Nombre de pages : 288
Alors qu'elle prépare sa prochaine exposition, Billie, jeune artiste de trente-sept ans, reçoit un coup de téléphone lui annonçant la mort par noyade de sa mère Louise.
Billie a toujours été en quête de l'amour de sa mère, une femme inconstante, tour à tour lumineuse ou maussade, qu'elle n'a jamais pu appeler autrement que Louise. Depuis que sa mémoire s'en était allée, Louise résidait aux Oliviers et Billie ne l'avait pas revue depuis trois ans. "Dans tous ses souvenirs, Louise est absente."
Cette disparition plonge Billie dans un passé qu'elle a veillé à enfouir, elle ravive une douleur ancienne, la disparition, vingt ans plus tôt dans le village de leur enfance, de Lila, son amie, son âme sœur, sa jumelle, évènement qui a marqué son adolescence. L'enterrement de sa mère contraint Billie à revenir à V., ce village du sud de la France qu'elle a fui à l'âge de 17 ans pour trouver refuge dans l'anonymat de Paris.
Billie a toujours été en quête de l'amour de sa mère, une femme inconstante, tour à tour lumineuse ou maussade, qu'elle n'a jamais pu appeler autrement que Louise. Depuis que sa mémoire s'en était allée, Louise résidait aux Oliviers et Billie ne l'avait pas revue depuis trois ans. "Dans tous ses souvenirs, Louise est absente."
Cette disparition plonge Billie dans un passé qu'elle a veillé à enfouir, elle ravive une douleur ancienne, la disparition, vingt ans plus tôt dans le village de leur enfance, de Lila, son amie, son âme sœur, sa jumelle, évènement qui a marqué son adolescence. L'enterrement de sa mère contraint Billie à revenir à V., ce village du sud de la France qu'elle a fui à l'âge de 17 ans pour trouver refuge dans l'anonymat de Paris.
Bien qu'elle ait adopté l'adage d'Oscar Wilde " Une chose dont on ne parle pas n'a jamais existé ", ce retour au pays fait resurgir des souvenirs qui affluent en flash back. Elle va découvrir l'histoire de sa mère, se retrouver face aux fantômes qui peuplaient les nuits de Louise, Elle va aussi découvrir l'histoire de sa grand-mère maternelle Nadège qu'elle n'a pas connue. "Les secrets enfouis se faufilent, même dans les creux les plus infimes. Ils vous habitent et habitent vos enfants" , " Il reste les racines sous la chair. L'utérus est un chemin qui court d'une région si lointaine..."
J'ai adoré ce roman dont l'intérêt ne faiblit à aucun moment. L'histoire de ces trois femmes unies par de lourds secrets est très bien habilement menée. Les vies de Billie, Louise et Adèle sont savamment entremêlées et l'auteure mène le lecteur vers des chemins imprévisibles. Billie est une héroïne qui se débat avec ce qu'elle a enfoui, qui tente d'identifier ce qui la hante. L'auteure explore avec une grande sensibilité les amitiés à la vie à la mort, les relations mère-fille, la filiation, le pouvoir pernicieux des secrets enfouis, l’impossibilité d'oublier et la culpabilité. Les questions de la malédiction familiale, des mémoires transgénérationnelles avec la lancinante question "Les monstres engendrent-ils des monstres?" traversent ce roman de bout en bout.
L'auteur restitue à merveille l'atmosphère du Sud, du village où tout se savait, où rien ne pouvait véritablement être enfoui, l'omniprésence de la rivière où tout s'est toujours joué. J'ai aimé la construction du récit qui, après avoir déroulé l'histoire de chacune des trois femmes, se termine par une dernière partie joliment et judicieusement nommée "la valse à trois temps" dans laquelle l'auteure enchevêtre les histoires des trois femmes à l'âge de leurs premiers désirs amoureux, aux "heures solaires", dans une narration où j'ai eu l'impression qu'elles se donnaient la main par delà la mort. L'écriture est magnifique et le final très réussi.
J'ai adoré ce roman dont l'intérêt ne faiblit à aucun moment. L'histoire de ces trois femmes unies par de lourds secrets est très bien habilement menée. Les vies de Billie, Louise et Adèle sont savamment entremêlées et l'auteure mène le lecteur vers des chemins imprévisibles. Billie est une héroïne qui se débat avec ce qu'elle a enfoui, qui tente d'identifier ce qui la hante. L'auteure explore avec une grande sensibilité les amitiés à la vie à la mort, les relations mère-fille, la filiation, le pouvoir pernicieux des secrets enfouis, l’impossibilité d'oublier et la culpabilité. Les questions de la malédiction familiale, des mémoires transgénérationnelles avec la lancinante question "Les monstres engendrent-ils des monstres?" traversent ce roman de bout en bout.
L'auteur restitue à merveille l'atmosphère du Sud, du village où tout se savait, où rien ne pouvait véritablement être enfoui, l'omniprésence de la rivière où tout s'est toujours joué. J'ai aimé la construction du récit qui, après avoir déroulé l'histoire de chacune des trois femmes, se termine par une dernière partie joliment et judicieusement nommée "la valse à trois temps" dans laquelle l'auteure enchevêtre les histoires des trois femmes à l'âge de leurs premiers désirs amoureux, aux "heures solaires", dans une narration où j'ai eu l'impression qu'elles se donnaient la main par delà la mort. L'écriture est magnifique et le final très réussi.
Publié dans la collection Arpège de Stock, lancée par Caroline Laurent, ce roman, outre son joli titre, est doté d'une très belle couverture toute simple qui prend tout son sens au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture du récit.
L'auteure
L'auteure
Après des études de lettres modernes à la Sorbonne, Caroline Caugant a décidé de se consacrer à l’écriture, parallèlement à son activité professionnelle de graphiste. Elle vit à Paris. (Source : Éditeur)
je vais essayer de le lire ce mois-ci, il me fait vraiment très envie (mais dans le cadre du prix ELLE, j'ai 7 livres à lire pour le 23/01, puis 4 pour le 17/02, compliqué de trouver de la bande passante, alors que j'ai plein d'envies avec toutes ces belles sorties de Janvier!)
RépondreSupprimerTu es du jury de mars comme moi l'année dernière et je me souviens avoir eu les mêmes regrets que toi en janvier...impossible de lire tout ce qui me tentait avec toutes les nouveautés qui sortaient...
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