbvhhcSMC-8rkMkZ9x-D/w121-h200/s-l1600.jpg" width="121" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2016/06/blonde-forte-poitrine-de-camille-de.html">ici</a></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-54109101647082681102024-02-26T10:37:00.000+01:002024-02-26T10:37:04.385+01:00En vérité, Alice de Tiffany Tavernier <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgWhxBmlwn9J_hnHfhCJUJwVb096K7_8SD8UdccIOKapHfPEnpP5VwAdReVdaK2NPAezKmOevL6IeMIdH-7DCkPngymvsGJkJcuZGI0h0pmaMbuCzdf4Yf6bRTUyprvAjNIwh_l_b7_NAa1fATDCrr4FGzRmoXAYNH4SU1VeqMae30YfrnHIdDT2rQPZqD/s522/En-verite-Alice.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgWhxBmlwn9J_hnHfhCJUJwVb096K7_8SD8UdccIOKapHfPEnpP5VwAdReVdaK2NPAezKmOevL6IeMIdH-7DCkPngymvsGJkJcuZGI0h0pmaMbuCzdf4Yf6bRTUyprvAjNIwh_l_b7_NAa1fATDCrr4FGzRmoXAYNH4SU1VeqMae30YfrnHIdDT2rQPZqD/s320/En-verite-Alice.jpg" width="245" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ0XRr_AvioPLD98ri9gva8MOxrGdVEagGR5ibM25WHq6USY5Cu-iBVyklzkry8b28EF-3M8vmlHlwGcnptCqXKOc40rt8ncgcZZCWEF5Hz7sT3LyrxXRDDPiufmhR8KLrCpjihbwL3v6rE2S4u5aC0Q5iPNZ8BBFvUULoFB-X93wHcJiSaAHFoZhnZWBs/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ0XRr_AvioPLD98ri9gva8MOxrGdVEagGR5ibM25WHq6USY5Cu-iBVyklzkry8b28EF-3M8vmlHlwGcnptCqXKOc40rt8ncgcZZCWEF5Hz7sT3LyrxXRDDPiufmhR8KLrCpjihbwL3v6rE2S4u5aC0Q5iPNZ8BBFvUULoFB-X93wHcJiSaAHFoZhnZWBs/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: left;"><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez Sabine Wespieser</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 280</i></b></p><p style="text-align: justify;">Alice, 29 ans, vit en couple depuis 5 ans. Par amour pour son conjoint, elle a quitté le monde. Persuadée qu'elle va le sauver de lui-même, elle reste s<span style="text-align: left;">ourde aux avertissements et aux conseils de son entourage</span>. <b>Alice est sous emprise</b>. <span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Suite au déménagement du couple à Paris, Alice va devoir chercher du travail en particulier pour éponger les dettes de son compagnon.<i> </i>Sans qualification, </span>elle n'essuie que des refus jusqu'au jour où elle tombe<span style="text-align: left;"> par hasard sur une annonce <i>"L'Association diocésaine de Paris recrute un(e) assistant(e) pour le promotorat de la cause des saints"</i>. A sa grande surprise, l'évêque l'embauche, elle va avoir pour mission de mettre de l'ordre dans les dossiers de candidature à la canonisation en attente. </span><span style="text-align: left;">Athée, </span><span style="text-align: left;">Alice découvre un monde qui lui est totalement étranger, u</span><span style="text-align: left;">n fossé la sépare de ses collègues. L'ambiance de travail est très agréable, ses collègues sont bienveillantes mais Alice garde ses distances par crainte de représailles de son compagnon.</span></p><p style="text-align: justify;"><b>Un roman surprenant sur une histoire d'emprise. Un conjoint qui s</b><b>ouffle le chaud et le froid, qui accable Alice de demandes incessantes, de SMS, qui multiplie les crises, qui enferme Alice dans une relation étouffante. Une Alice qui a peur qu'il hurle, peur qu'il la quitte <i>"elle se sent si vide depuis qu'il n'est plus là", </i>qui </b><b>en vient à s'accuser de tout, à prendre toutes les erreurs pour elle</b><b>, qui se sent p</b><b>erdue sans lui tellement elle a besoin de son amour</b><b>. </b><b>Une emprise très forte parfaitement analysée par Tiffany Tavernier. Enfermée dans une extrême solitude, Alice ne trouve réconfort qu'auprès du </b><b>goéland qu'elle aperçoit du pont en allant travailler. U</b><b>ne emprise j</b><b>usqu'au geste de trop... </b><b><i>" Où aller si elle le quitte? Comment avouer l'impensable ?"</i> </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Par le biais du travail d'Alice, Tiffany Tavernier nous plonge dans un univers que, pour ma part je ne connais pas du tout, elle détaille les différentes étapes de la canonisation, "les serviteurs de Dieu", "les vénérables", " les bienheureux" et "les saints". Toute l'originalité de ce roman tient au contexte dans lequel l'auteure situe cette histoire d'emprise maintes fois lue par ailleurs. </b><b>Même si certaines </b><b>références religieuses m'ont semblé un peu trop appuyées, même si j'ai lu certains psaumes en diagonale, j'ai trouvé assez fascinant ce monde dans lequel Tiffany Tavernier nous plonge.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le contraste entre la brutalité de ce qu'Alice vit en privé et la sérénité, la gentillesse de ses collègues, le monde lumineux dans lequel elles baignent est saisissant. Les monologues d'Alice sont d'une grande intensité. </b><span style="text-align: left;"><b>Ce qui est intéressant c'est de voir comment Alice, au fur et à mesure qu'elle s'ouvre à son monde intérieur, va se libérer et découvrir la force qu'elle a en elle.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Un contexte très original pour aborder la notion d'emprise. Déroutant mais très réussi. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>L'auteure </b></span></p><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJiFE8_c3F05V9mQeiCWlgsKk5RlAClcWPMd0mispjQBZAxE8XLoP8iLOq5sXRdKqEaWUKrysyIMcqNOOSrQmnBd1LMR_HbzoZFLmhH85notq_GU5FTZrnpBZfkzk6wagUX4bIIXZOaeJr-o89elOATDULhRBzoZgqx7evjuaODxNo1U8gyjJEnnCaJP3R/s1158/Tiffany_Tavernier%C2%A9Sophie-Bassouls-760x1158.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1158" data-original-width="760" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJiFE8_c3F05V9mQeiCWlgsKk5RlAClcWPMd0mispjQBZAxE8XLoP8iLOq5sXRdKqEaWUKrysyIMcqNOOSrQmnBd1LMR_HbzoZFLmhH85notq_GU5FTZrnpBZfkzk6wagUX4bIIXZOaeJr-o89elOATDULhRBzoZgqx7evjuaODxNo1U8gyjJEnnCaJP3R/w131-h200/Tiffany_Tavernier%C2%A9Sophie-Bassouls-760x1158.webp" width="131" /></a></div>Tiffany Tavernier est romancière et scénariste. Née en 1967, elle est la fille de la scénariste Colo Tavernier et du réalisateur Bertrand Tavernier. Son premier roman, <i>Dans la nuit aussi le ciel </i>(Paroles d’aube, 1999 ; Points, 2000), retrace son expérience dans les mouroirs de Calcutta, à dix-huit ans. Depuis lors, elle n’a cessé de voyager de par le monde, notamment en Arctique, où elle situe son roman suivant, <i>L’Homme blanc </i>(Flammarion, 2000 ; Points, 2001). Après avoir publié chez Grasset (<i>Holy Lola</i>, en 2004, le roman inspiré par le scénario qu’elle écrivit pour son père avec Dominique Sampiero), au Seuil, aux éditions des Busclats (<i>Comme une image</i>, 2015, qui revient sur son enfance sur les plateaux de cinéma) ou chez Tallandier (une biographie d’Isabelle Eberhardt, en 2016), Tiffany Tavernier rejoint le catalogue de Sabine Wespieser éditeur en 2018 avec <i>Roissy</i> puis <i>L'ami </i>en 2020, finaliste des prix RTL-Lire, des Libraires et du Livre Inter. (Source : éditeur)</div><div style="text-align: justify;">Photo : Sophie Bassouls </div><p></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><b>Lus de cette auteure</b><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilxnoDPOxYyfD0hNOiBwAmoDjgt8pUl7fwfy94z1uuy7kuiwmzPqp5U6uVI2enXkun7YxDzhCA-HHcVy_ftlUsyEsPfl3V6tXI2FWGN4FPYdYHhiccQ1dX6cMtjFCUo5Z170RsCgtBrIpAt0z_ZTw-tVKguyDNRIoatkrwOKz8tj5l4B-VRkblZnrzQRDh/s519/LAmi.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="519" data-original-width="397" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilxnoDPOxYyfD0hNOiBwAmoDjgt8pUl7fwfy94z1uuy7kuiwmzPqp5U6uVI2enXkun7YxDzhCA-HHcVy_ftlUsyEsPfl3V6tXI2FWGN4FPYdYHhiccQ1dX6cMtjFCUo5Z170RsCgtBrIpAt0z_ZTw-tVKguyDNRIoatkrwOKz8tj5l4B-VRkblZnrzQRDh/w153-h200/LAmi.webp" width="153" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2021/01/lami-de-tiffany-tavernier.html">ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEintvbomWD9QHGlDYogmepUIM2p945mgfTyw6JdF4UE0R-bGrkuIxMOUQyaHagqPUP8GZWsA0caWpsvlsM-L0PM-KU17r6j5FPBgEdWOstixawJnNaCs8xadJNsrGV4AudhFvyX72oiFX0/s255/411K3JgOYJL._SX195_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="255" data-original-width="195" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEintvbomWD9QHGlDYogmepUIM2p945mgfTyw6JdF4UE0R-bGrkuIxMOUQyaHagqPUP8GZWsA0caWpsvlsM-L0PM-KU17r6j5FPBgEdWOstixawJnNaCs8xadJNsrGV4AudhFvyX72oiFX0/w153-h200/411K3JgOYJL._SX195_.jpg" width="153" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /> </span></p><p></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"> pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/09/roissy-de-tiffany-tavernier.html">ici</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><u></u></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-44910644274483650322024-02-22T13:59:00.002+01:002024-02-22T13:59:22.783+01:00Flamboyant crépuscule d'une vieille conformiste d'Emmanuelle Pirotte<p></p><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMpQsRsTr0en9F1QtytNfFtQlhPKQzxTq-MmUwf-AroR-19qjlD7sd4tdOJahwIJINDcK35G5AUUfYIgkqvKJIXcWzY8tULBlRfcb0OuDndqKU7kr2K7oO4mTHumB-F0r0IsnGoVz0_1H93Go1BLvrhwDv5cVdlrTOhCckv2Q4nh4na0E4fDHrTZU6TeyE/s1000/51vtSUnHV0L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="667" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMpQsRsTr0en9F1QtytNfFtQlhPKQzxTq-MmUwf-AroR-19qjlD7sd4tdOJahwIJINDcK35G5AUUfYIgkqvKJIXcWzY8tULBlRfcb0OuDndqKU7kr2K7oO4mTHumB-F0r0IsnGoVz0_1H93Go1BLvrhwDv5cVdlrTOhCckv2Q4nh4na0E4fDHrTZU6TeyE/s320/51vtSUnHV0L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="213" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUTVR6-TKrHjP_SItBuyqOtdjDl-rcVCmmpEaSSInC6CjpC1VIN9Wm0SN_qkBCZGtsSD4b4EFxs0XFIYJUEO0AHtAoouuRND9VpF5_JeSGlBuicT5_CeJhJs2K7fNSQ12PHV8v_XkpVehVQZC4MTF_Jk7DDLnoZo2iTkdoD0pfsAeKyYqs09HVFjEBB2qy/s105/5%20coeurs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUTVR6-TKrHjP_SItBuyqOtdjDl-rcVCmmpEaSSInC6CjpC1VIN9Wm0SN_qkBCZGtsSD4b4EFxs0XFIYJUEO0AHtAoouuRND9VpF5_JeSGlBuicT5_CeJhJs2K7fNSQ12PHV8v_XkpVehVQZC4MTF_Jk7DDLnoZo2iTkdoD0pfsAeKyYqs09HVFjEBB2qy/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 au Cherche Midi </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 160</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-weight: 400; text-align: left;"><i>" Je m'appelle Dominique Biron et j'ai décidé de mourir dans trois jours. C'est le temps qu'il a fallu au Christ pour revenir d'entre les morts. ça me suffira pour faire mon petit ménage."</i></span></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;">Quand elle apprend qu'elle est atteint d'Alzheimer, Dominique, quatre-vingt un ans, décide de dire adieu à sa petite vie. <span></span></span></b></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Le ton est donné dès qu'elle nous parle de sa famille </span></span><span style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><i>" J'ai vécu avec un petit homme sans âme et sans aucune séduction, mort avant même d'être né, j'ai fait trois enfants qui m'ont apporté du bonheur, certes, mais je peux avouer aujourd'hui que deux d'entre eux étaient superflus.... Gaétan, je me suis toujours demandé comment ma fille pouvait vivre avec un type aussi stupide, et alors je me souviens de mon mari, et je sais." </i>Dans sa famille, les seuls qui trouvent grâce à ses yeux sont sa fille Dorothée décédée quelques années plus tôt et sa petite fille adorée, Victoire, la fille de Dorothée, âgée de vingt ans, les seules personnes de son entourage qui ne sont pas tombées dans le conformisme qui a marqué sa vie. Dorothée, son miracle, sa comète dans le ciel, celle qu'elle aura le plus de mal à quitter mais aussi celle, la seule, qui comprendra son geste, son choix, sa liberté.</span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Un monologue-confession réjouissant d'une vieille femme qui fait le bilan de sa vie avant de tirer volontairement la révérence. Son f</span></b><b><span style="text-align: left;">ranc parler est un régal, son irrévérence est délicieuse, sa lucidité assez effrayante, les passages sur s</span></b><b><span style="text-align: left;">a sexualité fantasmée comparée à l'indigence de celle qu'elle a vécue avec son mari et les passages sur </span></b><b><span style="text-align: left;">Bénédicte, sa sœur devenue religieuse, sont hilarants.</span><span><span style="text-align: left;"> </span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Dominique nous fait part du sentiment de gâchis qu'elle ressent, de la vacuité de sa vie qui lui saute au visage maintenant qu'elle sait ses jours comptés. La peur et le co</span></b><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">nformisme ont régenté sa vie, elle n'a jamais été capable de lâcher prise, a toujours eu peur du qu'en dira-t-on, obsédée par ce qui n'était pas convenable, effrayée par tout, par les jeunes... </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;"><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Un roman très original sur la fin de vie. C'est drôle, p</span></b></span></b><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">iquant, vif et c</span></b><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">ruel. Le ton adopté par l'auteure contribue à rendre ce roman réjouissant.<span style="font-weight: 400;"> </span>Dominique, qui par certains de ses comportements, a tout d'une tatie Danielle, i</span></b></span></b><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">nterpelle le lecteur </span></b><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><i>"vous vous demandez de quelle manière je vais plier mon parapluie ?", </i>mêle c</span></b><b><span style="text-align: left;">ynisme, autodérision et ironie à des réflexions intéressantes sur les problématiques de notre société. </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Un titre magnifique qui colle parfaitement au contenu de ce roman jubilatoire. </b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Citations</b></p><p style="text-align: justify;">" Je n'ose même pas demander une crémation, encore moins une cérémonie laïque, ça ferait autant d'effet que si j'annonçais que j'ai toujours été lesbienne."</p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;">" Adieu les cons ! C'est ce que j'aimerais laisser comme note sur la table de la cuisine le soir où je tirerai ma révérence."</span></b></p><p style="text-align: justify;">" Comme voulez-vous qu'un con pareil et une coincée comme moi fassent de chouettes gosses malins ? Catherine n'est pas bête du tout, seulement cela ne se voit plus très souvent." </p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;">" C'est la gravité qui a régenté ma vie imbécile, jusqu'à ce lundi, ce lundi de lumière où j'ai prononcé mes nom et prénoms dans le noir pâle qui précède l'aube. Ce fut une aube radieuse, je le sais à présent." </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400; text-align: left;"><br /></span></b></p><p><b>L'auteure </b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh37R6454K_rdg_clDOV7DtS1gmcKdOthVw5dJg-uDh3xrHSwmbpUT3tH6t3CFW0MZBK-mfIcwZB0tdwb_xUNhWu4_rMKnbcwj66mT7M3jc3uobNeVfll-2aCcWIFXTCBGhlG2gYyiFkwhsFcCeavtNwMn27LunozpTuKowM6-yTyIxikE0spFTe0zL1MOs/s275/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh37R6454K_rdg_clDOV7DtS1gmcKdOthVw5dJg-uDh3xrHSwmbpUT3tH6t3CFW0MZBK-mfIcwZB0tdwb_xUNhWu4_rMKnbcwj66mT7M3jc3uobNeVfll-2aCcWIFXTCBGhlG2gYyiFkwhsFcCeavtNwMn27LunozpTuKowM6-yTyIxikE0spFTe0zL1MOs/w200-h133/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Emmanuelle Pirotte, née en 1968, est une historienne, scénariste et femme de lettres belge. Elle est la fille de Jean-Claude Pirotte. </div><p></p><b style="text-align: justify;"><i style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; font-style: normal;"><div style="text-align: justify;"><b style="background-color: transparent; text-align: justify;"><i style="text-align: left;"><span style="font-size: 14.56px; font-style: normal;"><br /></span></i></b></div></span><span style="background-color: white; color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; font-style: normal; font-weight: 400;"><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></i></b><p></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-17906365231229264642024-02-20T11:22:00.002+01:002024-02-20T11:22:29.345+01:00Odette Fayard en trois façons d'Isabelle Monnin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMANpOt6y718t3CLaMBXYFg7jWFVT2TzswBwzjtcE2ZU4hhyphenhyphencxAJlQR8mgniU5aRUAAfKe2iyt_fsJNs_zlTaPdwLqBOxUMfml_quM73W1XWXJ7Fz2M4DfEumCTmlDRgNYYPMP-R8hqGxMINpM44IkeCIf9vVzTNCBN9Vzts1Zn0fqrKwuTG6EZRAUX88w/s285/product_9782072897795_195x320.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="285" data-original-width="195" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMANpOt6y718t3CLaMBXYFg7jWFVT2TzswBwzjtcE2ZU4hhyphenhyphencxAJlQR8mgniU5aRUAAfKe2iyt_fsJNs_zlTaPdwLqBOxUMfml_quM73W1XWXJ7Fz2M4DfEumCTmlDRgNYYPMP-R8hqGxMINpM44IkeCIf9vVzTNCBN9Vzts1Zn0fqrKwuTG6EZRAUX88w/s1600/product_9782072897795_195x320.jpg" width="195" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT-PgIVOK9YkARLwc_ioGcZ6or9XiQaY6tQk41ef6QXh2sqVku2s8EALlpdDZbUdi87YSfsUrUCWS0EN45Mfe5g2ma2xigMrTgnaYnalUGEcp37Eqoq8cYKcnpRGf_tAc4LTTAOHsGYmyXvlnLY9egB94pFwz3Kc_0XIW2XzauepH9jspNpR_xRPCncbIY/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT-PgIVOK9YkARLwc_ioGcZ6or9XiQaY6tQk41ef6QXh2sqVku2s8EALlpdDZbUdi87YSfsUrUCWS0EN45Mfe5g2ma2xigMrTgnaYnalUGEcp37Eqoq8cYKcnpRGf_tAc4LTTAOHsGYmyXvlnLY9egB94pFwz3Kc_0XIW2XzauepH9jspNpR_xRPCncbIY/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez Gallimard</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 272</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;"><i style="text-align: left;">"Que se passe-t-il lorsqu'il ne se passe rien d'autre que la vie qui passe ? Existe-t-il des vies qui ne valent rien ? "</i></b></p><p style="text-align: justify;">Une dépression, un confinement sont les facteurs déclenchants qui ont permis à Isabelle Monnin de se pencher sur le destin d'Odette Froyard, sa grand-mère paternelle décédée trente ans plus tôt. Odette a brusquement refait surface et Isabelle a alors compris l'importance qu'elle avait eu dans sa vie. <i>"Peut-être a-t-on besoin du silence du monde pour voir l'invisible."<span></span></i></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Figure essentielle de son enfance, Odette Froyard était une femme ordinaire à la vie ordinaire. L'auteure l'a connue pendant vingt-deux ans, elle la retrouvait chaque week-end et lors des vacances. En tentant de reconstituer son portrait elle cherche à mettre en lumière une<b> femme invisible </b>qui r<span style="text-align: left;">égnait sur la vie domestique, qui occupait une place essentielle mais dévalorisée, une femme qui travaillait sans cesse, ne s'accordant aucun moment de répit. Odette n'était j</span><span style="text-align: left;">amais au centre de l'intérêt mais à l'arrière-plan. <i>"Labeur et routine semblaient ainsi la définir toute entière."</i></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Isabelle Monnin recherche dans la mémoire de son enfance, fouille dans ses souvenirs,<i> " elle</i><i> descend à la mine</i><i>" </i>puis mène une enquête plus large, examine des cartes postales, se plonge dans des archives, interroge des membres de la famille puis, au fil des pages, l'enquête cède la place à la fiction.</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Elle nous brosse le portrait d'une femme à la vie lisse, "<i>figurante de nos vies</i>", une femme dans l'ombre de son mari, soumise, effacée, courbée qui n</b><span style="text-align: left;"><b>e se plaignait jamais, ne s'épanchait jamais sur ses sentiments. Une femme </b></span><span style="font-weight: bold; text-align: left;">énigmatique, mystérieuse, secrète, </span><span style="font-weight: bold; text-align: left;">effroyablement seule. </span><span style="font-weight: bold; text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;"><b>Odette et ses silences..., Odette qui aimait répéter </b></span><span style="text-align: left;"><i><b>« allez, allez, on n’en parle pas ». "Odette m'apparaissait telle une surface lisse et propre ... </b></i></span><span style="text-align: left;"><i><b>Qu'y avait-il sous la surface? ... Elle ne se taisait peut-être pas parce qu'elle n'avait rien à dire mais parce ce qu'elle ne voulait rien dire."</b></i></span></p><p style="text-align: justify;"><b>Isabelle Monnin découvre le monde duquel vient Odette et a confusément </b><span style="font-weight: bold;">l</span><b>'impression que sa grand-mère a été empêchée d'exister. Son enquête la mène d'abord à la petite ville de Gray en Haute-Saône où les Froyard étaient sédentaires depuis des générations, lieu de naissance d'Odette où elle a vécu ses premières années, sixième enfant d'une famille qui comptait neuf enfants vivants. Ensuite son enquete la conduit à un o</b><span style="font-weight: bold; text-align: left;">rphelinat f</span><span style="font-weight: bold; text-align: left;">ranc-maçon parisien où Odette a passé quelques années et dont elle n'a jamais parlé, il n'a d'ailleurs jamais été question de franc-maçonnerie dans la famille... </span><b>Isabelle Monnin s</b><span style="font-weight: 700; text-align: left;">uit des fils qui la mènent</span><span style="font-weight: 700; text-align: left;"> </span><span style="font-weight: bold; text-align: left;">aux camps d'extermination nazis où ont été envoyés des amis juifs qu'Odette a côtoyés à l'orphelinat.</span></p><p style="text-align: justify;"><b>Une quête très touchante, une plume superbe pour brosser le portrait d'une femme, d'une époque, d'une génération d'hommes et de femmes. Un roman très sensible pour rendre justice à l'humanité des invisibles toute entière. J'ai aimé retrouver la Isabelle Monnin que j'avais tant aimée dans "<a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2015/09/les-gens-dans-lenveloppe-disabelle_17.html">L</a></b><span style="text-align: left;"><b><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2015/09/les-gens-dans-lenveloppe-disabelle_17.html">es gens dans l'enveloppe</a>", ce nouveau roman s'inscrit dans la même veine.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>L'</b></span><span style="text-align: left;"><b>auteure</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9O0MvsH28bwKhlP08atjoCo7Kovp4qmFNKmxAy5JgROa-ROaCzpKn80nMo2VZqBquI3x-ekIY7dP4bftx0sdFdMQRQUwZnzlqfdyv52Q9f5ci8SwmT26Vyn8m1Ig6LgBZfS_6H9f1GlKOA7c2GwytpDPA578nNnsFF66tLhTU6EJz7exPHSJWPH9Tkwj0/s225/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9O0MvsH28bwKhlP08atjoCo7Kovp4qmFNKmxAy5JgROa-ROaCzpKn80nMo2VZqBquI3x-ekIY7dP4bftx0sdFdMQRQUwZnzlqfdyv52Q9f5ci8SwmT26Vyn8m1Ig6LgBZfS_6H9f1GlKOA7c2GwytpDPA578nNnsFF66tLhTU6EJz7exPHSJWPH9Tkwj0/w200-h200/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="200" /></a></span></div><span style="text-align: left;"><br /><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Isabelle Monnin est une journaliste et romancière française. Grand reporter au "Nouvel Observateur" de 1996 à 2014, elle s'éloigne ensuite du journalisme pour se consacrer à l'écriture de romans et devient éditrice chez J.C. Lattès.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Citations</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" A qui appartiennent les souvenirs ? A ceux qui les gardent ou à ceux qui les habitent ? Que deviennent les choses qu'on oublie pendant qu'on ne pense pas à elles ? "</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" Il faut parfois des décennies pour interroger les évidences."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" Chaque famille est un mensonge qui se transmet de vie en vie, de siècle en siècle. Mais dans les doubles fonds des anecdotes se glissent les non-dits. De quel mensonge étais-je l'héritière et la passeuse ? Odette Froyard ne disait rien mais j'entendais tout sans le savoir."</span></p><p style="text-align: justify;">« Pour atteindre sa vérité, il me fallait inventer ce qu’elle ne m’avait pas confié. Au bout de la route, après les orties, sur ce chemin au long duquel elle m’avait tant de fois tenu la main, se trouvait la source de tout : la dimension imaginaire de nos vies, celle qui nous sert de tremplin ou de pansement. La fiction n’est pas fausse, tous les romans savent cela. Elle ouvre un passage vers la vérité, que le réel tente d’occulter. »</p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" Je voulais la donner à voir, qu'on la regarde sous les couches qu'elle avait laissées sédimenter entre elle et le monde." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" J'allais repriser les trous, réparer les accrocs comme elle raccommodait les vêtements."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><p><b>Lus de cette auteure </b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIV6wggCyYkgjxdHYD7bv_w_2fJzsXR_WCj8vZ7JttEvMOCyuw2zifGXTqa9EHgJoH2Uz1D2po8pXugQs0OHOkzJcox_mpGapeUYX9Vl4DQ1AIYPrJWkUM6jpkKnXaCaoOo3z9TSBQ7D7LSuYP6Ch0EXh30aCvmk_BXymNFcg8Cdw7TlhkgN0iaPjg8-mo/s1000/81jv5c7EaNL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="630" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIV6wggCyYkgjxdHYD7bv_w_2fJzsXR_WCj8vZ7JttEvMOCyuw2zifGXTqa9EHgJoH2Uz1D2po8pXugQs0OHOkzJcox_mpGapeUYX9Vl4DQ1AIYPrJWkUM6jpkKnXaCaoOo3z9TSBQ7D7LSuYP6Ch0EXh30aCvmk_BXymNFcg8Cdw7TlhkgN0iaPjg8-mo/w126-h200/81jv5c7EaNL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="126" /></a></div><br /><br /><p></p><p><br /></p><p>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2017/09/mistral-perdu-ou-les-evenements.html">ici </a></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwexKqR7FV1qYrBgd9jSZB_AouH5PqycW2XPtlXOvI3-foAkybEwfcc5cqcXinVmPu76DfIaH2vA70Z19C40OTf6VUXoTu-yOVDahA959ulhV341Xn3_QKX2SosQJOus1tqfk2MSgzXKzUW8d_u1ZOTVy23qDnp0-XNpROjcngAKnGKBJqvWuxowug3YX_/s585/b5e124635a34ab3e205b70930ebad37382082fb7324cfb399dc728146e210378.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwexKqR7FV1qYrBgd9jSZB_AouH5PqycW2XPtlXOvI3-foAkybEwfcc5cqcXinVmPu76DfIaH2vA70Z19C40OTf6VUXoTu-yOVDahA959ulhV341Xn3_QKX2SosQJOus1tqfk2MSgzXKzUW8d_u1ZOTVy23qDnp0-XNpROjcngAKnGKBJqvWuxowug3YX_/w137-h200/b5e124635a34ab3e205b70930ebad37382082fb7324cfb399dc728146e210378.jpg" width="137" /></a></div><br /><br /><div><br /></div><div>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2015/09/les-gens-dans-lenveloppe-disabelle_17.html">ici </a></div><div><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p></div>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-61591600440888459342024-02-18T14:26:00.004+01:002024-02-26T15:20:47.970+01:00Une sale affaire de Virginie Linhart<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7vLUTbCbIvIGFBWdc-XfIWM6ak37JpYizchk0dTIYfus5PHkzgWrTgTB7AZtUSZ2S8ZkedtpDQ2fzJyZVmsl8iDNU8fStckRnGl9aGnVN0j_ilEMwj4qpHMpipbwXC0DgkW-9Gs_QkB2aemGGvzzWbVGb3yM2Oiq34JyUNAUX5QD5R9Z9x1pY-rv8AVyh/s456/9782080415851.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="293" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7vLUTbCbIvIGFBWdc-XfIWM6ak37JpYizchk0dTIYfus5PHkzgWrTgTB7AZtUSZ2S8ZkedtpDQ2fzJyZVmsl8iDNU8fStckRnGl9aGnVN0j_ilEMwj4qpHMpipbwXC0DgkW-9Gs_QkB2aemGGvzzWbVGb3yM2Oiq34JyUNAUX5QD5R9Z9x1pY-rv8AVyh/s320/9782080415851.jpg" width="206" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDQielZJ140sjjJhavfXfecs_tTWwQAooQ7Xw1tlvTnCYUmk8vaDbNEwt7Z18BzmxBVDHoWLmWQiNd6Hm_34TRjm4Il-jxvgnlNGZ4oHb_V2oLjVVH3ghSiauYbuZac6QeJTKoaOx1CtmUUxvNpSm2RmHx_bBfI4KiZ6ETPvqBjtepXhAPTHSkAqX9dFW3/s105/4%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDQielZJ140sjjJhavfXfecs_tTWwQAooQ7Xw1tlvTnCYUmk8vaDbNEwt7Z18BzmxBVDHoWLmWQiNd6Hm_34TRjm4Il-jxvgnlNGZ4oHb_V2oLjVVH3ghSiauYbuZac6QeJTKoaOx1CtmUUxvNpSm2RmHx_bBfI4KiZ6ETPvqBjtepXhAPTHSkAqX9dFW3/s1600/4%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez J.C. Lattès</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 192</i></b></p><p><b style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><i>" A qui appartient l'histoire ? "</i></span></b></p><p style="text-align: justify;">Début 2020, Virginie Linhart s'apprête à publier "L'effet maternel". Quelques semaines avant la parution de ce roman, elle reçoit un message de son éditrice : Flammarion a reçu une mise en demeure, la mère de Virginie Linhart et E., son ex compagnon qui l'a abandonnée à l'annonce de sa grossesse vingt ans plus tôt, exigent que le manuscrit de L'effet maternel leur soit envoyé. Ils veulent faire supprimer l'ensemble des passages les impliquant, soit un tiers du texte enlevant ainsi tout sa substance au récit. Le j<span style="text-align: left;">ugement doit être rendu le 30 janvier alors que la parution de L'effet maternel est prévue pour le 5 février. <span></span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Dans "L'effet maternel" Virginie Linhart avait fait un portrait certes réaliste de sa mère mais un portrait plein d'amour et d'admiration pour elle et elle avait pris soin de rendre E. complétement anonyme. L'engagement politique de sa mère était connu et public, sa liberté sexuelle brandie comme un étendard. Virginie avait éprouvé le besoin d'écrire ce livre pour démêler son lien avec sa mère, pour réfléchir à l'emprise étrange de sa mère sur elle et pour l'inscrire dans un récit plus large et générationnel sur la transmission et la relation mère-fille. C'était un livre qu'elle avait également écrit pour sa fille.</p><p style="text-align: justify;"><b>Récit d'un procès littéraire, ce livre raconte les interrogations qu'il a fait naître chez l'auteure. Etre attaquée par sa mère et son ex-compagnon, père de sa fille aînée, n'est pas banal. Voir se liguer contre soi, ces deux personnes qui, depuis plus de vingt ans, sont restés en contact malgré le comportement de E., voir sa mère prendre le parti d'E., voir l'amitié persister entre eux, se retrouver face à leur alliance est une d'une grande violence.</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Dans "L'effet maternel" Virginie Linhart décrivait une famille construite sur le non-dit, sur le silence, elle dévoilait des parents qui avaient vécu u</b><b style="text-align: left;">ne liberté revendiquée aux dépens de leurs enfants, elle détaillait son </b><span style="text-align: left;"><b>enfance politisée, son enfance où la sexualité était omniprésente où elle a été m</b></span><b style="text-align: left;">êlée trop jeune à l'intimité de sa mère avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer sur ses débuts de vie d'adulte. </b><b>Elle racontait la violence ressentie, ce n'était pas un livre</b><b style="text-align: left;"> écrit pour régler des comptes, pour dénoncer ou blesser, elle s'était abstenue de fournir des révélations gratuites sur son entourage </b><i style="text-align: left;"><b>" C'est l'absence de récit qui tue la famille... Si je n'avais pas ni pu ni su écrire, si j'avais été obligée de faire l'impasse sur ce que j'avais vécu dans mon enfance et dans mon adolescence, je ne serais jamais parvenue à fonder une famille. Et sans doute n'aurais-je pas non plus réussi à me construire en tant que femme"</b></i></p><p style="text-align: justify;"><b>Confrontée au procès, elle réfléchit à ce qui l'a animée lorsqu'elle a écrit "L'effet maternel". Dans un texte mêlant les destins individuelles à l'histoire collective, elle avait montré comment la libération des femmes dans la décennie 70 répondait à l'asservissement de leurs propres mères écrasées par le patriarcat en vigueur dans les années 50-60.</b><i><b>" Ecrire, ce n'est pas seulement se raconter soi, c'est aussi tenter de mieux comprendre l'histoire. Ancrer la singularité d'une trajectoire dans une époque, des mœurs, un milieu, c'est évoquer ce qu'elle peut avoir comme résonance pour d'autres, nés au cours de la même période, dans le monde de l'extrême gauche révolutionnaire." S</b></i><b>a mère était une figure générationnelle et non privée, c'est bien ainsi que j'avais compris "L'effet maternel" et c'est aussi pour cette raison que j'avais beaucoup aimé ce texte lu à sa sortie en 2020.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>"L'effet maternel" </b><b>était donc un livre pour l'auteure, pour sa fille, pour ses pairs... Un livre pour <i>"c</i><span style="text-align: left;"><i>ombler les silences... raconter ce qui n'a pas pu être dit...</i></span><i> Ce que j'ai cherché dans l'écriture, ce n'est ni la vérité ni la réparation, encore moins la vengeance. Ce que j'ai voulu mettre en mots, c'est ce que j'ai traversé, ressenti et compris." </i>et non pas un livre contre sa mère et son ex.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Une sale affaire décortique la mécanique judiciaire, nous confronte à une sorte de tragédie grecque, et nous propose une réflexion intéressante sur l'écriture autobiographique, sur la liberté de création, sur le droit des enfants de la génération 68 à documenter leur enfance.</b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Citation</b></p><p>" Je l'écris parce que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me construire. Je l'écris parce que c'est une partie de moi. C'est notre histoire - à elle, comme à moi."</p><p><br /></p><p><b>L'auteure</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMr286F-FstmdH2g7ZB1QZDIiTeKQpbaNfiMCpF69a-dnIiQXIaDxCx3SO2vFJcfPLKsYyGRR5ZpCXWto-j_39OuMJ2R6OBwm7IP0gCyuQg2hjdW96z-sCcouVAUDFb61EXndQ-J7Rlh0UueS7u5nRsEOCtNYtNzxP9PHWnjXtomTpsQzaHKiciK3u0kHi/s400/CT-015764.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMr286F-FstmdH2g7ZB1QZDIiTeKQpbaNfiMCpF69a-dnIiQXIaDxCx3SO2vFJcfPLKsYyGRR5ZpCXWto-j_39OuMJ2R6OBwm7IP0gCyuQg2hjdW96z-sCcouVAUDFb61EXndQ-J7Rlh0UueS7u5nRsEOCtNYtNzxP9PHWnjXtomTpsQzaHKiciK3u0kHi/w150-h200/CT-015764.jpg" width="150" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Virginie Linhart est née en 1966. Elle est réalisatrice de documentaires et l'auteure de "Le jour où mon père s'est tu" (Seuil, 2008, prix de l'essai de l'Express), de "Volontaires pour l'usine, Vies d'établis 1667-1977" (réédition Seuil, 2010), de "La vie après" (Seuil, 2012) et de "L'effet maternel" (Flammarion, 2020, prix du Meilleur Récit Points 2021)</div><p></p><p>Photo : Pascal Ito Flammarion</p><p><br /></p><p><br /></p><p><b><br /></b></p><p><b>Lu de cette auteur </b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtLm3Pk3qzEjZe7tUgfu4mTMDFARXkUsSiLtdlK4_k9EgjN4Zyd-eMD48h7Nd4PezZWC81kx_G5TEA7inzewS-2PeprFNz-wvfJoc3JWdn3LTq516_9N5nVe3y_CGre3DK81H5hUdurCX84f-4pdRpA8yJbytO8-HSqSksiVeQMfa6y55pEBUi1m51sC9B/s456/9782081505414.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="293" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtLm3Pk3qzEjZe7tUgfu4mTMDFARXkUsSiLtdlK4_k9EgjN4Zyd-eMD48h7Nd4PezZWC81kx_G5TEA7inzewS-2PeprFNz-wvfJoc3JWdn3LTq516_9N5nVe3y_CGre3DK81H5hUdurCX84f-4pdRpA8yJbytO8-HSqSksiVeQMfa6y55pEBUi1m51sC9B/w129-h200/9782081505414.jpg" width="129" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p><b><br /></b></p><p><b><br /></b></p><p><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-87634404198043435502024-02-14T11:08:00.006+01:002024-02-14T11:08:53.982+01:00La vie heureuse de David Foenkinos<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ04vNjXSIJ7jBz3dnkHn6vxxym-u-0tb6I8XQy9NYecS-wmjTG8Pv6A_SBF2-0oCc0XSdzNiRSYc3r8LSkqlG7V-lgBQY5crxKwxueZ5VQZsvfMcmFfRoPTlxx2bT_wlR2dteY4YTviOfioZLPIST9SXQbSq6wvZER6vJnL3P3YtKxS2iHHjJNDxL9ht8/s1000/81ZY5+TAnlL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="683" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ04vNjXSIJ7jBz3dnkHn6vxxym-u-0tb6I8XQy9NYecS-wmjTG8Pv6A_SBF2-0oCc0XSdzNiRSYc3r8LSkqlG7V-lgBQY5crxKwxueZ5VQZsvfMcmFfRoPTlxx2bT_wlR2dteY4YTviOfioZLPIST9SXQbSq6wvZER6vJnL3P3YtKxS2iHHjJNDxL9ht8/s320/81ZY5+TAnlL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="219" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8hqnYQZnSYtxs_0ohh39OO1EOBPgHJyrV5xOniyygubCHdJGF6oq9l4Jw117Ly5hYoQW6NvfVILHNiasZJefjToNnHljx1ygVyQgdds2CqErbcQ-MHc5Qx43d44aLBq8zlPjyBixDw6kK3gDvZlPStiR8JWEYx6cx73Sy0TCD6Yu0_Qk5anw9BwQvfpqW/s105/3%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8hqnYQZnSYtxs_0ohh39OO1EOBPgHJyrV5xOniyygubCHdJGF6oq9l4Jw117Ly5hYoQW6NvfVILHNiasZJefjToNnHljx1ygVyQgdds2CqErbcQ-MHc5Qx43d44aLBq8zlPjyBixDw6kK3gDvZlPStiR8JWEYx6cx73Sy0TCD6Yu0_Qk5anw9BwQvfpqW/s1600/3%20coeurs.png" width="105" /></a></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez Gallimard</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 208</i></b></p><p style="text-align: justify;">Lors d'un <b>voyage professionnel en Corée</b>, Eric vit une expérience, un rituel d’une grande portée spirituelle, un voyage vers l'essentiel.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Eric vit une introspection qui va lui faire appréhender la vie différemment, il éprouve une plénitude exceptionnelle comparable à aucune autre sensation et décide de désormais v</b><span style="text-align: left;"><b>ivre sa vie et non plus la subir. Un s</b></span><b style="text-align: left;">ujet original dont il est préférable de ne pas trop dire...</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">J</b><b style="text-align: left;">'ai trouvé les deux premières parties du roman assez réussies mais la troisième m'est apparue plus faible. Une </b><b style="text-align: left;">l</b><b style="text-align: left;">ecture fluide, un sujet surprenant, un</b><b style="text-align: left;"> moment de lecture agréable. Certains romans de David Foenkinos me plaisent beaucoup, d'autres beaucoup moins, cette fois il a réussi à me surprendre sans me convaincre totalement.</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;"><br /></b></p><p><b style="text-align: justify;">L'auteur</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgunNa2ilSJDCXjVtAVtNBXX61meECwIdKlEVO8uFw6s30xE4fyjp90dkB5Z0xAlbVlZJfOOr251j-oaDp1pqX6hSbGyFg6SR64TL3182EvoPG8T_VYP2lUFP936T49GtsoP-cgVpHrGNuA/s1600/henri-pick-ecrivain-celebre-malgre-lui_718128_516x343.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgunNa2ilSJDCXjVtAVtNBXX61meECwIdKlEVO8uFw6s30xE4fyjp90dkB5Z0xAlbVlZJfOOr251j-oaDp1pqX6hSbGyFg6SR64TL3182EvoPG8T_VYP2lUFP936T49GtsoP-cgVpHrGNuA/s200/henri-pick-ecrivain-celebre-malgre-lui_718128_516x343.jpg" width="200" /></a></div><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Né en 1974, d'abord attaché de presse dans l'édition, David Foenkinos parvient à publier sur premier roman, "Inversion de l'idiotie", chez Gallimard. En 2013, il publie "Je vais mieux" puis le remarquable "Charlotte", à la rentrée littéraire 2014, dans lequel il rend un hommage personnel et poignant à l’artiste Charlotte Salomon, assassinée en 1943 à Auschwitz et qui obtient le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéens. Le roman sera adapté pour le cinéma par Olivier Dahan.</span></p><p><b><br /></b></p><p><b>Lus de cet auteur</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQEnuBj4tL0e0g7xK2rpzkMomH0q9qhyphenhyphenr1K0-0dULAHG5i1JkiR72SfY-dbAIlUbC1BNapTGmE8-hBh7vEVMDty2fyEFjjsDMsQLNlZv5GSR6FywnZ0Ue0oK9A133d-03SJXCs1QxDpOP1FzR2wOugGRhPWHTHSxjWtN3BL_hMtR9Q_kQQhT67_bTTM28i/s1000/A13LLUqS6BL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="684" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQEnuBj4tL0e0g7xK2rpzkMomH0q9qhyphenhyphenr1K0-0dULAHG5i1JkiR72SfY-dbAIlUbC1BNapTGmE8-hBh7vEVMDty2fyEFjjsDMsQLNlZv5GSR6FywnZ0Ue0oK9A133d-03SJXCs1QxDpOP1FzR2wOugGRhPWHTHSxjWtN3BL_hMtR9Q_kQQhT67_bTTM28i/w137-h200/A13LLUqS6BL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="137" /></a></div><br /><br /><p></p><p><br /></p><p>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2016/06/le-mystere-henri-pick-de-david-foenkinos.html">ici </a></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaC4Z6JZBd4cOS5wbzOyLuB6HXfMi5trm6yHS4-ZRV7M3j8OGJWR7bBK9598EOU-di-CG18ZtROH2WKfc80pYIdwnaWYJI4QMJzN8ZGwK_ZCVLPtMLryUxaZ0rxRBlbQCLGj2TD1tXiG0jPldVg7dqwmBXT6qPzMfqLvjXlvPdkdDxTh14fpUriGh0wjmU/s937/foenkinos-david-couv-charlotte.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="937" data-original-width="640" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaC4Z6JZBd4cOS5wbzOyLuB6HXfMi5trm6yHS4-ZRV7M3j8OGJWR7bBK9598EOU-di-CG18ZtROH2WKfc80pYIdwnaWYJI4QMJzN8ZGwK_ZCVLPtMLryUxaZ0rxRBlbQCLGj2TD1tXiG0jPldVg7dqwmBXT6qPzMfqLvjXlvPdkdDxTh14fpUriGh0wjmU/w137-h200/foenkinos-david-couv-charlotte.webp" width="137" /></a></div><br /><br /><p></p><p><br /></p><p>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2014/09/charlotte-de-david-foenkinos.html">ici </a></p><p><br /></p><p><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEEuKV4ZaDWzXDa_KCICLIU8HySLct7ONoEz3PIVE7RHBwXpvOxmAxpHRgCX9hOJpk6nUvz9zKnGNQKaK22vQPMBej_ejh0oPJX2J_NBz5qyZyndPL8yq9wllhgCnk74QA712j-ubtr9YtAZc6cmPU7l8M0ESKQOJNQWIkGcdvMBuQa36KVG9IjWMEnYRi/s648/front-medium-3446928484.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="648" data-original-width="394" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEEuKV4ZaDWzXDa_KCICLIU8HySLct7ONoEz3PIVE7RHBwXpvOxmAxpHRgCX9hOJpk6nUvz9zKnGNQKaK22vQPMBej_ejh0oPJX2J_NBz5qyZyndPL8yq9wllhgCnk74QA712j-ubtr9YtAZc6cmPU7l8M0ESKQOJNQWIkGcdvMBuQa36KVG9IjWMEnYRi/w122-h200/front-medium-3446928484.jpg" width="122" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0CW-6W5n3znnRaa0e3hyllWTpTPPi1dhpwipt9JZnYSZ6TXPDxLvkZ-5U7MqrZS4KemLRWtGdxwDUxLJZlBUWekFADTOsYi41zH-c-9Z52l0afayNal1egxcOqAzHrrgHLNqf-ouisEWKKzVPoC6pTMogfoWhJ3hW0muqG-vMBwErD7KhLJ632We0niV2/s272/images.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="272" data-original-width="185" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0CW-6W5n3znnRaa0e3hyllWTpTPPi1dhpwipt9JZnYSZ6TXPDxLvkZ-5U7MqrZS4KemLRWtGdxwDUxLJZlBUWekFADTOsYi41zH-c-9Z52l0afayNal1egxcOqAzHrrgHLNqf-ouisEWKKzVPoC6pTMogfoWhJ3hW0muqG-vMBwErD7KhLJ632We0niV2/w136-h200/images.jpg" width="136" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzA2hTi0MDf3vhxXir3Ze1a7Dh9l7p1vNycn_AmsbRjm4Ybqxc9lEEyZBADNB5TtnDsmELAWCW9YtJTki8DyqUYkOvM5Oj20ykd-PDceGDT_5l-rYJ7Xw9VE85Z49l2Ctu_acDlmXje9GdX81gw5XkaiR7qbVUXWWA1PHSt-2eorDFIsH1EDmOZ4DJ42d4/s273/t%C3%A9l%C3%A9chargement.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="273" data-original-width="185" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzA2hTi0MDf3vhxXir3Ze1a7Dh9l7p1vNycn_AmsbRjm4Ybqxc9lEEyZBADNB5TtnDsmELAWCW9YtJTki8DyqUYkOvM5Oj20ykd-PDceGDT_5l-rYJ7Xw9VE85Z49l2Ctu_acDlmXje9GdX81gw5XkaiR7qbVUXWWA1PHSt-2eorDFIsH1EDmOZ4DJ42d4/w136-h200/t%C3%A9l%C3%A9chargement.png" width="136" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRntM-0RCRFENPZ6QRdak_xme6-L6oi2jGwzzxLoNDVpW7ceF2WjeFuk56DuTWz1s1rn0fUlRToLD1c7oAbSKwTS_Q83ohfEBXKTWiFgU63MueAHGKPCgZjBDU-s4naZTmeNTNOsfp_FGBCuLELoZKjdiQZk_ogmf3Zm_PGC9T5RIy73mjxriEPCtFBCqv/s270/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="270" data-original-width="186" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRntM-0RCRFENPZ6QRdak_xme6-L6oi2jGwzzxLoNDVpW7ceF2WjeFuk56DuTWz1s1rn0fUlRToLD1c7oAbSKwTS_Q83ohfEBXKTWiFgU63MueAHGKPCgZjBDU-s4naZTmeNTNOsfp_FGBCuLELoZKjdiQZk_ogmf3Zm_PGC9T5RIy73mjxriEPCtFBCqv/w138-h200/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="138" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><br /><br /><p></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-50657360242968725192024-02-06T08:05:00.005+01:002024-02-25T16:02:56.012+01:00Kintsugi d'Isabel Gutierrez<p></p><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAd0OGUiRA8dMCwzxnqMl-PSSsEvgl2CwQ8R85l_EOyU6XW3zWagDyQfa_J66y1j7YXAvZH5tEUbytqxHgr-DsqZbENz8U67GSihEDdUJziAMCMiNf4PDjzh3YtBgQenYFdwK9A04cvXf-uirbbf_8Hr-fFESpyi-MvxVK9rk2dDI9pHwvbdcvlUPeU_5i/s282/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="282" data-original-width="178" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAd0OGUiRA8dMCwzxnqMl-PSSsEvgl2CwQ8R85l_EOyU6XW3zWagDyQfa_J66y1j7YXAvZH5tEUbytqxHgr-DsqZbENz8U67GSihEDdUJziAMCMiNf4PDjzh3YtBgQenYFdwK9A04cvXf-uirbbf_8Hr-fFESpyi-MvxVK9rk2dDI9pHwvbdcvlUPeU_5i/s1600/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="178" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;"><div style="text-align: center;"><b style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFoQ1WU2YF6bLhcsLG6cBKQx-05RTaCTjfbnJy6TZvHDeFV1FAu7hHGnWAGIN8aWLfd0QLROMZiHNhLMLa-379gpeE9pk3F28_YzjfoKisfkU47VeI10yD5DkYCkf3AcwmeX56Idj84GYnuH_bWLvjxy0B-V_HfPKkQhNI5Hved9XqNS9cwoqCcQD3V9sI/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFoQ1WU2YF6bLhcsLG6cBKQx-05RTaCTjfbnJy6TZvHDeFV1FAu7hHGnWAGIN8aWLfd0QLROMZiHNhLMLa-379gpeE9pk3F28_YzjfoKisfkU47VeI10yD5DkYCkf3AcwmeX56Idj84GYnuH_bWLvjxy0B-V_HfPKkQhNI5Hved9XqNS9cwoqCcQD3V9sI/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><i style="font-weight: 400; text-align: left;"><br /></i></b></div><div><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;"><br /></i></b></div>Date de parution : janvier 2024 chez la Fosse aux Ours </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 160</i></b><p></p><p style="text-align: justify;">Un soir de vie un peu triste, Angèle, la cinquantaine célibataire, décide de prendre le large, elle q<span style="text-align: left;">uitte sa maison de la montagne pour rejoindre la Bretagne et</span> embarque sur le trois-mâts du Père Jaouen. Dans son sac à dos, dissimulé sous ses vêtements, un secret.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Commence alors la traversée, celle de l'Atlantique, mais bien plus encore. Car, pour Angèle, c'est le temps de la rencontre avec Manuela, avec Louise, avec Gino qui hurle les bras dressés vers le ciel, avec Lucas dont c'est le <span style="text-align: left;">dernier voyage avant d'entrer en silence et en solitude dans les Ordres</span>. Chacun est venu abandonner ou retrouver un peu de soi. </p><p style="text-align: justify;"><b>Le Kintsugi est une technique japonaise qui consiste à réparer des objets brisés en soulignant ses fissures avec de l'or, c'est l'art de réparer un objet en sublimant ses cassures. En découle un esprit Kintsugi, une philosophie de la résilience, qui est le fil conducteur de ce roman. Les passagers du bateau vont partager leurs blessures, les recouvrir d'or à la manière de l'art japonais du Kintsugi.</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Ce texte est tellement délicat que je me suis surprise à tourner les pages avec délicatesse, comme pour ne pas risquer d'abîmer l'objet livre. </b><b style="text-align: left;">Le pourquoi du mal être d'Angèle est dévoilé à la fin du texte, <i>"un jour, elle n'était plus parvenue à remonter à la surface de ce monde". </i></b><b style="text-align: left;">Isabel Gutierrez décrit subtilement le retour du désir de vivre, le retour du goût d'aimer qui réapparaissent doucement pour Angèle, dans la douceur du temps qui passe et à travers les gestes simples et les regards de ses compagnons de voyage. </b><b style="text-align: left;">Un roman sur la force et le pouvoir des rencontres.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le rythme est lent, la plume est d'une grande beauté, empreinte d'une douce poésie et riche en belles </b><b>métaphores. </b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPX0qHulw3Bu-vcoAVCDF_O0YHogLa8OAy8am-VVn4al6ioEw_4N1p7RxkcA6CR4cfZrRTHUAvmiU6jA8VvJEAWcqD8kAIFCRmy0wU-Ci5uMRXT2TDcpzbX4IiOk3Mx8jtfLX83Dzx3f_qNjn5f0U2KVdLyT3QS7AJik9vFhm2CMEOF0n1_PX5d_ugEwIM/s2560/gutierrez_photo2-scaled.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2560" data-original-width="2458" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPX0qHulw3Bu-vcoAVCDF_O0YHogLa8OAy8am-VVn4al6ioEw_4N1p7RxkcA6CR4cfZrRTHUAvmiU6jA8VvJEAWcqD8kAIFCRmy0wU-Ci5uMRXT2TDcpzbX4IiOk3Mx8jtfLX83Dzx3f_qNjn5f0U2KVdLyT3QS7AJik9vFhm2CMEOF0n1_PX5d_ugEwIM/w192-h200/gutierrez_photo2-scaled.webp" width="192" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Isabel Gutierrez enseigne la littérature et le cinéma à Grenoble. Son premier roman, " <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2021/08/ubasute-disabel-gutierrez.html">Ubasute</a> ", est paru aux éditions la Fosse aux Ours en 2021. (source : éditeur)</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Lu de cette auteure</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTaHmEw8Q7pzx1AqPHwGNm57yz3HHHnf9coMWOBJbBTvKt-rr8Z0CXYavIQrFvkkaTF5NnAVhCpXMFxaA6NCB4PEzUEq7k1Ci3C9uNAbrKOhYOtUampOGp6nYxFIrZbHWOnpKVhzdjA9i4_7sJMawEuDMaXGn8fQGTFw-8d5c9qKXKcFNe-7XeCZOMzsbV/s500/9782357071667-475x500-1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="317" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTaHmEw8Q7pzx1AqPHwGNm57yz3HHHnf9coMWOBJbBTvKt-rr8Z0CXYavIQrFvkkaTF5NnAVhCpXMFxaA6NCB4PEzUEq7k1Ci3C9uNAbrKOhYOtUampOGp6nYxFIrZbHWOnpKVhzdjA9i4_7sJMawEuDMaXGn8fQGTFw-8d5c9qKXKcFNe-7XeCZOMzsbV/w127-h200/9782357071667-475x500-1.jpg" width="127" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2021/08/ubasute-disabel-gutierrez.html">ici</a></p><p><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-64028692880105176892024-02-02T08:32:00.003+01:002024-02-02T12:15:53.770+01:00Le vent léger de Jean-François Beauchemin<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmjpw0h_G6T6jMR9LESU6-652LmnDLfVZNEro6oBbgz0dg2FK64IbmoNQ071fWCNM2Qtxfs-p9sFNUHyYCUSdHt5oHmCjowUh-rt2Xe3poQJ6gdrJEfC_VgFA0Oba-r4Cz6x_6IH62Rf6frCyaqRu7XA55DoNNbmY00EWkA1uXQ_MkHOyQIGd6J1Kqos7Z/s500/9782764451533-475x500-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="294" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmjpw0h_G6T6jMR9LESU6-652LmnDLfVZNEro6oBbgz0dg2FK64IbmoNQ071fWCNM2Qtxfs-p9sFNUHyYCUSdHt5oHmCjowUh-rt2Xe3poQJ6gdrJEfC_VgFA0Oba-r4Cz6x_6IH62Rf6frCyaqRu7XA55DoNNbmY00EWkA1uXQ_MkHOyQIGd6J1Kqos7Z/s320/9782764451533-475x500-1.jpg" width="188" /></a></p><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FfsiYRRA1tbUqEU2ssRarziY4rdFddjqyQ5qXBQ9ueboEKgcOp47AdhOb7dczrkgfndnawz1Dcqf3h-t3nQiVIHIlHa2PphL0_DYFVCqHG4zUqhRu8qC1NTr1RQDXoSEXozf6FNwQs1_V9pv76shUMd8TkuYPviUSNkJ9yQQ6mV5fMRYcOBdYE824PDh/s100/Coup%20de%20coeur4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="100" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FfsiYRRA1tbUqEU2ssRarziY4rdFddjqyQ5qXBQ9ueboEKgcOp47AdhOb7dczrkgfndnawz1Dcqf3h-t3nQiVIHIlHa2PphL0_DYFVCqHG4zUqhRu8qC1NTr1RQDXoSEXozf6FNwQs1_V9pv76shUMd8TkuYPviUSNkJ9yQQ6mV5fMRYcOBdYE824PDh/s1600/Coup%20de%20coeur4.png" width="100" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2024 chez Québec Amérique</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 184</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b><i>" Ce que je voudrais c'est qu'on retienne surtout ceci : il faut aimer, aimer de toutes ses forces, à tort et à travers." </i></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Automne 1971. Une famille composée de six enfants et de leurs parents vit une existence paisible à la campagne dans une maison pleine de gaieté et de chants. Ce sont des gens simples et très humbles qui vivent au plus près de la nature. Cette famille a "</span><i style="text-align: justify;">un usage poétique de la vie</i><span style="text-align: justify;">" et </span>"<i>une longue habitude du bonheur</i>".<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Lorsque le cancer vient s'installer parmi eux avec la maladie incurable de la mère, le père et les enfants accompagnent la jeune femme de tout leur amour, assistés de la p<span style="text-align: left;">résence fantomatique du grand-père maternel mort quelques années plus tôt <i>" même si les gens meurent, ce n'est pas une raison pour ne pas aimer vivre." </i></span></p><p><b style="text-align: justify;">Un sujet très sombre, un drame familial raconté avec une infinie douceur et une très jolie poésie à travers les yeux de Léonard, le fils cadet. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le père, c</b><b>ommis aux fruits et légumes chez un marchand de primeurs, fabrique </b><b>des chaises dans son atelier</b><b> </b><b>lors de ses moments de loisirs, </b><b>il </b><b>aime la poésie et chanter dans la chorale. Cet être riche d'une</b><b> belle philosophie a appris à ses enfants à </b><b>être heureux avec presque rien, il ne va rien leur </b><b>cacher de la gravité de la maladie de leur mère, rien leur cacher de son chagrin.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Les six enfants, déjà rendus très mûrs par l'éducation qu'ils ont reçus, vont voir leur </b><b>maturité renforcée par la maladie de leur mère. I</b><b>ls vont bénéficier des conseils de sagesse de leur père et de leur mère jusqu'au bout, se serrer les coudes et affronter cette épreuve é</b><b>paule contre épaule dans une magnifique </b><b>solidarité </b><b>en ayant pleinement conscience de la mort prochaine et de l'importance de leurs liens pour traverser cette épreuve qui leur fait perdre leur innocence. </b><span style="text-align: left;"><b><i>" Maman nous disait d'aimer la vie, et surtout de l'aimer tous ensemble." </i>Ils parviennent tous à faire cohabiter </b></span><b>bonheur et douleur morale sans que la religion ne leur soit d'aucun secours puisque cette famille est caractérisée par son scepticisme par rapport à la religion. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Un roman d'atmosphère lumineux, un bijou de tendresse et de poésie, plein de pudeur. Une histoire d'amour, de connivence et de solidarité. </b><b>Une histoire qui s'inscrit dans l'histoire du Québec dont quelques éléments marquants sont cités. </b><b>Un auteur d'une belle humanité que j'adorerais rencontrer.</b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteur</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ZX7VSvgiSAI9kr2hwAP0eQQMGfgj14HQkiT3Q6ABDmEQudDbotdQRJRSsGZPS2pjC995kJKEcVxoxii31WGaeB6bf34VHNIoFNwqHhT_M8fgPRlpi8tq5n1viOcpfyLk71KUw95avQQZ0XJP_RUZ0PdfSgVN93KNPt4Ri7DXZyHfIU-D5a37nspAMUOt/s259/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="259" data-original-width="194" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ZX7VSvgiSAI9kr2hwAP0eQQMGfgj14HQkiT3Q6ABDmEQudDbotdQRJRSsGZPS2pjC995kJKEcVxoxii31WGaeB6bf34VHNIoFNwqHhT_M8fgPRlpi8tq5n1viOcpfyLk71KUw95avQQZ0XJP_RUZ0PdfSgVN93KNPt4Ri7DXZyHfIU-D5a37nspAMUOt/w150-h200/t%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg" width="150" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Jean-François Beauchemin est écrivain depuis près de vingt-cinq ans. Il propose une œuvre pensive, tout aussi lucide que ludique. Il est l’auteur, notamment, du Jour des corneilles (prix France-Québec 2005) et de La Fabrication de l’aube (Prix des libraires 2007).</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-2763297662977950422024-01-25T07:29:00.002+01:002024-01-25T12:16:34.286+01:00Frappabord de Mireille Gagné<p></p><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdRJvUf08_PUtF827lczTfkEu7IlR3J46M2E9Rgz0WollOLRiuanRUfVTzsDgbG-QcVd-pJNAtrlIr1vcoIN88ykCxtepZwt8Pn2D_t4D-TTG2HFhX5SOJJSLwgwS0mfgmPpVLVr2bogoJcvZcutC28AOlKiY_DLcnHm6-tIqPonWNBY9E4lmtZjQEVlsy/s500/9782925141969-475x500-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdRJvUf08_PUtF827lczTfkEu7IlR3J46M2E9Rgz0WollOLRiuanRUfVTzsDgbG-QcVd-pJNAtrlIr1vcoIN88ykCxtepZwt8Pn2D_t4D-TTG2HFhX5SOJJSLwgwS0mfgmPpVLVr2bogoJcvZcutC28AOlKiY_DLcnHm6-tIqPonWNBY9E4lmtZjQEVlsy/s320/9782925141969-475x500-1.jpg" width="213" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP2k4XbqXuebDZx3Ev_8ZSibvad7WPd_h5pnofc_8JSirDuGk7dLTQQPtkWarcfQ2uQGz5fNlOmO04CLP2WS0ITpQLhQj0D1tK-J_1kOuJE6SuKxreLnp0LTsV3Y04EwRCv1pXjZ1PInis9ht7mRQH1aDscw8ibWqSn6iREhDz8tCdqYaWtbGi8x68y4SC/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP2k4XbqXuebDZx3Ev_8ZSibvad7WPd_h5pnofc_8JSirDuGk7dLTQQPtkWarcfQ2uQGz5fNlOmO04CLP2WS0ITpQLhQj0D1tK-J_1kOuJE6SuKxreLnp0LTsV3Y04EwRCv1pXjZ1PInis9ht7mRQH1aDscw8ibWqSn6iREhDz8tCdqYaWtbGi8x68y4SC/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : 17 janvier 2024 chez La Peuplade </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 216</i></b></p><p style="text-align: justify;">Au Québec, frappabord est le nom générique donné à diverses variétés de mouches piqueuses. Surnommées également taon à cheval, mouche à cheval, mouche noire ou mouche à chevreuil, on dit qu'elles frappent d'abord leur victime avant d'arracher une parcelle de peau pour se nourrir de sang.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Une narration au cordeau avec alternance de trois narrations. Le premier fil narratif donne la parole à une frappabord et nous fait vivre son quotidien, ressentir ses envies... une expérience assez unique qui ne me fera plus jamais regarder une mouche ou un moustique de la même façon ! </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le deuxième fil narratif nous présente Théodore autour duquel tourne cette frappabord, c'est un jeune homme qui partage tristement sa vie entre son travail à l'usine, son attirance pour Marguerite et ses visites à son grand-père presque centenaire qui vit une fin de vie bien triste dans un </b><b>établissement spécialisé</b><b>. En bruit de fond, la radio distille des informations anxiogènes sur la canicule et la montée de la violence. A</b><b><span style="text-align: left;">lors que les frappabords se multiplient à l'occasion de cette canicule d'une ampleur inédite, les accès de violence, de rage se multiplient également dans la petite ville où vit Théodore.</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le troisième fil narratif nous renvoie dans la Province du Québec en 1942 où Thomas, un jeune scientifique québecois, a été</b><span style="text-align: left;"><b> enrôlé dans un programme de guerre bactériologique sur Grosse-Ile, dans le fleuve Saint Laurent. C'est un programme top secret développé par les américains, les britanniques et les canadiens qui a pour but de mettre au point une arme bactériologique nouvelle. Un lourd f</b></span><b><span style="text-align: left;">ardeau pèse sur les épaules des scientifiques. <i>"La culpabilité dans chaque cellule",</i> ils sont sous surveillance constante des militaires, soumis au secret absolu, </span></b><span style="text-align: left;"><b>reclus sur cette île au lourd passé car l</b></span><span style="text-align: left;"><b>es immigrants étaient autrefois gardés en quarantaine sur Grosse-Ile. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><b>Une lecture addictive. </b><span style="text-align: left;"><b>Un cri, une alerte sur la folie des humains, des réflexions écologiques importantes. Une très belle découverte.</b></span></p><p><br /></p><p><b>L'auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM5Tet1iZDJQ47rQX2J4n1DP58cqmt_bMbmEEOST1QqKIBIV2-egcQE9Nh970vFWPO5aesoUXKp7iMWlxM-BR_maAwyd5iByOfgPEkaMAbia19tts8prntr04gDA6b705K5hyphenhyphenpkrdoiERsx_3z_Xnp7GnPKCCWLpDquEIbnnUU2eSGrRPQASBsUwqijbPH/s680/MIREILLE_GAGNE_3862_COULEUR_VERTICALE_FO.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM5Tet1iZDJQ47rQX2J4n1DP58cqmt_bMbmEEOST1QqKIBIV2-egcQE9Nh970vFWPO5aesoUXKp7iMWlxM-BR_maAwyd5iByOfgPEkaMAbia19tts8prntr04gDA6b705K5hyphenhyphenpkrdoiERsx_3z_Xnp7GnPKCCWLpDquEIbnnUU2eSGrRPQASBsUwqijbPH/w147-h200/MIREILLE_GAGNE_3862_COULEUR_VERTICALE_FO.webp" width="147" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Mireille Gagné est née à l'Isle-aux-Grues et vit à Québec. Depuis 2010, elle a publié des livres de poésie, de nouvelles et le remarquable roman "Le lièvre d'Amérique" (2020) qui "possède une sagesse universelle, de celle qui se transmet de génération en génération et de laquelle on s'égare trop souvent." (Source : éditeur)</p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-52379142346441074772024-01-12T09:47:00.002+01:002024-03-18T10:47:08.810+01:00La géométrie des possibles d'Edouard Jousselin <p></p><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjii30-8Jm6tA1cEO6CREBNJbLs2T4m68CD7Szy2TSGPOYhLjZ1wwyxZTESNPTgbo0PKwQKHijea1tI8uXMgScUMJQmUSY9asFP-hNlspg3Okkc2gTNf8C2IyCjdGiCndjRPdw_9GUyifs36m3ifMXmTkJSTAWFdQ5N0giIvdSsiInMPnNB1u2lDqYOMyRR/s286/51vwjR4molL._SX195_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="286" data-original-width="195" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjii30-8Jm6tA1cEO6CREBNJbLs2T4m68CD7Szy2TSGPOYhLjZ1wwyxZTESNPTgbo0PKwQKHijea1tI8uXMgScUMJQmUSY9asFP-hNlspg3Okkc2gTNf8C2IyCjdGiCndjRPdw_9GUyifs36m3ifMXmTkJSTAWFdQ5N0giIvdSsiInMPnNB1u2lDqYOMyRR/s1600/51vwjR4molL._SX195_.jpg" width="195" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr2lv0BAREpB9rBi8GXXcULKes9I0VOQo2gIeT24RFfzzP_IazGzqTREwrHTy6pp8Ta-WPmpyEtmRQUGlAUO-cdBEyzpXH-ostXtKok0zfe0Ti4NzbwdtkE-fkYAjK2jt18Kgps-677yD4NWPPPbNVwbtBEjvJoI0T7FM85tGlOfFoWaj_gjPuQYcpdAx4/s100/Coup%20de%20coeur4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="100" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr2lv0BAREpB9rBi8GXXcULKes9I0VOQo2gIeT24RFfzzP_IazGzqTREwrHTy6pp8Ta-WPmpyEtmRQUGlAUO-cdBEyzpXH-ostXtKok0zfe0Ti4NzbwdtkE-fkYAjK2jt18Kgps-677yD4NWPPPbNVwbtBEjvJoI0T7FM85tGlOfFoWaj_gjPuQYcpdAx4/s1600/Coup%20de%20coeur4.png" width="100" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : 3 janvier 2024 chez Rivages</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 608</i></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">Le récit s'ouvre sur un accident mortel impliquant une maserati en novembre 2016, ce n'est que vers le milieu du roman que nous sont révélées les identités des </span><span style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">personnes</span><span style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;"> mises en cause.<span></span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="color: #1b1b1b; font-family: Roboto Slab, serif;"><span style="font-size: 14.56px;">Entretemps, nous rencontrons Isabelle, venue vivre dans le Morvan près de son père pour l'épauler après la mort de sa mère, Isabelle qui est pétrifiée par le regard de son fils Max depuis sa naissance, Lucien héros de la Résistance, compagnon de la libération, assiégé par ses fantômes les soirs de brume, Bruno qui tourne le dos à son avenir tout tracé dans le domaine du vin pour devenir un grand producteur à Hollywood, Jessica une jeune américaine partie de Californie pour Paris laissant derrière elle Ben, étudiant en criminologie amoureux d'elle depuis des années, Candido émigré mexicain, Bill dont la vie bascule un jour d'attentat... Nous côtoyons des cahiers dans un coffre qui recèlent des secrets infamants, des clés USB renseignant des sites pornographiques revendues par Max, une saga de superhéros, des enquêtes menées par le FBI, des crimes sexuels traqués sur le net...</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">Ce roman choral nous plonge dès ses premières pages dans une histoire qu'on ne peut plus lâcher. Une histoire </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">entre deux époques, entre la France et les États-Unis, dans laquelle je ne me suis jamais sentie perdue malgré l'entremêlement de plusieurs fils narratifs. En effet, l'auteur entrecroise très habilement le destin de personnages qui ne sont pas</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;"> destinés à se rencontrer, qui s</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">'effleurent parfois, et dont les parcours vont finir par converger selon une certaine g</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">éométrie des possibles. </b></p><p style="text-align: justify;"><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">La construction est parfaite, les c</b><span style="text-align: left;"><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">hangements d'</b><span style="color: #1b1b1b; font-family: Roboto Slab, serif;"><span style="font-size: 14.56px;"><b>époques, de lieux et de personnages sont très </b></span></span><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">fluides, l'</b></span><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">écriture est limpide sans </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">envolées lyriques. Un</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;"> roman ultra contemporain qui balaye notre époque de 1993 à la période actuelle, du Morvan, ancienne terre de maquis en 1944, du village de Quarré-les-Tombes qui doit son nom aux 112 sarcophages qui entourent son église, des</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;"> d</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">omaines viticoles du bordelais, d'Auxerre et son célèbre club de foot à Los Angeles et ses mirages hollywoodiens.</b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Une chronique édifiante de notre époque avec la téléréalité, les réseaux sociaux, </b></span><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">l'homophobie, le darkweb, la </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">cybercriminalité, le hacking, </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">l'immigration, l'uberisation du travail, </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">le terrorisme, le suprémacisme... une chronique qui s'étale sur </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">des décennies qui ont été marquées par des attentats, ceux du 11 septembre 2001 bien entendu, mais surtout celui d'</b><span style="color: #1b1b1b; font-family: Roboto Slab, serif; text-align: left;"><span style="font-size: 14.56px;"><b>Oklahoma</b></span></span><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;"> en 1995 contre un édifice gouvernemental qui a frappé un des personnages principaux de ce roman.</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">L'auteur fait preuve d'un excellent don d'observation et d'analyse des travers de notre époque, ses personnages sont bien incarnés, les ambiances restituées avec justesse et réalisme (école de commerce, émission littéraire, émission de téléréalité...), et son histoire est très bien ficelée. </b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; text-align: left;">Un texte très romanesque, complètement ancré dans notre époque, un</b><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"> rythme qui ne faiblit à aucun moment des 600 pages, une lecture qui devient vite très addictive.</b></p><p style="text-align: justify;"><b style="color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Citations</b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" Les réseaux sociaux sont des juges puissants, chacun y dispose d'une balance et d'un glaive mais n'utilise que l'arme blanche et froide." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" A quoi ressemblent les hommes quand ils s'assoient à la table des femmes puissantes, à la table des femmes de leur siècle ?" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">" Les batailles de l'âme sont longues. Elles s'enlisent en conflits gelés. Et aucune victoire n'en signe la fin." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>L'auteur</b></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFjPVpSXlH26Y88cMsk0NHo7MIo4hqVAzplwUyJ7r-0mWsmUNyaG781I7Ek9biTQyYRzXz7fnxzQejBe0e45SV8OFGTY_bbOmwHZD3E1jbJyer4uYUmOdoAVbttcixm3MluJ0fMW6UC8bLrPdNUTISzw-Q4wM5FjWdVhfRCh2bfGWZYxsDRcj5mJMosuzZ/s554/AVT_douard-Jousselin_4874.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="554" data-original-width="398" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFjPVpSXlH26Y88cMsk0NHo7MIo4hqVAzplwUyJ7r-0mWsmUNyaG781I7Ek9biTQyYRzXz7fnxzQejBe0e45SV8OFGTY_bbOmwHZD3E1jbJyer4uYUmOdoAVbttcixm3MluJ0fMW6UC8bLrPdNUTISzw-Q4wM5FjWdVhfRCh2bfGWZYxsDRcj5mJMosuzZ/w144-h200/AVT_douard-Jousselin_4874.webp" width="144" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Edouard Jousselin est né à Montargis en 1989. Il a publié son premier roman "Les Cormorans" en 2020. ( Source : éditeur )</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-24364938123971333572024-01-09T16:58:00.007+01:002024-01-09T17:06:19.056+01:00Mon année lecture 2023<p><span style="text-align: justify;">2023 aura encore été une très belle année de lecture avec environ 150 livres lus, essentiellement des romans. J'ai été moins régulière cette année dans la publication de mes chroniques, quelques uns n'ont pas été chroniqués sur ce blog. </span></p><p><span style="text-align: justify;">J'ai choisi de vous présenter </span><b style="text-align: justify;">les textes qui m'ont particulièrement marquée</b><span style="text-align: justify;"> cette année soit 57 titres, environ un tiers de l'ensemble de mes lectures ce qui prouve que mes choix de lecture sont de plus en plus ciblés.</span></p><p><span style="text-align: justify;"> </span><span style="text-align: justify;">J'aime autant suivre mes auteurs chouchous que découvrir de nouveaux talents et l'année 2023 a été riche en nouvelles découvertes.</span></p><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div><div style="text-align: justify;"><a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u><b>Une petite incursion très concluante en littérature étrangère</b></u><div style="text-align: left;"><div><ul><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/04/la-petite-fille-de-bernhard-schlink.html">La petite-fille</a> de Bernhard Schlink</li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/nos-curs-disparus-de-celeste-ng.html">Nos cœurs disparus</a> de Celeste Ng</li><li>En dehors de la gamme d'Anne Cathrine Bomann</li><li>A prendre ou à laisser de Lionel Shriver</li><li>La sentence de Louise Erdrich</li></ul></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0Fw1yX6FU8UK5BDmHWdllkC0HmKg_YUiRh68CUDEqDvUmLmpNZMneaKkADePlnp5KZ4ouexI9mwwm8tT0TuZUBtpBdhSQI4-UgYEmAXgw40Sw4VEijQ_4vuKbkKysRXkSrA7Zf7MEgbXeYm8tb1g_7TcQgT-8xXVIw_ls-OfGgESlbUbjYpqDNE1zjlOK/s589/1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="187" data-original-width="589" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0Fw1yX6FU8UK5BDmHWdllkC0HmKg_YUiRh68CUDEqDvUmLmpNZMneaKkADePlnp5KZ4ouexI9mwwm8tT0TuZUBtpBdhSQI4-UgYEmAXgw40Sw4VEijQ_4vuKbkKysRXkSrA7Zf7MEgbXeYm8tb1g_7TcQgT-8xXVIw_ls-OfGgESlbUbjYpqDNE1zjlOK/s16000/1.png" /></a></div><br /><div><br /></div><div style="text-align: left;"><u style="text-align: justify;"><b>La découverte d'auteurs dont les romans m'ont largement séduite et que je vais suivre désormais</b></u></div></div></div><div style="text-align: justify;"><ul><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/lamour-de-francois-begaudeau.html" style="text-align: left;">L'amour</a><span style="text-align: left;"> de François Bégaudeau </span></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/naufrage-de-vincent-delecroix.html">Naufrage</a> de Vincent Delecroix </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/le-livre-de-la-rentree-de-luc-chomarat.html">Le Livre de la rentrée</a> de Luc Chomarat </div></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/11/la-derniere-photo-de-franck-courtes.html">La dernière photo</a> de Franck Courtès </div></li><li><div style="text-align: left;">A pied d'œuvre de Franck Courtès </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/10/humus-de-gaspard-koenig.html" style="text-align: left;">Humus</a><span style="text-align: left;"> de Gaspard Koenig </span> </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/02/un-grand-bruit-de-catastrophe-de.html" style="text-align: left;">Un grand bruit de catastrophe</a><span style="text-align: left;"> de Nicolas Delisle-L'Heureux</span></div></li></ul></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilMvxCtZXYa1Tx-UxfrJ6ILF9m9VrC9EUG76DlE3sT8qwrYE-TNjtosRANqzejGrJmEYbZF9G4mm4vFHOMGEOB4SpL_bxAgnsQWpV9J5EYVs1B-gNgxjHN3u5oHH1L39wkW2Jp72Qkzg3Q0SBxB86Ensc07QIn7SSmwp_rh5JHvCDuDJmxGWIfLul20ppB/s474/2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="474" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilMvxCtZXYa1Tx-UxfrJ6ILF9m9VrC9EUG76DlE3sT8qwrYE-TNjtosRANqzejGrJmEYbZF9G4mm4vFHOMGEOB4SpL_bxAgnsQWpV9J5EYVs1B-gNgxjHN3u5oHH1L39wkW2Jp72Qkzg3Q0SBxB86Ensc07QIn7SSmwp_rh5JHvCDuDJmxGWIfLul20ppB/s16000/2.png" /></a></div><br /><div><div style="text-align: justify;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div></div><div style="text-align: justify;"><u><b>Des auteurs que j'affectionne tout particulièrement et qui ne m'ont pas déçue avec leur cuvée 2023</b></u></div><div><ul><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/07/veiller-sur-elle-de-jean-baptiste.html">Veiller sur elle</a> de Jean-Baptiste Andréa</div></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/en-garde-damelie-cordonnier.html">En garde</a> d'Amélie Cordonnier</li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/la-memoire-delavee-de-nathacha-appanah.html">La mémoire délavée</a> de Nathacha Appanah</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/lenrage-de-sorj-chalandon.html">L'Enragé</a> de Sorj Chalandon</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/02/fille-en-colere-sur-un-banc-de-pierre.html">Fille en colère sur un banc de pierre</a> de Véronique Ovaldé</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/01/le-bureau-declaircissement-des-destins.html">Le bureau d'éclaircissement des destins</a> de Gaëlle Nohant</div></li><li><div>L'enfant dans le taxi de Sylvain Prudhomme </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/les-ciels-furieux-dangelique-villeneuve.html">Les ciels furieux</a> d'Angélique Villeneuve</div></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/01/un-jour-ma-fille-disparu-dans-la-nuit.html">Un jour, ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau</a> de Stéphanie Kalfon</li><li><div>Le jour et l'heure de Carole Fives </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/01/les-chemins-dexil-et-de-lumiere-de.html">Les chemins d'exil et de lumière </a>de Céline Lapertot</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/01/ceci-nest-pas-un-fait-divers-de.html">Ceci n'est pas un fait divers</a> de Philippe Besson</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/02/des-lendemains-qui-chantent-dalexia.html">Des lendemains qui chantent</a> d'Alexia Stresi</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/02/les-sources-de-marie-helene-lafon.html">Les Sources</a> de Marie-Hélène Lafon</div></li><li><div>Un puma dans le cœur de Stéphanie Dupays</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/la-foudre-de-pierric-bailly.html">La foudre</a> de Pierric Bailly</div></li><li><div>Les Fleurs d'hiver d'Angélique Villeneuve</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/05/un-honnete-homme-disabelle-flaten.html">Un honnête homme</a> d'Isabelle Flaten</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/10/rocky-dernier-rivage-de-thomas-gunzig.html">Rocky, dernier rivage</a> de Thomas Gunzig</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/goldman-divan-jablonka.html">Goldman</a> d'Ivan Jablonka</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/une-facon-daimer-de-dominique-barberis.html">Une façon d'aimer</a> de Dominique Barbéris </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/le-grand-feu-de-leonor-de-recondo.html">Le grand feu</a> de Léonor de Récondo</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/mon-enfant-ma-sur-deric-fottorino.html">Mon enfant, ma sœur</a> d'Eric Fottorino</div></li><li><div>Reste d'Adeline Dieudonné</div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/hotel-de-la-folie-de-david-le-bailly.html">Hôtel de la Folie</a> de David Le Bailly </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/03/crepuscule-de-philippe-claudel.html">Crépuscule</a> de Philippe Claudel </div></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/panorama-de-lilia-hassaine.html">Panorama</a> de Lilia Hassaine</li><li>Le château des rentiers d'Agnès Desarthe</li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/sarah-susanne-et-lecrivain-deric.html">Sarah, Susanne et l'écrivain</a> d'Eric Reinhardt </li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/03/le-grand-saut-de-thibaut-berard.html">Le Grand Saut</a> de Thibaut Bérard</li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/02/au-revers-de-la-nuit-de-cecile-balavoine.html">Au revers de la nuit</a> de Cécile Balavoine </div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/le-grand-secours-de-thomas-b-reverdy.html">Le grand secours</a> de Thomas B. Reverdy</div></li></ul><div><br /></div></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjngyRC_kRpnMuDniESJpx66WR38auIawXO-FeHos50RUNAVQ7T-D7ceYqsdL8OKLD_tfHaDZwK5Xy6so5LZ382I_C1pjCTYNVAzrdP1UlRhbcN5V6ToZIMWXns9dbuAk_cryKbiwzqMYQOCCnOSdB4cUUn1PGZup76w5PIWS3cy1X-2-PlKl87Z-X4t7lM/s1225/5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1225" data-original-width="589" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjngyRC_kRpnMuDniESJpx66WR38auIawXO-FeHos50RUNAVQ7T-D7ceYqsdL8OKLD_tfHaDZwK5Xy6so5LZ382I_C1pjCTYNVAzrdP1UlRhbcN5V6ToZIMWXns9dbuAk_cryKbiwzqMYQOCCnOSdB4cUUn1PGZup76w5PIWS3cy1X-2-PlKl87Z-X4t7lM/s16000/5.png" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;"><u style="text-align: justify;"><b>Des premiers romans remarquables</b></u></div></div><div><div style="text-align: justify;"><ul><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/ce-que-je-sais-de-toi-deric-chacour.html" style="text-align: left;">Ce que je sais de toi</a><span style="text-align: left;"> d'Eric Chacour</span></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/triste-tigre-de-neige-sinno.html">Triste tigre</a> de Neige Sinno</div></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/01/lenfant-riviere-disabelle-amonou.html">L'enfant rivière</a> d'Isabelle Amonou</div></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/02/client-mystere-de-mathieu-lauverjat.html">Client mystère</a> de Mathieu Lauverjat</li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/lheure-des-femmes-dadele-breau.html">L'heure des femmes</a> d'Adèle Bréau</div></li><div><b></b></div><div><div></div></div><li><span style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/01/incendie-blanc-dantoine-catel.html">Incendie blanc</a> d'Antoine Catel</span></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/03/lallegement-des-vernis-de-paul-saint.html">L'allègement des vernis</a> de Paul Saint Bris</div></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/03/le-gardien-de-teheran-de-stephanie-perez.html">Le gardien de Téhéran</a> de Stéphanie Perez</div></li><li><div style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/10/au-sol-de-charlotte-milandri.html">Au sol</a> de Charlotte Milandri </div></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/08/le-diplome-damaury-barthet.html" style="text-align: left;">Le diplôme</a><span style="text-align: left;"> d'Amaury Barthet</span></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/06/de-minuit-minuit-de-sara-mychkine.html" style="text-align: left;">De minuit à minuit</a><span style="text-align: left;"> de Sara Mychkine</span></li><li><div><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/la-colere-et-lenvie-dalice-renard.html">La Colère et l'Envie</a> d'Alice Renard</div></div></li><li><div><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/petites-choses-de-benoit-coquil.html">Petites choses</a> de Benoît Coquil</div></li></ul><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtHiX1ayCjOPRmTOuc0mUsZThdz08rsOoWr-xvkuop6OgtGt4tPSX-ptrzNdqSvSQXDDIi9QQPZxICVHk3gzx_CXnZdyoVy34CXRkwDd8PqRRESiMEL8WjD4MZmz6XHokIwxW84JU1t_wohBxry0DPoXHtogwEFZDAM_U47Dp3J4GTVBmYBcA-JTQbbVjC/s589/3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="532" data-original-width="589" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtHiX1ayCjOPRmTOuc0mUsZThdz08rsOoWr-xvkuop6OgtGt4tPSX-ptrzNdqSvSQXDDIi9QQPZxICVHk3gzx_CXnZdyoVy34CXRkwDd8PqRRESiMEL8WjD4MZmz6XHokIwxW84JU1t_wohBxry0DPoXHtogwEFZDAM_U47Dp3J4GTVBmYBcA-JTQbbVjC/s16000/3.png" /></a></div><br /><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><div><div>Une année de lectures comporte aussi <b>de grosses déceptions</b>, ce fut le cas pour moi avec certains de mes auteurs chouchous... Cela ne m'empêchera pas de les retrouver avec plaisir avec un autre de leurs titres.<br /></div><ul><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/10/chaleur-humaine-de-serge-joncour.html" style="text-align: left;">Chaleur humaine</a><span style="text-align: left;"> de Serge Joncour</span></li><li><span style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/04/les-brisants-de-vanessa-bamberger.html">Les brisants</a> de Vanessa Bamberger</span></li><li><span style="text-align: left;">Le silence des pères de Rachid Benzine</span></li><li><span style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/western-de-maria-pourchet.html">Western</a> de Maria Pourchet </span></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/sauvage-de-julia-kerninon.html" style="text-align: left;">Sauvage</a><span style="text-align: left;"> de Julia Kerninon</span></li><li><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/10/valse-russe-de-nicolas-delesalle.html" style="text-align: left;">Valse russe</a><span style="text-align: left;"> de Nicolas Delesalle </span></li><li><span style="text-align: left;">Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour</span></li><li>La Mer de la Tranquillité d'Emily St John Mandel </li><li><span style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/a-ma-sur-et-unique-de-guy-boley.html">A ma sœur et unique</a> de Guy Boley</span></li><li><span style="text-align: left;"><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/le-chien-des-etoiles-de-dimitri-rouchon.html">Le Chien des étoiles</a> de Dimitri Rouchon-Borie </span></li></ul><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO7W5ZKgvy0aBBeTuoiMTdL6aPKBxXhSrAHEGo1cqB0ePDkdA1eo5aoJhFUjyCdzGATN17XboGdp_gGuymrxdcj2g2Pe3p28To1Ug2J14FbljPQOyZtoE6vQjjpYUIDkSKVXw9DZSOrNJyRWQXJoRFO1ZfB3tPrn3Z84atQyiWC8_44RIdj8OpQrHfupJJ/s589/4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="589" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO7W5ZKgvy0aBBeTuoiMTdL6aPKBxXhSrAHEGo1cqB0ePDkdA1eo5aoJhFUjyCdzGATN17XboGdp_gGuymrxdcj2g2Pe3p28To1Ug2J14FbljPQOyZtoE6vQjjpYUIDkSKVXw9DZSOrNJyRWQXJoRFO1ZfB3tPrn3Z84atQyiWC8_44RIdj8OpQrHfupJJ/s16000/4.png" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div></div></div></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Et maintenant place à 2024 et aux surprises que cette nouvelle année va nous réserver.</span></div></div><br />Très bonne année à tous et toutes !!!</div>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-22814141770220218182023-11-25T15:20:00.000+01:002023-11-25T15:20:46.223+01:00La dernière photo de Franck Courtès <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgCj4nQ9coxyklpftbVrC7BxUXn9DaKwQ6T0M5KxFb4Y08spQubccBMQbUBRN_XbriRjfAyPJmTNqkNu7NzgH0UdSNTsk2rD1XMzpzkH0vTEZ_fk0ODTjDFEKLzTDDpvDhNur8Y92_2yGbEQRurGv9bFc3STsfw3YxCbPQnNkcI7YOhUM1-WVyQzulRV2f/s308/41B6FmNNZlL._SX195_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="308" data-original-width="195" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgCj4nQ9coxyklpftbVrC7BxUXn9DaKwQ6T0M5KxFb4Y08spQubccBMQbUBRN_XbriRjfAyPJmTNqkNu7NzgH0UdSNTsk2rD1XMzpzkH0vTEZ_fk0ODTjDFEKLzTDDpvDhNur8Y92_2yGbEQRurGv9bFc3STsfw3YxCbPQnNkcI7YOhUM1-WVyQzulRV2f/s1600/41B6FmNNZlL._SX195_.jpg" width="195" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilJwYGU5tPUiCbtD3EXkU6gYYZTtd2oJuKSzfMZebOPSyEUgAVxDCufJIlS3OG1T4chzFnke5DbtVhMehv2Y4XCUxbQ8j7rAMl9Luc6QZERuBsTzVKisvG-oXX7CculOAt0UApN4uDBbnrrb9MI-6R3POpnsmL7I86ncKqyDDX8SInajYmFt8_wnfyZJJL/s105/5%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilJwYGU5tPUiCbtD3EXkU6gYYZTtd2oJuKSzfMZebOPSyEUgAVxDCufJIlS3OG1T4chzFnke5DbtVhMehv2Y4XCUxbQ8j7rAMl9Luc6QZERuBsTzVKisvG-oXX7CculOAt0UApN4uDBbnrrb9MI-6R3POpnsmL7I86ncKqyDDX8SInajYmFt8_wnfyZJJL/s1600/5%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : avril 2018 chez J.C. Lattès</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 300</i></b></p><p><b><i>" L'art est un courage"</i></b></p><p style="text-align: justify;"><i>" <b>La photographie était ma raison d'être. J'étais photographe. J'ai été extrêmement photographe, passionnément photographe, hanté par la photographie. Mon amour immodéré s'est mué en une haine qui n'a d'égale que celle d'un amant trahi.</b>" </i></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">De nature sauvage, épris de solitude, Franck Courtès s'est découvert à vingt-deux ans une passion pour la photographie. Doté d'un talent qui sera vite reconnu, il devient p</span><span style="text-align: left;">hotographe de presse, spécialisé dans les portraits de célébrités, h</span><span style="text-align: left;">ommes politiques, écrivains, chanteurs, acteurs..., </span><span style="text-align: left;">répondant à des c</span><span style="text-align: left;">ommandes de magazines, de journaux, de maisons de disques et d'entreprises diverses. </span><span style="text-align: left;">Son appareil photo lui a permis de vaincre sa timidité et d'acquérir la confiance en lui qui lui manquait</span><i>" Je photographiais la politique, la littérature, la peinture, la musique, le sport, les métiers rares, l'entreprise, les puissants, les anxieux, les méchants." <span></span></i></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Dégoûté par les commandes d'i<span style="text-align: left;">mages commerciales stéréotypées, </span>Franck Courtès en est venu à détester ce métier qu'il a exercé pendant vingt-six ans, son amour immodéré pour la photo s'est transformé en haine. </p><p style="text-align: justify;"><b>Franck Courtès est u</b><b>n homme entier qui, dans son métier de photographe, refusait la mise en scène, la photographie de surface. Il voulait </b><b>établir une certaine complicité avec son modèle pour ensuite en </b><b>faire un</b><b> portrait qui dégageait quelque chose de moins maîtrisé de sa part, de plus vulnérable. <i>"Un portrait n'est pas seulement le fruit d'une rencontre entre un homme et un photographe mais bien plutôt l'addition de deux volontés, le désir de fusionner un instant." </i></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: justify;">C'était un photographe pour qui la photo servait à raconter le monde mais aussi à révéler des émotions devant des choses parfois banales, un photographe qui s<span style="text-align: left;">'attachait à la beauté de la photo, à son aspect artistique, à son pouvoir poétique et pas seulement à son aspect documentaire. Franck Courtès cherchait à faire un portrait qui racontait la personne photographiée, qui en recherchait la vérité, en complet décalage avec une société de l'image qui voulait montrer tout le monde à son avantage dans un monde où la photo était devenue essentiellement publicitaire. </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Franck Courtès se révèle comme un homme humble qui parsème son récit de touches d'autodérision bien dosées, jamais trop appuyées, il raconte son manque de culture lié à une </b><b style="text-align: left;">scolarité médiocre, son désir d'en savoir plus sur les personnes qu'il doit photographier.</b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>J'ai aimé son honnêteté quand il reconnaît avoir ressenti le côté grisant de son travail qui allait pourtant à l'encontre de sa nature et de ses aspirations.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><b>Franck Courtès a photographié de très nombreuses célébrités, son livre pourrait être un ramassis d'anecdotes croustillantes, ce n'est pas le cas. Il nous fait juste part de souvenirs qui lui sont plus ou moins agréables, de la détestable Catherine Tasca au merveilleux Modiano...</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Franck Courtès a rapidement ressenti un malaise lié à la vacuité de son travail. La compromission n'ayant jamais été possible pour lui, sa volonté de défendre sa <span style="text-align: left;">liberté et sa créativité ne pouvait que le mener à l'abandon de ce métier dont il nous dévoile les faces cachées, </span>la condescendance de certains de ses modèles, le t</b><span style="text-align: left;"><b>emps ridiculement court accordé à la prise de vue de personnalités après que le journaliste ait terminé son interview, le mépris envers le travail du photographe. Il d</b></span><b>émystifie complètement ce métier, source pour lui de multiples frustrations et humiliations.</b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b style="text-align: justify;">Le tout est écrit d'une plume tellement alerte et belle qu'on ne peut qu'être ravis que Franck Courtès se soit lancé dans l'écriture, il y a </b></span><b>trouvé un autre moyen de s'exprimer, pour notre plus grand bonheur. </b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Citations</b></p><p style="text-align: justify;">" Je ne jugeais pas de l'importance d'une image en fonction de son sujet. Je ne faisais pas de différence fondamentale entre photographier le président de la République et un escargot." </p><p style="text-align: justify;">" On m'imaginait couvert de la poussière des stars que j'avais côtoyées, mais je ne l'étais pas plus qu'un passager sortant d'un avion n'est couvert de ciel."</p><p style="text-align: justify;">" Un photographe réussit d'autant mieux son portrait qu'il sait désarmer son sujet." </p><p style="text-align: justify;">" Lorsqu'elles étaient soumises au regard de l'objectif, une métamorphose déconcertante s'emparait de certaines femmes. Leur sensualité dépassait alors tout ce que j'avais connu dans ma vie amoureuse. Par la lentille de mon objectif se dévoilait une intimité qu'aucun mariage ne pouvait égaler."</p><p style="text-align: justify;">" Les mises en scène interdisent tout sentiment de vérité et brouillent l'imaginaire. Un boucher posant avec un gigot raconte le boucher, pas l'homme, et l'on ne peut saisir ce qui l'a conduit à faire ce métier."</p><p style="text-align: justify;">" Ecrire n'est pas considéré comme un véritable métier."</p><p style="text-align: justify;">" Après des milliers de rendez-vous avec des inconnus, il m'en reste à honorer, celui avec moi-même. Ce qui passe pour une lubie ou un caprice, voire un enfantillage, il sonne pour ma part comme l'impératif d'une vocation littéraire."</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteur</b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQP5r_L7lymflRasqoSCl0xgRbL94mGmmXhNLNZQ3X_jIOZvOLc0nG94QJ9wVjGtVX1NXmISZXrkP5TSwED1NdYfKsNlISz-tw_wP_A03TltmeTy3-gEhkjb0ZXCH7IrXV2tBPq97wXBQr0GDb2Koxd_04qesf5fLiTOqdPshAda7V5aM19elRg0GxU1pE/s4347/COURTES%20Franck%20Photo%202023%20Francesca%20Mantovani%C2%AEGallimard_87A9538.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2883" data-original-width="4347" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQP5r_L7lymflRasqoSCl0xgRbL94mGmmXhNLNZQ3X_jIOZvOLc0nG94QJ9wVjGtVX1NXmISZXrkP5TSwED1NdYfKsNlISz-tw_wP_A03TltmeTy3-gEhkjb0ZXCH7IrXV2tBPq97wXBQr0GDb2Koxd_04qesf5fLiTOqdPshAda7V5aM19elRg0GxU1pE/w200-h133/COURTES%20Franck%20Photo%202023%20Francesca%20Mantovani%C2%AEGallimard_87A9538.jpg" width="200" /></a></div><br />Franck Courtès fut photographe pendant vingt ans. Il est l'auteur chez Lattès d'un recueil de nouvelles très remarqué, "Autorisation de pratiquer la course à pied" (Prix de la Société des Gens de Lettres 2013) et de deux romans, "Toute ressemblance avec le père" (2014) et " Sur une majeure partie de la France" (2016). (Source : éditeur)<p></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-71685039160568662902023-10-31T09:29:00.001+01:002023-10-31T09:29:31.533+01:00La Mer de la Tranquillité d'Emily St John Mandel <p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcqQvdouFFRX-MWomVW1aRlUJD7tAoC50V1kRN7uCYrUMyWzZShGmH__t8EKalU3J4ksF13a4ARBnEiYj6CCke1lw5Zr0jIU1YMVJCcjss_c00NxjZ2GhldxhbDYtaMBVsxtugiHCBo983qfuthiAnqiF-vr170P4tb52ClhjgSym_gwVJIPk48IRBVlHT/s322/9782743660499.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="322" data-original-width="220" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcqQvdouFFRX-MWomVW1aRlUJD7tAoC50V1kRN7uCYrUMyWzZShGmH__t8EKalU3J4ksF13a4ARBnEiYj6CCke1lw5Zr0jIU1YMVJCcjss_c00NxjZ2GhldxhbDYtaMBVsxtugiHCBo983qfuthiAnqiF-vr170P4tb52ClhjgSym_gwVJIPk48IRBVlHT/s320/9782743660499.jpg" width="219" /></a><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3l3w1z0aTHmo2oItj9gLV-qAp8TcWBGKgNcubA7WTi2aEG95XAybstlTLUyr0FgTvwVWlisbhPNgn566A3zmi9PY0COfm_7Rv1wPRnNFMNmKGO-x6Zngpmf-S7PM7wFo2O1r5Zu28dxguvYwLogFNnEKWN_XC7MIYhAmGLwjgRY5rjww3mnLciCbM8ZJH/s105/3%20coeurs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3l3w1z0aTHmo2oItj9gLV-qAp8TcWBGKgNcubA7WTi2aEG95XAybstlTLUyr0FgTvwVWlisbhPNgn566A3zmi9PY0COfm_7Rv1wPRnNFMNmKGO-x6Zngpmf-S7PM7wFo2O1r5Zu28dxguvYwLogFNnEKWN_XC7MIYhAmGLwjgRY5rjww3mnLciCbM8ZJH/s1600/3%20coeurs.png" width="105" /></a></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : aout 2023 chez Rivages</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 300</i></b></p><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;"><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Traduction de l'anglais (Etats-Unis)</i></b> : Gérard De Cherge</i></b></p><p style="text-align: justify;">Que est cet étrange phénomène qui semble se produire à diverses époques et toujours de la même façon ? Dans les bois de Caiette, au nord de l'île de Vancouver, des gens entendent une berceuse jouée au violon, accompagnée d'un bruissement évoquant un engin volant qui décolle. L'expérience est intense mais brève, au point que l'on pourrait croire à une hallucination.</p><p style="text-align: justify;">En 2401, sur une des colonies lunaires, l'institut du Temps veille à la cohésion temporelle de l'univers. Une brillante physicienne nommée Zoey s'interroge sur des anomalies qui la perturbent. Le monde tel qu'il existe ne serait-il qu'une hallucination ? <span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Nous suivons l'histoire d'un exilé rentier auteur d'une lettre en 1912, du clip étrange d'un vidéaste en 2020, d'un violoniste dont la musique est évoquée </b><b>en 2203 </b><b>par une romancière qui effectue une tournée promotionnelle sur la Terre au moment où une pandémie éclate. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteure nous propose un futur où la lune est colonisée avec des quartiers sous dôme </b>à <b>l'</b><span style="text-align: left;"><b>atmosphère générée artificiellement, elle ne nous noie pas dans des détails technologiques mais sait créer une ambiance comme dans ses précédents romans.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold; text-align: left;">L'intrigue est bien ficelée et la construction brillante mais la l</span><span style="font-weight: bold; text-align: left;">ecture de ce roman de science fiction nécessite une attention assez soutenue car les personnages, les fils narratifs et les époques sont malicieusement entremêlés par l'auteure</span><span style="text-align: left;"><b>. Parfois déroutant, ce roman sur le thème du voyage dans le temps est assez peu original et nettement moins marquant que Station Eleven. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>L'auteure </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD0aQPWDpzJYWx-VRiAbsac4wSE1LZUaiycYfAlFPNLCK_kscVzt3HGOSGD15xG61Plxl1T51f1VNmECkxeInQbltUgzL3t4vb7rjz3sh0IOw6UZfqAqA14PybNYm5jOf9Pxwis-UNq5zqqb5WAKpoh0_5Jo3B0teGjR12otWUoPqUyJe7_Pt-EF9okru9/s520/AVT_Emily-St-John-Mandel_7792.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="384" data-original-width="520" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD0aQPWDpzJYWx-VRiAbsac4wSE1LZUaiycYfAlFPNLCK_kscVzt3HGOSGD15xG61Plxl1T51f1VNmECkxeInQbltUgzL3t4vb7rjz3sh0IOw6UZfqAqA14PybNYm5jOf9Pxwis-UNq5zqqb5WAKpoh0_5Jo3B0teGjR12otWUoPqUyJe7_Pt-EF9okru9/w200-h148/AVT_Emily-St-John-Mandel_7792.webp" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Emily St John Mandel est une romancière canadienne anglophone. Son roman "Station Eleven", publié en 2014, a été finaliste du National Book Award 2014.</div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Lus de cette auteure </b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTHsKUaWOVTq8kma7mKBZsY8cEF7XS35yR4f3H38r42NcNKyYsbxxWxIwKyFX5ocCospIJtV_8Lhhpflk8fz-sSItF2JFfThzGFfPJ635SWcG4bV6dQuDuusMIwelNMmGrbPaqVYuWxDz6So2xmBvUemV5GP201_FAqiNGQcN8ocgbtC7X6XAZNL0EtRkn/s1000/41AsX2DzJPL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="688" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTHsKUaWOVTq8kma7mKBZsY8cEF7XS35yR4f3H38r42NcNKyYsbxxWxIwKyFX5ocCospIJtV_8Lhhpflk8fz-sSItF2JFfThzGFfPJ635SWcG4bV6dQuDuusMIwelNMmGrbPaqVYuWxDz6So2xmBvUemV5GP201_FAqiNGQcN8ocgbtC7X6XAZNL0EtRkn/w138-h200/41AsX2DzJPL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="138" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz-tTz86NI7lH93E5YoUewxcPMUW7j88H3m_Ze7t4ZnF5ud0TUdZPOXklGFsqjwvZZma5wxxMPnoMOK5sLMutZbVCBH_630sQsm0HqOaOcfD3ofuTN19oFnrf7c2qUKZ28PbFI4iCNYN2rmA-KZ_4l3N1VvVs3y-RQBUYfvznTWHfn5qPaby1C50f8GJkF/s500/9782743637552-fr.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="341" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz-tTz86NI7lH93E5YoUewxcPMUW7j88H3m_Ze7t4ZnF5ud0TUdZPOXklGFsqjwvZZma5wxxMPnoMOK5sLMutZbVCBH_630sQsm0HqOaOcfD3ofuTN19oFnrf7c2qUKZ28PbFI4iCNYN2rmA-KZ_4l3N1VvVs3y-RQBUYfvznTWHfn5qPaby1C50f8GJkF/w136-h200/9782743637552-fr.jpg" width="136" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2017/03/station-eleven-demily-st-john-mandel.html">ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-18931673347652303862023-10-30T09:12:00.004+01:002023-10-30T09:12:21.521+01:00Les amants du Lutetia d'Emilie Frèche <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKw7B7cPyU5SUQ2F0cqCeHsm9_dPJPZjs0mOCSbWK3K9mn6xxFwu7ltPMz7pGW-hl6nBdqZo1EG1A3uq6VX4a4t3Haw9-VN_HSaAXkNQoRZXZYgzdDl3hOX9AMUxzSH8pl2_xyKt9BuY7cG7Ah62pQvQYy_xLJtqkbY1ypy7uMohhvURKuU4TmO5HbMyJ3/s800/9782226481160-j.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="546" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKw7B7cPyU5SUQ2F0cqCeHsm9_dPJPZjs0mOCSbWK3K9mn6xxFwu7ltPMz7pGW-hl6nBdqZo1EG1A3uq6VX4a4t3Haw9-VN_HSaAXkNQoRZXZYgzdDl3hOX9AMUxzSH8pl2_xyKt9BuY7cG7Ah62pQvQYy_xLJtqkbY1ypy7uMohhvURKuU4TmO5HbMyJ3/s320/9782226481160-j.jpg" width="218" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7H6pvKh2A2QZHtZ5cNCWGgJ7T04xput1wNNr-6Hs_Dgd06Wr_I1O7VpNX6je3yRUXkEmWo_zhyswiLTAwYBcuX1sGJbjgi1nUyHQ3lmoYXojyun_-8HfFOn866bGAZdLkFSuZDEU6cxVjlAEEiJp_FQxq_tMo3z6EBxQgflfPdPPwf8EwHY2GKUjmjdqC/s105/3%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7H6pvKh2A2QZHtZ5cNCWGgJ7T04xput1wNNr-6Hs_Dgd06Wr_I1O7VpNX6je3yRUXkEmWo_zhyswiLTAwYBcuX1sGJbjgi1nUyHQ3lmoYXojyun_-8HfFOn866bGAZdLkFSuZDEU6cxVjlAEEiJp_FQxq_tMo3z6EBxQgflfPdPPwf8EwHY2GKUjmjdqC/s1600/3%20coeurs.png" width="105" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: left;"><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : aout 2023 chez Albin Michel</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 384</i></b></p><p style="text-align: justify;">Un matin, un garçon d’étage de l’hôtel Lutetia, découvre un couple d’octogénaires, main dans la main, endormis pour l’éternité.</p><p style="text-align: justify;">Ce geste ultime et romantique, cette liberté qu’ils n’ont pas hésité à s’offrir a certes du panache, mais Ezra et Maud, âgés respectivement de <span style="text-align: left;">88 et 86 ans,</span> ont-ils pensé à leur fille Eléonore qu’ils laissent en proie à l’incompréhension et au chagrin ? Ont-ils seulement pensé à elle en planifiant leur mort spectaculaire, leur funérailles extravagantes, le legs compliqué de leur maison des Bulles à Ramatuelle ?<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Ultime coup d’éclat d’un couple de publicitaires, vendeurs de rêves, incarnations vibrantes des dernières décennies euphoriques du XXe siècle ou témoignage d’amour maladroit, absurde, tapageur mais d’amour malgré tout ?</p><p style="text-align: justify;"><b>Dans ce roman Emilie Frèche s'est inspirée du suicide d'un couple d'octogénaires en 2013. El</b><b>le centre son roman sur le point de vue d'Eléonore, la fille unique de ce couple. Ezra et Maud se sont donné la mort e</b><span style="text-align: left;"><b>n tenue de soirée dans une chambre d'un palace parisien hautement symbolique, chargé d'histoire, ils ont été découverts main dans la main la tête dans un sac plastique. Le couple a soigneusement pensé sa mort, comme un ultime coup de pub. </b></span></p><p style="text-align: justify;"><b>C'est un couple qui évoluait dans le monde ultra privilégié des publicitaires en vogue, un c</b><span style="text-align: left;"><b>ouple qui avait fait fortune dans la publicité à la manière d'un certain Jacques Séguéla, un c</b></span><span style="text-align: left;"><b>ouple à deux têtes vivant dans une bulle hermétique à leur propre fille, un couple dont leur fille s'est toujours sentie plus ou moins étrangère car elle n</b></span><span style="text-align: left;"><b>'a jamais vraiment eu de place dans leur histoire. </b></span><b>Ezra et Maud n'</b><span style="text-align: left;"><b>existaient pas en tant qu'individus, ils n'avaient aucune vie propre, ils partageaient tout </b><i><b>"Enfermés dans une cage verrouillée à triple tour, mes parents n'avaient pas d'autre choix que de s'entre-dévorer."</b></i></span></p><p style="text-align: justify;"><b>Emilie Frèche nous détaille les réactions d'Eléonore, sa sidération, son incapacité à ressentir de la tristesse, à verser une larme, son sentiment d'abandon et de dépossession car ses parents ont tout planifié dans les moindres détails, de leur mort à la cérémonie d'adieu jusqu'à leur succession la dépossédant ainsi de la moindre possibilité d'organiser quoi que ce soit. Alors que son fils Simon considère le pacte suicidaire de ses grands-parents comme un acte politique et s'engage </b><span style="text-align: left;"><b>dans une démarche militante sur la fin de vie, </b></span><b>Eléonore chemine progressivement vers la compréhension de ce geste pour finir par enfin l'accepter et pardonner à ses parents cet acte qu'elle avait jugé a priori très égoïste.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Un texte qui interroge la vieillesse, la question du mourir dans la dignité et du suicide </b><span style="text-align: left;"><b>assisté. </b></span><span style="text-align: left;"><b>Un dernier chapitre très fort et très beau</b></span></p><p><br /></p><p><b>Citations</b></p><p style="text-align: justify;">" Qu'est-ce que l'amour, sinon trouver du plaisir au bonheur d'autrui ?" </p><p style="text-align: justify;">" Deux êtres se suicident en se racontant qu'ils commettent un acte qui n'engage qu'eux, mais en réalité, c'est votre santé mentale qui fout le camp, votre vie entière qui bascule." </p><p style="text-align: justify;">« Qu’il vous reste de nous notre amour infini de la vie, de sa beauté et de sa légèreté, et que du fin fond de notre sommeil éternel, vous nous entendiez rire encore. Rire, chanter, danser et célébrer la vie. Nous l’avons tant aimée. »</p><p><b><br /></b></p><p><b>L'auteure</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGWaSDu04FI7HwwEmykqqcg681AstHzfABX1O_6QJrcguuNtFn_4hLu4arn2gwje6PFCXiemTdJboZpK9vZ7RAL4YKyZIYTAWbVeFo0Yzu9oQqOO6bJInMAJqZLnX7LEYbh1f3ojst1CPIDnpXT1fynKgjb6DcUlTd-l8801xBzcq-RFix17tGpMqNucy0/s480/76.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="480" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGWaSDu04FI7HwwEmykqqcg681AstHzfABX1O_6QJrcguuNtFn_4hLu4arn2gwje6PFCXiemTdJboZpK9vZ7RAL4YKyZIYTAWbVeFo0Yzu9oQqOO6bJInMAJqZLnX7LEYbh1f3ojst1CPIDnpXT1fynKgjb6DcUlTd-l8801xBzcq-RFix17tGpMqNucy0/w200-h200/76.jpg" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Emilie Frèche est romancière et cinéaste, elle poursuit aussi une carrière de scénariste. En 2014, elle co-signe le film engagé d'Yvan Attal "Ils sont partout" sorti en juin 2016, une comédie qui dénonce les clichés liés à l'antisémitisme en France. (Source : éditeur)</div><p></p><p>photo <span style="text-align: justify;">© </span>Pascal Ito</p><p><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /><br /></p><p><b>Lus de cette auteure</b></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMcloGZrifsYDZDMhfNMMIm4yF6cIymolG72dEpi-EyIA0u8ngzvFTwQDNWJ6WF9r7WQsbBKAe5ZfhLOSs6Bb93wGGK5O3nQhlosbquPAfZjk1q-GKROrt06iB_Mwi_wJKWvtDLH5mwpeDu89C5Ek5AzmGANqzopbEnFqVzEJZEVwbWaFF540FDZzkQorW/s955/9782234081734-001-T.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="955" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMcloGZrifsYDZDMhfNMMIm4yF6cIymolG72dEpi-EyIA0u8ngzvFTwQDNWJ6WF9r7WQsbBKAe5ZfhLOSs6Bb93wGGK5O3nQhlosbquPAfZjk1q-GKROrt06iB_Mwi_wJKWvtDLH5mwpeDu89C5Ek5AzmGANqzopbEnFqVzEJZEVwbWaFF540FDZzkQorW/w126-h200/9782234081734-001-T.jpeg" width="126" /></a></div><br /><br /><p></p><p><br /></p><p>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/08/vivre-ensemble-demilie-freche.html">ici</a></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzXuVd4V7ja14EK1MBFj4rTwP8eVU0xpt_Nzc0i0sqH0WFoEdzdLZC2Y4bjT5FoD894YrJQ99iUxKJa3WJoO50oQqLuBaUG2DOICargDaL3vqAcIsyU_xvy_k6OitQNwYv_SBBilwGmuMpTU5qtneyfDDROkEAVEJJ1fCwPOjIWInCG7j99d5w0B03mCqU/s955/9782234079854-T.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="955" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzXuVd4V7ja14EK1MBFj4rTwP8eVU0xpt_Nzc0i0sqH0WFoEdzdLZC2Y4bjT5FoD894YrJQ99iUxKJa3WJoO50oQqLuBaUG2DOICargDaL3vqAcIsyU_xvy_k6OitQNwYv_SBBilwGmuMpTU5qtneyfDDROkEAVEJJ1fCwPOjIWInCG7j99d5w0B03mCqU/w126-h200/9782234079854-T.jpg" width="126" /></a></div><br /><br /><p></p><p><br /></p><p>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2015/10/un-homme-dangereux-demilie-freche.html">ici</a></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-71864895871940288602023-10-19T09:00:00.000+02:002023-10-19T09:00:00.141+02:00La nuit est mon jour préféré de Cécile Ladjali<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV4dU3YuUK9NZITcBW_SGEtEySNa55mWc4tepM4V2WyCkxkpYkVL4nvoOGmfRnYj-XJkC9_JAjJidLq53L_RMaW3tQtezHVUq4uwFfyAxKFEEzAz5QlYP5S0IQQSX8jYxQ4RWtTfbTOsEiN8XyoBsOrN2U70VLDqoka0HFCRQcsb4CrKrU7kxy8NEjdg/s923/9782330173852.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="923" data-original-width="489" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV4dU3YuUK9NZITcBW_SGEtEySNa55mWc4tepM4V2WyCkxkpYkVL4nvoOGmfRnYj-XJkC9_JAjJidLq53L_RMaW3tQtezHVUq4uwFfyAxKFEEzAz5QlYP5S0IQQSX8jYxQ4RWtTfbTOsEiN8XyoBsOrN2U70VLDqoka0HFCRQcsb4CrKrU7kxy8NEjdg/s320/9782330173852.jpg" width="170" /></a></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirtum7yPsHXKYb8ic8i-Gah7pE1qsgo15ktmealu-yb2ndou0pLEoHAi3sFcTGNPMMnDfkTR3IK4xzZEVVWO73BKBo2NKplhZZLUihiU1uBtOUW9o247EN0vnj2XIww1Wd0gTFKWe8soX5Kq0NDpXDceiI-nCqrn92X4kiYgd3YcJRTJglZmQsxwR9ug/s105/3%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirtum7yPsHXKYb8ic8i-Gah7pE1qsgo15ktmealu-yb2ndou0pLEoHAi3sFcTGNPMMnDfkTR3IK4xzZEVVWO73BKBo2NKplhZZLUihiU1uBtOUW9o247EN0vnj2XIww1Wd0gTFKWe8soX5Kq0NDpXDceiI-nCqrn92X4kiYgd3YcJRTJglZmQsxwR9ug/s1600/3%20coeurs.png" width="105" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : janvier 2023 chez Actes Sud</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 288</i></b></p><p style="text-align: justify;">Tom, psychiatre israélien dans un hôpital près de Tel Aviv, soigne Steiner, un musicien octogénaire et Roshan, une jeune palestinienne enceinte mais enfermée dans le déni de sa grossesse. Deux cas passionnants pour ce médecin dont les recherches portent sur l'inaudible, sur la communication intra-utérine et qu'obsède ce qu'il a vécu et croit avoir entendu le 11 septembre 1995, depuis le ventre de sa mère, alors que se jouait dans l'espace un drame : Soyouz ne répondait plus. Ce jour là sa mère veillait Hannah, sa sœur jumelle dans le coma après un accident de plongée.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Ce roman aborde des sujets très intéressants, le déni de grossesse, la communication intra-utérine, la culpabilité, la solitude et l'enfermement sur fond de conflit israélo-palestinien. La question de l'enfermement est centrale, l'enfermement de Steiner dans une cave parisienne sous l'Occupation répond à celui de Roshan dans la bande de Gaza, d'Hannah dans les limbes du coma, de Phil dans la navette spatiale Soyouz quand la liaison avec la terre est interrompue. Le bébé de Roshan en 2019, Tom dans le ventre de sa mère, Hannah du fond de son coma et Phil dans sa capsule en 1995 sont tous enfermés dans leur nuit respective, f<span style="text-align: left;">lottent dans les nimbes, </span>ils perçoivent le monde autour d'eux mais personne ne les <span style="text-align: left;">entend.</span></b></p><p style="text-align: justify;"><b>L'écriture est très travaillée, le début du roman est passionnant mais mon intérêt s'est peu à peu délité, des réflexions philosophiques et des passages un peu trop grandiloquents ont fini par me perdre et m'ont empêchée d'apprécier ce roman aux thématiques pourtant très prometteuses. </b> </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5wcqwki_AoFbDXM7c0cWE62JmHd2F7_JIgA1Zk_qDV4Tm87u9mRD1YEHD1XrCVf07NPkxVjwmLaLzAHc51AqwZwVobqI3XCKrMmP3WTwrpqHhujg05QlpHO72iQ5gIHXj8OfksbTDQSRtVZviFPaVgNW-3mSuX6oWrVc1H3EZmdSpRWEgcSQ2bLKlDw/s398/144.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="398" data-original-width="350" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5wcqwki_AoFbDXM7c0cWE62JmHd2F7_JIgA1Zk_qDV4Tm87u9mRD1YEHD1XrCVf07NPkxVjwmLaLzAHc51AqwZwVobqI3XCKrMmP3WTwrpqHhujg05QlpHO72iQ5gIHXj8OfksbTDQSRtVZviFPaVgNW-3mSuX6oWrVc1H3EZmdSpRWEgcSQ2bLKlDw/w176-h200/144.jpg" width="176" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">D'origine iranienne, Cécile Ladjali est agrégée de lettres modernes. Elle vit à Paris où elle enseigne la littérature et l'écriture dramaturgique à La Salle Blanche ("laboratoire de l'acteur-chercheur"). Elle est directrice du Programme Baudelaire à la Fondation Robert de Sorbon et anime des rencontres littéraires au théâtre La Reine Blanche et à la Maison de la Poésie. L'essentiel de son œuvre est paru aux éditions Actes Sud, dont récemment "Benedict" (2018) et "La fille de personne" (2020). (Sources : éditeur)</div><p></p><p style="text-align: justify;">Photo : © D.R.</p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-85403219682154133612023-10-16T09:21:00.006+02:002023-10-16T09:36:32.568+02:00Au sol de Charlotte Milandri <p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4xbvRmwCTgdicSWoG1Qf_3VeSkDB8QjD3H45P_JnMLjbmQ2bvtzX53EP9g2M-bqToGOwqbc5Chd2fk3-3ajZViGRhCgXYd0peNdooqZTO7LkOjwF5ILrHUeuQ96gPU7zL78wPnAvHY1ICe0nvtNAsZciqhLNvHDL_M2EqE8dSQuZnjkAkHBPxGKXXh3qP/s500/9782382846056-475x500-1.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="342" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4xbvRmwCTgdicSWoG1Qf_3VeSkDB8QjD3H45P_JnMLjbmQ2bvtzX53EP9g2M-bqToGOwqbc5Chd2fk3-3ajZViGRhCgXYd0peNdooqZTO7LkOjwF5ILrHUeuQ96gPU7zL78wPnAvHY1ICe0nvtNAsZciqhLNvHDL_M2EqE8dSQuZnjkAkHBPxGKXXh3qP/s320/9782382846056-475x500-1.webp" width="219" /></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEG_KFS2nVlpoo_GQy8JWXV2LuvA-WL2bLUtv1q3zbd30NK7eLxvy1YztBqOzmMIyspS9uD-Hr9dAMcVhzzpwFjgN242Sh1bHwsvHIgYLuWnCpkQ3FozszPVQE_ACH4aUpicVZ7cHnr41V_LQNMMixKkr9gi0sZDW8sTStY9Pywu4GIz-oOrDMyY1_NSL6/s105/4%20coeurs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEG_KFS2nVlpoo_GQy8JWXV2LuvA-WL2bLUtv1q3zbd30NK7eLxvy1YztBqOzmMIyspS9uD-Hr9dAMcVhzzpwFjgN242Sh1bHwsvHIgYLuWnCpkQ3FozszPVQE_ACH4aUpicVZ7cHnr41V_LQNMMixKkr9gi0sZDW8sTStY9Pywu4GIz-oOrDMyY1_NSL6/w105-h20/4%20coeurs.png" width="105" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : 30 aout 2023 chez les Equateurs </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 246</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>PREMIER ROMAN</b></p><p style="text-align: justify;"><b><i>" L'intensité est la seule excuse de cette vie éphémère."</i> Cioran - Fenêtre sur le rien.</b></p><p style="text-align: justify;">Découper les courgettes en cubes réguliers, préparer le poulet du dimanche, sourire, <i>oui, merci, tout va bien </i>: cette vie-là, Claire n'en peut plus, n'en veut plus. Elle, la petite fille autrefois si docile, si souriante, le jeune femme bien comme il faut, l'avocate toujours irréprochable, toujours discrète, crève de cette vie sans couleurs, sans passion, sans surprise.</p><p style="text-align: justify;">Elle voudrait hurler pour faire s'écrouler les murs immaculés de cette maison où rien ne fait plus écho, claquer la porte, sentir son corps désirant, faire enfin naître le feu allumé dix ans plus tôt dans les flammes de la folle création d'un homme : Jackson Pollock.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><b>C'est l'histoire de Claire si sage, si responsable mais femme intranquille. </b><b><i>" Elle voudrait savoir se contenter, apprécier les heures qui passent dans un après-midi qui s'étire sans voir la mort qui s'invite, se reposer sans penser que chaque heure doit être habitée sinon perdue." </i>Claire gratte, creuse ses moments de bascule, ses approches de la mort lorsqu'elle est prête à basculer de sa ligne de crête. <i>"T</i></b><i style="font-weight: bold;">out pour que ma tête s'arrête." </i><b>Une femme qui, la nuit, grince ses dents les unes contre les autres pour ne pas dire, pour ne pas laisser sortir tout ce qui l'étouffe.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>C'est l'histoire d'u</b><b>ne vie avec un homme dont l'amour, l'attention ne peut pas lui suffire </b><i>"<b> Elle a cru qu'elle y arriverait, qu'à vivre, dormir, manger, coucher avec lui tous les jours, ça infuserait en elle la capacité à vivre de Julien, qu'il l'emmènerait du bon côté. Elle pensait que ça suffirait, qu'elle deviendrait normale...</b></i><i><b>On ne couche pas avec son frère, c'est ce qu'il est devenu, à la border, à l'enfermer, à lui préparer ses pilules bleues. A vouloir la contenir, la garder à portée de main. C'est ce qu'il a toujours été, le rassurant, l'appui, le nécessaire pour pousser droit. "</b></i></p><p style="text-align: justify;"><b>C'est l'histoire de l'art qui peut sauver, </b><b>l'histoire d'un miroir que lui tend le peintre Pollock, l</b><b>'homme de sa vie<i> </i></b><b><i>" Lui sait, Jackson, qui je suis et la consolation qu'il est...</i><i> Je cherche un garçon triste, pas pour le sauver, pour qu'il me comprenne, me reconnaisse, pour n'avoir pas à expliquer, pour qu'il finisse par ma plaquer contre un mur, pour que ce ne soit pas ma tête que je cogne contre." </i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>C'est l'histoire d'une femme intranquille, empêchée dans sa vie de femme et de mère.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Une écriture âpre, percutante, parfois syncopée, un rythme entêtant, pour un premier roman empreint d'une violence, d'une colère, d'une passion, d'une sauvagerie qui prennent aux tripes. Un roman qui recèle beaucoup de souffrance et dégage une tristesse diffuse. C'est puissant, éprouvant, remarquablement bien écrit. Une audacieuse entrée en littérature de Charlotte Milandri, une passionnée de littérature.</b></p><p><b style="text-align: justify;"><br /></b></p><p><b>Citations</b></p><p>" J'étais celle qui attend d'habiter sa vie."</p><p style="text-align: justify;">" Ca rassemble tous les bouts d'elle le train, ça fait se coller entre eux les fragments qui s'entrechoquent le reste du temps."</p><p style="text-align: justify;">" Le mensonge était beau, contentant la bouche qui le prononce et l'oreille qui l'entend. Certaines choses ne se racontent pas à haute voix, ça leur ferait prendre vie."</p><p style="text-align: justify;">" Il a compris, le regard qui se voile, la tension du corps de sa mère, le moment de bascule. Il sait la douceur qui s'arrête d'un coup, sans qu'il comprenne pourquoi. La désertion du sentiment." </p><p style="text-align: justify;">" Je veux qu'on me mange, qu'on m'embrasse, qu'on me touche, qu'on me respire. Je veux qu'on me baise, me morde, me sente, me parle, me griffe et qu'on me prenne à nouveau. Tout pour que ma tête s'arrête."</p><p style="text-align: justify;">" Tu aimerais qu'un nom te définisse, qu'on te désigne encore une case dans laquelle entrer, qu'on puisse dire elle n'est pas normale. A soigner. "</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">L'auteure </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfRZWpZ2YL-6QL8TwfDoDxNAa5kQrcjGZonGSKFYEIpUSush91F1dGFHJYLxlvCX_JVQ28w65fonHm_nuLZrbB9y6UJq10S1HcS95-ft1v9vnA2T8m4d41Z-XzlKTM2zfkQcls7z2dW1vF2dZHqYGmvhcRVGIMD6yLnfCHZcsK1-I9wcNzp5lgO3iS4-0l/s400/400x400_sc_charlotte-milandri-caudrey-dufer.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfRZWpZ2YL-6QL8TwfDoDxNAa5kQrcjGZonGSKFYEIpUSush91F1dGFHJYLxlvCX_JVQ28w65fonHm_nuLZrbB9y6UJq10S1HcS95-ft1v9vnA2T8m4d41Z-XzlKTM2zfkQcls7z2dW1vF2dZHqYGmvhcRVGIMD6yLnfCHZcsK1-I9wcNzp5lgO3iS4-0l/w200-h200/400x400_sc_charlotte-milandri-caudrey-dufer.jpg" width="200" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Avocate du droit du travail et des affaires de formation, Charlotte Milandri a opéré un virage à 180 degrés vers ses premières amours : les livres. Aujourd'hui responsable du service éditorial à l'école Les Mots, elle est la fondatrice de l'association des 68 premières fois. "Au sol" est son premier roman. (Source : éditeur)</p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-38659934413838712382023-10-14T09:50:00.003+02:002023-10-15T14:01:32.961+02:00Humus de Gaspard Koenig <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY6RRygBtX2dgZh9nM7PrV-r67gpSJGh836d1yYP17_G0LGX21lRYHgUiN6v1jG3ess-SCGYtludSGLQq1DwOGNuoNec5pbYpz7tEXLwAXZvz-IVzLIdzPFXva20Sd97M740rC8VTZaBJf_4Np7Xvff4pDkMpEcuvW6E4sKZlZxFnJ7f1KLYIFDV-E1U1h/s446/1692754219_9791032927823_v100.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="446" data-original-width="312" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY6RRygBtX2dgZh9nM7PrV-r67gpSJGh836d1yYP17_G0LGX21lRYHgUiN6v1jG3ess-SCGYtludSGLQq1DwOGNuoNec5pbYpz7tEXLwAXZvz-IVzLIdzPFXva20Sd97M740rC8VTZaBJf_4Np7Xvff4pDkMpEcuvW6E4sKZlZxFnJ7f1KLYIFDV-E1U1h/s320/1692754219_9791032927823_v100.jpg" width="224" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1XMoUQe03nt8t3q_Y1zqDwufqZObgc7NFfRvOwq2HdkKxQwItpo2_-lGOqJh-gofp6GvcEo6VbGERr7h9VWUcW4kWaWMrB7wPtDZ9B2XWR5ETY8sQZdUC1CgQ_WzJk3ttmkhy_KgOwQvbGsU9HHxofBssqLITmKisd8GttzUHBw_E6ph4O-a93HzJ5tTn/s100/Coup%20de%20coeur4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="100" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1XMoUQe03nt8t3q_Y1zqDwufqZObgc7NFfRvOwq2HdkKxQwItpo2_-lGOqJh-gofp6GvcEo6VbGERr7h9VWUcW4kWaWMrB7wPtDZ9B2XWR5ETY8sQZdUC1CgQ_WzJk3ttmkhy_KgOwQvbGsU9HHxofBssqLITmKisd8GttzUHBw_E6ph4O-a93HzJ5tTn/s1600/Coup%20de%20coeur4.png" width="100" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : octobre 2023 aux éditions de l'Observatoire </i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 384</i></b></p><p style="text-align: justify;">Arthur et Kevin, deux ingénieurs agronomes, se sont rencontrés au cours de leurs études à AgroParisTech. Ils ont fait connaissance en suivant une conférence sur la disparition des vers de terre, <span style="text-align: left;">source de toute vie. Ils </span>sont immédiatement devenus des <b>amis inséparables, unis par la question écologique<span style="text-align: left;">. <span></span></span></b></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Une fois diplômés, ils se positionnent comme des "bifurqueurs" qui refusent les emplois classiques de cadres en entreprise pour innover dans de nouvelles voies. Les deux hommes vont suivre deux parcours très différents. </span><span style="text-align: left;">Arthur, enfant de la bourgeoisie, se lance dans un projet de réintroduction des lombrics à des fins de régénération des sols dans un petit village normand où il entreprend de rénover la vieille ferme de son grand-père. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, a pour projet de développer le recyclage des déchets organiques en lançant sa petite entreprise de vermicompostage pour particuliers. Mais lorsqu'il rencontre Philippine qui a pour lui des ambitions à une plus grande échelle, Kevin se retrouve à évoluer vers le capitalisme vert.</span></p><p style="text-align: justify;"><b>Et si les vers de terre pouvaient sauver le monde ? C'est ce sujet original que l'auteur développe dans ce roman à travers le parcours de deux ingénieurs agronomes. </b><b>Un livre sur les lombrics ? J'avoue que le sujet ne m'attirait pas spécialement mais je suis ravie d'avoir vaincu mes réserves car ce roman se révèle être une excellente surprise.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>J'ai appris beaucoup de choses sur les vers de terre, sur les galeries qu'ils creusent dans la terre, essentielles pour le drainage des sols et pour la survie des plantes grâce aux éléments nutritifs remontés depuis les entrailles de la terre. L'appauvrissement des sols avec le déboisement et la culture intensive, l'usage intensif des engrais chimiques et des pesticides, le dérèglement climatique... tous ces sujets sérieux et essentiels sont développés par l'auteur avec talent sans jamais devenir ennuyeux car associés à une trame romanesque très réussie. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Gaspard Koenig met en scène d</b><b>es personnages qui </b><b>représentent les différents rapports qu'on peut avoir à l'écologie. </b><b> </b><b>Kevin, jeune homme "<i>à la nonchalance affairée</i>", qui se laisse porter et devient malgré lui un entrepreneur écolo à la mode, </b><b>Philippine </b><b>monstrueuse de cynisme et d'arrivisme, Arthur idéaliste touchant jusqu'à ce qu'il s'enfonce dans la radicalité, Anne militante un peu paumée, Salim anarchiste convaincu.</b><b> L'auteur met habilement en évidence les contradictions de chacun et nous offre une satire brillante de l'élite parisienne, on sent qu'il s'en est donné à cœur joie et certaines scènes ou dialogues sont savoureux.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Un roman d'apprentissage érudit mais très accessible, plein d'humour et d'ironie. Un roman qu'il ne faut surtout pas limiter à une histoire de vers de terre. Un roman qui offre des pistes de réflexion vertigineuses. </b><b>Brillant !</b></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>Citations </b></p><p style="text-align: justify;">" Sans vers de terre, plus de terre. Ce n'est pas un hasard si l'astrophysicien Hubert Reeves explique que la disparition du ver de terre est au moins aussi préoccupante que la fonte des glaciers."</p><p style="text-align: justify;">" C'est l'humus qui sauvera l'homme."</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteur </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoIQJNCUpfHAbQwBH-XhIz_JIvUr-ZygZz04oX70Zj4ChdRtTLfteAQbdoskw4VyTLixytETc0m3ZwRCZ104lLMruAay4tJQRd-GEMuGLjOrNnHvExRUznz2M2UlcATui3B-EJjELpCoeyoKp_UZ2IY5ZIaQkaAli-KU6g_b7hXWvRtOv4PlyJ2OqOv22F/s360/AE6406.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="360" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoIQJNCUpfHAbQwBH-XhIz_JIvUr-ZygZz04oX70Zj4ChdRtTLfteAQbdoskw4VyTLixytETc0m3ZwRCZ104lLMruAay4tJQRd-GEMuGLjOrNnHvExRUznz2M2UlcATui3B-EJjELpCoeyoKp_UZ2IY5ZIaQkaAli-KU6g_b7hXWvRtOv4PlyJ2OqOv22F/w200-h200/AE6406.jpg" width="200" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Gaspard Koenig est un philosophe engagé, auteur d'une douzaine d'essais et de romans. Il est fondateur du mouvement SIMPLE. (Source : éditeur)</div><p></p><p style="text-align: justify;">Photo <span style="text-align: left;">© </span>Hannah Assouline</p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-16730738755373672182023-10-11T14:38:00.007+02:002023-10-11T15:10:38.890+02:00Chaleur humaine de Serge Joncour<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib6AyLVadCpEvp6Wwu-JKk7lmUidTA7EPlS4paBKBZhbpZiwRlATd4BOR4Nuo9MwTZlnw2_KegvqcHLaR1PmpWIRCU-Tanj9vj7-8W88fv8MAlc-v1Qtze9otC_vuCAJMwxJsTCeWIxjU--RB8SuJqCRkxNxw9hByz9_36wi1vaEiKyeyh_IumIEyLLtcK/s800/9782226478344-j.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="546" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib6AyLVadCpEvp6Wwu-JKk7lmUidTA7EPlS4paBKBZhbpZiwRlATd4BOR4Nuo9MwTZlnw2_KegvqcHLaR1PmpWIRCU-Tanj9vj7-8W88fv8MAlc-v1Qtze9otC_vuCAJMwxJsTCeWIxjU--RB8SuJqCRkxNxw9hByz9_36wi1vaEiKyeyh_IumIEyLLtcK/s320/9782226478344-j.jpg" width="218" /></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgte7On1MCNS7z2K-3B8SPFJDpPUfxSDeUJNMmpx8BFYAR4i5UbEZsQvS6fpIgq8BV6-y68zCmLUi15l7LJVShkc2t-vJlU0PgNS1xSo0wttto1KD3ce8oiN5N5oRbqEcqJm9YD2pU_vNbGHVK7nU1lLEdthjp-qEWBIcFOowX1mI66L2hjFwyDppsM2_qE/s105/3%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgte7On1MCNS7z2K-3B8SPFJDpPUfxSDeUJNMmpx8BFYAR4i5UbEZsQvS6fpIgq8BV6-y68zCmLUi15l7LJVShkc2t-vJlU0PgNS1xSo0wttto1KD3ce8oiN5N5oRbqEcqJm9YD2pU_vNbGHVK7nU1lLEdthjp-qEWBIcFOowX1mI66L2hjFwyDppsM2_qE/s1600/3%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : aout 2023 chez Albin Michel</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 352</i></b></p><p style="text-align: justify;">Alexandre, 58 ans, a repris la ferme de ses parents, il y élève des vaches. Ses parents, Angèle et Jean, vivent juste en dessous dans la vallée, aucun des trois n'a<span style="text-align: left;"> jamais mis les pieds à Paris. Alexandre n'a plus de relations avec ses trois sœurs depuis des années, entre eux </span>persiste une compréhension définitive, ils ne sont plus du même monde. Agathe tient un restaurant avec son mari Greg, Caroline est professeure à Toulouse tandis que Vanessa, photographe, vit seule à Paris.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Vingt ans plus tôt, Alexandre a dû céder des terres à ses sœurs, il leur en veut d'y avoir installé des éoliennes et un centre de maintenance pour l'autoroute toute proche. Un énorme fossé s'est creusé entre eux.</p><p style="text-align: justify;"><b>Ce roman est annoncé comme un huis-clos familial pendant la période du confinement, or ce huis-clos ne commence qu'à la moitié du roman après que l'auteur ait repris toute l'histoire de la pandémie à partir du 25 janvier 2020 de façon quasi journalistique. Ces évènements exceptionnels ne sont pas suffisamment effacés de ma mémoire pour que j'ai eu besoin de plus de 150 pages pour me les remémorer. Cette partie du roman servira peut-être de documentation dans quelques années, pour ma part, j'ai trouvé qu'elle était trop développée au détriment du sujet annoncé comme central, les relations familiales pendant cette période où la pandémie a obligé chacun à cohabiter.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Sur fond de </b><b>dérèglement climatique, Serge</b><b> Joncour met en scène un fils et ses parents </b><b>respectueux de la terre </b><b>qui vivent selon un schéma d'habitudes ancestrales, rythmé par les travaux qui structurent leurs journées et trois filles "de la ville". Les personnages sont assez caricaturaux et peu attachants, l'intrigue est assez simpliste. Au final u</b><b>ne lecture qui n'est pas désagréable mais qui ne me laissera aucune trace durable. C'est une grosse déception car j'apprécie en général beaucoup les romans de cet auteur.</b></p><p><br /></p><p><b>L'auteur</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXI28yWm_tr2jKzUx57HvzJe_23XjKuSgN478ZfDxImPR2CrnVyZYuHIul6t6iJeSjLK4pdPhp6w34mWNj4lk0BgTbXiIl0bbL1A812LIOMKTNyBsVih-9UF9fiGYd0V1PAAh64ihgBrbVqxrqtXsYSKnjKzdUmrUPBn13E_w-z26VPNREfK5Y-QArzlCy/s480/photos%20auteurs.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="480" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXI28yWm_tr2jKzUx57HvzJe_23XjKuSgN478ZfDxImPR2CrnVyZYuHIul6t6iJeSjLK4pdPhp6w34mWNj4lk0BgTbXiIl0bbL1A812LIOMKTNyBsVih-9UF9fiGYd0V1PAAh64ihgBrbVqxrqtXsYSKnjKzdUmrUPBn13E_w-z26VPNREfK5Y-QArzlCy/w200-h200/photos%20auteurs.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Né à Paris en 1961, Serge Joncour veut devenir nageur de combat. Il interrompt donc rapidement ses études de philosophie, faute de temps. Il exerce différents métiers : maître nageur, livreur de journaux, cuisinier, rédacteur publicitaire... Il voyage dans de nombreuses îles avant de se consacrer définitivement à l'écriture. En 1998, il publie son premier roman, "Vu", qui le propulse sur le devant de la scène littéraire. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels "Situations délicates" et de "L'Idole". Il a été l'un des protagonistes de l'émission de radio "Des papous dans la tête" sur France Culture. (Sources : Éditeur)</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br /><b>Lus du même auteur </b><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlqxvSHNUUSH79rCAbDBZnVPKDBjV17J5TN4t1vAReZue9jPHPEBDY5wekLtDZVLhIdMnfrrv-APmUmkudu8ncLxozymWZgGgSfFnKJegGFrOVyB5ANK10X4zZyt8yUAN5JHNfacgv5DcAKN7LmFewZbvc1ikj1zO9RtNNtFhy_VASCY1KXLl4ZxPleFBh/s500/bb9e9c5ebc26eadcbb08e105d82c.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="329" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlqxvSHNUUSH79rCAbDBZnVPKDBjV17J5TN4t1vAReZue9jPHPEBDY5wekLtDZVLhIdMnfrrv-APmUmkudu8ncLxozymWZgGgSfFnKJegGFrOVyB5ANK10X4zZyt8yUAN5JHNfacgv5DcAKN7LmFewZbvc1ikj1zO9RtNNtFhy_VASCY1KXLl4ZxPleFBh/w132-h200/bb9e9c5ebc26eadcbb08e105d82c.jpg" width="132" /></a></div><br /><br /></div><div><br /></div><div>pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/09/chien-loup-de-serge-joncour.html">ici</a><b><br /></b><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Q3zJt6OZd0ehwCEzE454fQeyiZOlC2_v4_Pmuj4Of8FvZl4RvWb7qRwvStAOngsHzMP5m9ivexjiSt-XT5GwVSiNQifu7m66f24pkY3sgemMbB2Xpc4tEovQYjOelcRWBybFzU0nbsE/s1600/Repose-toi-sur-moi-quand-Joncour-se-fait-tout-petit-devant-une-poupee.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="804" data-original-width="625" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Q3zJt6OZd0ehwCEzE454fQeyiZOlC2_v4_Pmuj4Of8FvZl4RvWb7qRwvStAOngsHzMP5m9ivexjiSt-XT5GwVSiNQifu7m66f24pkY3sgemMbB2Xpc4tEovQYjOelcRWBybFzU0nbsE/s200/Repose-toi-sur-moi-quand-Joncour-se-fait-tout-petit-devant-une-poupee.jpg" width="155" /></a></div><br /><br /><br /><br />pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2016/10/repose-toi-sur-moi-de-serge-joncour.html">ici</a></div></div>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-45207347312716821112023-10-04T10:02:00.001+02:002023-10-04T10:02:06.042+02:00La justice des hommes de Santiago H. Amigorena <p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYA5vbglblErD_kD_6hDbh_Qr1BmhxMLFUAAPYUpm2-ZD7FfKY0ejjyhmUHoEg3_Yi2v3mkewSE377PxzJbNhwL_6SY_tkCcX9KprthMUuP-3fBZxk_HHiuMTTqZROI37dnWVl9_WbL42ve9FNCHGkubvuh-YvXWZ1_JlNcQsqiLMM6dkQYdexz-ziHxVz/s1025/justice-des-hommes-sans40.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1025" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYA5vbglblErD_kD_6hDbh_Qr1BmhxMLFUAAPYUpm2-ZD7FfKY0ejjyhmUHoEg3_Yi2v3mkewSE377PxzJbNhwL_6SY_tkCcX9KprthMUuP-3fBZxk_HHiuMTTqZROI37dnWVl9_WbL42ve9FNCHGkubvuh-YvXWZ1_JlNcQsqiLMM6dkQYdexz-ziHxVz/s320/justice-des-hommes-sans40.jpg" width="219" /></a></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPFRsQ_gElbLiWU6jFi-UEz6-An-ibpab3qShz9ypeL9leLTp4rOXorzbJ10RmcscztNQkSa4HgQvHFcd9t1hwCiW-0awQMnDrsvNWDvqDs51DRpi_QTVJ4nfentPEe-7XzovU24-VDer2pUIy-ZATPY1pvg0jjoYleexUNKe9ui8_9twy3H2PRw74Chyphenhyphen_/s105/4%20coeurs.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="20" data-original-width="105" height="20" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPFRsQ_gElbLiWU6jFi-UEz6-An-ibpab3qShz9ypeL9leLTp4rOXorzbJ10RmcscztNQkSa4HgQvHFcd9t1hwCiW-0awQMnDrsvNWDvqDs51DRpi_QTVJ4nfentPEe-7XzovU24-VDer2pUIy-ZATPY1pvg0jjoYleexUNKe9ui8_9twy3H2PRw74Chyphenhyphen_/s1600/4%20coeurs.png" width="105" /></a></div><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : aout 2023 chez POL</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 320</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b><i>" Qu'est-ce qui fait que lorsqu'on déborde d'amour c'est souvent de la haine qu'on exprime ?" </i></b></p><p style="text-align: justify;">Alice et Aurélien forment un couple ordinaire, ils sont parents de deux enfants, Loup, 4 ans et Elsa, 6 ans. Alice qui se sent délaissée par son mari a une aventure avec un collègue. Un soir de dispute, Aurélien commet un acte grave qui le mène devant la justice. Condamné à neuf mois de prison ferme, il se voit retirer son autorité parentale. Pendant son incarcération, Aurélien refuse de voir sa femme et ses enfants, il refuse de communiquer avec qui que ce soit. Il s'installe dans le silence comme sa fille Elsa, mutique depuis le traumatisme qu'elle a subi le soir de la dispute.<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">A sa sortie, Aurélien ne prévient pas Alice et s'installe en banlieue éloignée.</p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">Un moment de folie, la jalousie qui fait perdre la raison, un acte inexcusable aux conséquences dramatiques... </b><b>Santiago H. Amigorena montre comment l'amour et la haine peuvent s'imbriquer dans <i>"un tohu-bohu d'amour et de haine"</i>, comment la justice des hommes peut faire prendre un tournant dérangeant à une affaire familiale quand les deux protagonistes confient leur destin à des avocats. Une fois entre les mains de la justice, Alice et Aurélien vont en effet se retrouver dans une spirale qui va les emporter. <i>"Le problème avec la justice des hommes est simple : trop souvent, elle n'est pas humaine."</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b>Comme dans ses précédents textes, l'auteur aborde la question du silence, celui qu'Aurélien s'impose pour réfléchir à son acte mais également le mutisme traumatique de sa fille. Il analyse finement la complexité des relations humaines, l</b><b>es conséquences de la violence d'une séparation pour des enfants et la difficulté de communiquer au sein d'un couple alors que l'amour est toujours là. </b></p><p style="text-align: justify;"><b>J'ai trouvé tous les personnages très émouvants, j'ai particulièrement aimé l'a</b><b>ttitude toute en retenue et en bienveillance de certains personnages secondaires comme le père d'Alice et Hamed le propriétaire du logement d'Aurélien.</b></p><p style="text-align: justify;"><b>Le style est très particulier, très travaillé et assez exigeant au service d'une philosophie, d'une sorte de méditation intérieure, sur le bien et le mal, sur le silence intérieur de chacun. </b><b>L'auteur termine son roman de façon très émouvante en évoquant sa propre séparation de la mère de ses enfants et en s'excusant auprès d'eux de la souffrance qu'ils ont subi. <i>" La séparation a été moins violente que celle du roman. Si jamais on peut comparer la violence d'une séparation. Si jamais on peut évaluer la douleur qu'on inflige à des enfants."</i> Un roman fort et émouvant.</b></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>Citation</b></p><p style="text-align: justify;">" On ne possède éternellement que ce qu'on a perdu."</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>L'auteur</b> </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKXr80rEVOOA_8fHdrScFcuimlvxkgO7UzROfa1TsGQ5qVfuBR3DENjmGVBEYMdmVrhGnJclC2KgziCKysGdpaeM-axbMEGB3ij09oByp3tUhF9Qv950Lmq_UsrmCsItIM2AbuSoC6qC2BxxIZZI2NbqqY8AIFNp9-8B-4s3BCrpGlgV3jn3Im-eJzTUF5/s250/amigorena-site.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="200" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKXr80rEVOOA_8fHdrScFcuimlvxkgO7UzROfa1TsGQ5qVfuBR3DENjmGVBEYMdmVrhGnJclC2KgziCKysGdpaeM-axbMEGB3ij09oByp3tUhF9Qv950Lmq_UsrmCsItIM2AbuSoC6qC2BxxIZZI2NbqqY8AIFNp9-8B-4s3BCrpGlgV3jn3Im-eJzTUF5/w160-h200/amigorena-site.jpg" width="160" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Santiago H. Amigorena écrit, depuis vingt ans, un projet littéraire qu'il a nommé, pour lui-même, "Le Dernier Livre". Ce projet comporte six parties qui couvrent chacune six années de la vie du narrateur.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>Lu de cet auteur </b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRCjbrYZA578tt9IJ3e46t_QOgOJbUu1gnVVE8Zvw6rN14I0ks2fT1ewINzd_qIX_w58QeoVBQ4jUkpj40PKKdLFSvD9rYQi_fEA4Fzu59_LchQevNXNy7Cno4lo6E1ImDFWlKh9VKQX5tZgdAZCSV3PDJDceSilfUiByKCR6OrrDl3sisdhkdXC5-dk0g/s2422/9782818047811.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2422" data-original-width="1654" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRCjbrYZA578tt9IJ3e46t_QOgOJbUu1gnVVE8Zvw6rN14I0ks2fT1ewINzd_qIX_w58QeoVBQ4jUkpj40PKKdLFSvD9rYQi_fEA4Fzu59_LchQevNXNy7Cno4lo6E1ImDFWlKh9VKQX5tZgdAZCSV3PDJDceSilfUiByKCR6OrrDl3sisdhkdXC5-dk0g/w137-h200/9782818047811.jpg" width="137" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/09/le-ghetto-interieur-de-santiago-h.html">ici</a></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5035925781246776291.post-28075364177319489242023-10-02T09:50:00.002+02:002023-10-15T09:10:17.803+02:00Rocky, dernier rivage de Thomas Gunzig<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikw6zpA0J_i17sAHdfWSLhoml6oLcT6tzmFptSnUhiRjHamSJ2Vv3bd3_wE3tqEApeYNneby46a4Et-W91mznY6aK9PFIWWuKebMifnIdXhTWXzYjzpV7ry_HS24cZ7wRH7hzf_o24ZcY2OekS6HSvYxVx_QM00LOZshK5cxDjEMVxEtJ92PyZpR90cMUB/s1400/COUV-Rocky-dernier-rivage-PL1WEB.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1400" data-original-width="919" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikw6zpA0J_i17sAHdfWSLhoml6oLcT6tzmFptSnUhiRjHamSJ2Vv3bd3_wE3tqEApeYNneby46a4Et-W91mznY6aK9PFIWWuKebMifnIdXhTWXzYjzpV7ry_HS24cZ7wRH7hzf_o24ZcY2OekS6HSvYxVx_QM00LOZshK5cxDjEMVxEtJ92PyZpR90cMUB/s320/COUV-Rocky-dernier-rivage-PL1WEB.jpg" width="210" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAIUEu5dIspuBemHA1841Zh-rNfqEYAM_WdTJJQ9-gQOaBJeZnIqBUIXLq-_oWM5ZKpJJPrEyjbS5Bltmf80HaGEbn5IC3rZ7PqkCb2juIraWoW2uca9x65RWu0c3mw2nDyF6YNKA06OjgGbS8ZqGVGGKpkrltYEZlfbYqbmSeX0FLLpLzzlWiL2O2qMBm/s100/Coup%20de%20coeur4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="100" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAIUEu5dIspuBemHA1841Zh-rNfqEYAM_WdTJJQ9-gQOaBJeZnIqBUIXLq-_oWM5ZKpJJPrEyjbS5Bltmf80HaGEbn5IC3rZ7PqkCb2juIraWoW2uca9x65RWu0c3mw2nDyF6YNKA06OjgGbS8ZqGVGGKpkrltYEZlfbYqbmSeX0FLLpLzzlWiL2O2qMBm/s1600/Coup%20de%20coeur4.png" width="100" /></a></p><br /><p><b style="text-align: justify;"><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Date de parution : aout 2023 au Diable Vauvert</i><br style="font-weight: 400; text-align: left;" /><i style="font-weight: 400; text-align: left;">Nombre de pages : 368</i></b></p><p style="text-align: justify;">Quatre personnages sont coincés sur une île depuis cinq ans. Fred a toujours eu pour objectif de protéger sa famille, il a donc acheté cette île, sanctuaire sécurisé conçu pour y trouver refuge en cas d'apocalypse. </p><p style="text-align: justify;">Jeanne avait douze ans et Alexandre quatorze ans quand Fred a pris la décision d'installer sa femme et ses enfants sur cette île. <span style="text-align: left;">Ida et Marco, des employés chiliens, assurent l'intendance.<span></span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: justify;">Ils disposent de tout ce qu'il faut pour survivre, ils ont même <span style="text-align: left;">de milliers de films, de séries, d'albums musicaux et de livres numériques stockés dans des serveurs.</span></p><p style="text-align: justify;">Mais un jour, une aurore boréale provoque l'effacement total de toutes les données stockées sur les disques durs, tous leurs livres numériques et tous leurs films ont disparu, il ne leur reste plus que le film Rocky. <span style="text-align: left;">Leur quotidien prend alors une autre configuration, l'ennui atteint alors une dimension absolue et terrifiante.</span></p><p style="text-align: justify;"><b>Ce récit post apocalyptique n'explore pas la piste du survivalisme puisque cette famille dispose de tout ce dont elle a besoin pour survivre. Ce sont les évolutions des relations familiales entre ces quatre personnes qui sont au centre de ce roman. Les</b><b style="text-align: left;"> journées identiques les unes aux autres, la s</b><b><span style="text-align: left;">olitude </span><span style="text-align: left;">extrême, </span></b><b>l</b><b style="text-align: left;">'ennui absolu, la difficulté de </b><b>trouver un sens à sa vie, l'oubli recherché dans l'alcool, les anxiolytiques, les baies noires, les séries dont </b><span style="text-align: left;"><b>les héros deviennent les amis de Jeanne, ses confidents dans une sorte de vie par procuration. Un monde sans avenir, sans perspective, sans espérance, <i>"une vie qui n'avait plus rien à offrir, ni rencontre, ni aventure, ni surprise, ni découverte. Rien."</i></b></span></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">La construction habile fait alterner les points de vue des quatre membres de la famille. </b><span style="text-align: left;"><b>Au gré des souvenirs de chacun nous apprenons comment l'espèce humaine a disparu cinq ans plus tôt, <i>" partout sur terre, ceux qui ne mouraient pas du virus mouraient de l'anarchie causée par la peur", </i>comment Hélène et Fred se sont rencontrés, ce qui s'est passé quatre ans plus tôt lors d'une nuit de folie.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Thomas Gunzig parle de l'arrogance des riches, il dépeint Fred, le père de famille,<i> </i></b></span><b style="text-align: left;"><i>"un fils idéal, un étudiant brillant, un chef d'entreprise admiré de tous" </i>comme un homme prêt à tout pour mettre</b><b><span style="text-align: left;"> sa famille à l'abri </span><i style="text-align: left;">"dresser autour d'eux des murailles d'argent que ne parviendraient jamais à franchir les brutalités du monde".</i></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">L'histoire est tellement prenante que la lecture devient vite complètement addictive. Les quatre personnages, ainsi que le couple d'employés, suscitent tous beaucoup d'empathie malgré leurs comportement souvent odieux. Un roman en forme de huis-clos, une tension maintenue tout au long du récit, une ironie grinçante, un ton moins décalé que dans ses autres romans, de multiples réflexions profondes, un dénouement inattendu et très réussi. Un roman qui nous pose sans cesse la question "Qu'aurais-je fait à leur place ?". Une dystopie passionnante ! </b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;"><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;">L'auteur </b></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyeAZRen8yf-ZpexE_PqE65qmJ_rQjVKuXS_r4ovAvU6gvqk0p0XD6bkcn22NFuu20vVRHQQpR8Kqey_2CLTApmI_GYEURTqW62_ufC93EYjKg8Q2U0R5VQFZ0m6TS7dwHd6zuxUcyxewd8I3qCxqXVybnCR6NgweBebbQ_-MAVATYeoRQfdAnlbU0KRSi/s275/AVT_Thomas-Gunzig_3374.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="275" data-original-width="183" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyeAZRen8yf-ZpexE_PqE65qmJ_rQjVKuXS_r4ovAvU6gvqk0p0XD6bkcn22NFuu20vVRHQQpR8Kqey_2CLTApmI_GYEURTqW62_ufC93EYjKg8Q2U0R5VQFZ0m6TS7dwHd6zuxUcyxewd8I3qCxqXVybnCR6NgweBebbQ_-MAVATYeoRQfdAnlbU0KRSi/w133-h200/AVT_Thomas-Gunzig_3374.webp" width="133" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Thomas Gunzig est né en 1970 à Bruxelles est un écrivain traduit dans le monde entier. Il est également chroniqueur à la RTBF, photographe et scénariste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><b>Lus de cet auteur</b> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhazHLxTALx1lB4Yd48-dBNECWsKV_T2gAVRM8Nem5lwet_nRxaDRrLFFvoycjnE_B3JiNKWmXp77gQuxndpCVQUp3VQwKdzHsiHpbrllFY822D4V-Qi0v1lwJHXhORh7UEJGZbiptih5EUnztMMEnTOwMEqkw1OPaXeqJN5giJ675fEQKKTfKMXx7hYIOA/s150/cvt_Le-sang-des-betes_1175.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="150" data-original-width="95" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhazHLxTALx1lB4Yd48-dBNECWsKV_T2gAVRM8Nem5lwet_nRxaDRrLFFvoycjnE_B3JiNKWmXp77gQuxndpCVQUp3VQwKdzHsiHpbrllFY822D4V-Qi0v1lwJHXhORh7UEJGZbiptih5EUnztMMEnTOwMEqkw1OPaXeqJN5giJ675fEQKKTfKMXx7hYIOA/s1600/cvt_Le-sang-des-betes_1175.webp" width="95" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">pour accéder à ma chronique, cliquer <a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2022/04/le-sang-des-betes-de-thomas-gunzig.html">ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJrSZP3uFCx-SJQ_vS1Df5uzD5-kU1zGtQGmP3PmbRgltOqqe2sT1rWvocKuR5tAxCp_aN9vBzvwwHc9vBHuUy8sxA467uLqmzN7x7G7dHUh77sXq6SkRx_QG6m52yZNbS_r7gujhW6rZEmI-7G2NPu-q5ZCIYxrBtIy7azPKPPdbIr6nlKP7Q3PvC-Hbj/s150/cvt_La-vie-sauvage_1926.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="150" data-original-width="95" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJrSZP3uFCx-SJQ_vS1Df5uzD5-kU1zGtQGmP3PmbRgltOqqe2sT1rWvocKuR5tAxCp_aN9vBzvwwHc9vBHuUy8sxA467uLqmzN7x7G7dHUh77sXq6SkRx_QG6m52yZNbS_r7gujhW6rZEmI-7G2NPu-q5ZCIYxrBtIy7azPKPPdbIr6nlKP7Q3PvC-Hbj/s1600/cvt_La-vie-sauvage_1926.webp" width="95" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">pour accéder à ma chronique, cliquer </span><a href="https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/02/la-vie-sauvage-de-thomas-gunzig.html" style="text-align: left;">ici</a></p>Les Livres de Joellehttp://www.blogger.com/profile/15670198157118680918noreply@blogger.com1