Pages

vendredi 21 août 2015

Dans son propre rôle de Fanny Chiarello



Date de parution : janvier 2015 aux Editions de l'Olivier
Nombre de pages : 236

Prix Orange du livre 2015


C'est l'histoire de 2 solitudes...
Nous sommes en 1947 en Angleterre.
Jeanette, 32 ans, femme de chambre dans un hôtel à Brighton, ne se remet pas de la disparition de son mari Andrew, mort à la guerre en 1944. Elle reste enfermée dans sa douleur. Elle connaissait Andrew depuis l'âge de 3 ans et n'éprouve que colère et rage. Leur amour était tellement fusionnel qu'ils ne voulaient pas d'enfant.
Fennella, jeune femme de 28 ans, muette suite à un traumatisme, est bonne à tout faire au service d'une lady. Elle aussi se sent veuve, elle s'invente un amour avec Jimmy, mort également pendant la guerre. Passionnée d'opéra, elle se réfugie dans les magazines et découpe les articles consacrés aux grands chanteurs de l'époque.

Fennella et Jeanette ne se connaissent pas mais travaillent à quelques kilomètres l'une de l'autre. 
Jeanette, elle aussi passionnée d'opéra, adresse une lettre d'admiration à une cantatrice, cette lettre est reçue par erreur par la patronne de Fennella.
Fennella, en lisant cette lettre, ressent une profonde communion avec Jeanette et provoquera une rencontre entre elles deux.
La confrontation, lors d'une semaine de vacances,entre ces deux femmes unies par une même douleur est très bien retranscrite et assez émouvante. Cette semaine sera le point de départ d'une nouvelle vie pour chacune des deux femmes.

L'auteur a une jolie écriture bien rythmée, des mots très justes pour parler de l'amour absolu qui lie Jeanette à Andrew et de son impossible deuil et un grand souci du détail.
Cependant ce livre qui comporte de belles réflexions sur l'amour, la mort, la solitude et le manque m'a laissée assez dubitative, j'ai eu du mal à accrocher à cette histoire, gênée par des longueurs et des lenteurs.


Citations
"La solitude s'aménage, se peuple, fût-ce d'illusions tandis que le manque ne se comble pas."

"Je vais vous dire la vérité : je n'aime pas les gens. Ils ont été une grande déception." 






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire