Nombre de pages : 160
Gabrielle Clair, la quarantaine, est Ministre du travail, c'est une femme de pouvoir chic et puissante, une travailleuse acharnée. C'est une femme qui tient à être toujours impeccable et performante; droguée à sa propre image, elle est dans le contrôle permanent de son image et de ses paroles.
Un travail sous pression au rythme fou "Mes névroses mélangées à mes ambitions ont depuis longtemps pris la main sur mon agenda."
Elle a été victime 30 ans plus tôt d'un viol de la part d'un camarade de collège Patrick, cette histoire a fait le tour du collège et elle devient "Gabrielle la pute" dans cette école qui était son havre de jeux où elle était perçue comme "Bonne élève et pitre de service".
Gabrielle s'est tue après ce drame, impossible pour elle de se confier à des parents égoïstes et centrés sur eux même qui la regardent à peine.
Elle quitte sa région dès qu'elle le peut et trouve sa revanche dans sa réussite. Ce sera l'ENA, l'engagement dans la politique, la campagne pour le Président de la République où elle est en première ligne dans les meetings politiques puis l'arrivée au sommet à force de travail.
Un travail sous pression au rythme fou "Mes névroses mélangées à mes ambitions ont depuis longtemps pris la main sur mon agenda."
Elle a été victime 30 ans plus tôt d'un viol de la part d'un camarade de collège Patrick, cette histoire a fait le tour du collège et elle devient "Gabrielle la pute" dans cette école qui était son havre de jeux où elle était perçue comme "Bonne élève et pitre de service".
Gabrielle s'est tue après ce drame, impossible pour elle de se confier à des parents égoïstes et centrés sur eux même qui la regardent à peine.
Elle quitte sa région dès qu'elle le peut et trouve sa revanche dans sa réussite. Ce sera l'ENA, l'engagement dans la politique, la campagne pour le Président de la République où elle est en première ligne dans les meetings politiques puis l'arrivée au sommet à force de travail.
Mais Patrick resurgit dans sa vie le jour où il devient son chauffeur...
Dans ce roman constitué de chapitres faisant alterner le présent et le passé, Virginie Martin se livre à quelques tirades sur le cynisme du monde politique, sur les turpitudes en vigueur dans ce milieu, sur les journalistes...
Je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette histoire qui véhicule un maximum de clichés et est racontée d'une écriture souvent violente mais surtout très ordinaire.
Nicole ne partage pas mon avis...
Citations
"Elle a coupé ses cheveux assez courts, maintenant elle est crédible... Une grosse tignasse en politique, ça le fait pas..."
"Un remaniement et je me retrouve dans un mini trois-pièces de l'est parisien. Ancienne ministre, c'est un peu comme ancienne miss, ancien footballeur... Faut vraiment savoir se recaser."
L'auteur
Connue pour ses travaux sur le féminisme et ses analyses sur le montée des extrêmes, Virginie Martin est politologue, essayiste et chercheuse.
"Garde-corps" est son premier roman.
9ème lecture parmi les seize premiers romans sélectionnés en phase 2 des 68 premières fois
19ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2016
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Bon, nous voilà donc en opposition sur ce livre (comme sur Les bonnes mœurs d'ailleurs, ce qui n'est pas anodin et d'ailleurs il s'annonce aussi clivant dans le groupe que ce dernier...).
RépondreSupprimerMoi je l'ai trouvé très drôle, je l'ai pris complètement au second degré et j'ai aimé sa férocité envers le milieu politique qui à mon avis est encore très light par rapport à la réalité. Tout comme j'avais apprécié la férocité des bonnes mœurs. Mais je comprends tout à fait qu'on puisse le recevoir autrement.
C'est assez rare qu'on ne soit pas d'accord... Ce livre m'a agacée mais je l'ai terminé contrairement aux bonnes moeurs, il faut dire qu'il ne fait que 160 pages...
SupprimerRien que le résumé me fait fuir...
RépondreSupprimerSans les 68 je ne l'aurai jamais lu !
Supprimerle résumé m'a fait un peu penser à "American Girl" de Jessica Knoll...
RépondreSupprimerJe ne l'ai pas lu mais il y a en effet des similitudes entre les thématiques de ces deux romans.
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