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vendredi 1 septembre 2017

C'est le coeur qui lâche en dernier de Margaret Atwood


Date de parution : 17 août 2017 chez Robert Laffont
Nombre de pages : 450


Stan et Charmaine ont tout perdu lors de la crise financière qui s'est abattue sur les Etats-Unis, il ne leur reste que leur voiture dans laquelle ils vivent constamment sur le qui-vive. Un jour, ils voient à la télévision une publicité vantant le plein emploi et la sécurité, il s'agit du Projet Positron dans la ville de Consilience, projet dont le slogan est "Consilience = condamnés + résilience. Un séjour en prison aujourd'hui, c'est notre avenir garanti". 

Ceux qui signeront le contrat pour vivre (à vie...) dans cette ville habiteront un mois dans un pavillon tout équipé et l'autre mois en prison. Leur pavillon étant occupé, lorsqu'ils sont en prison, par un couple "d'alternants" dont ils ne connaissent pas l'identité, qu'ils ne croisent jamais même le jour de permutation. Bien entendu, aucune communication avec le monde extérieur n'est autorisée, les habitants sont surveillés en permanence, des voitures noires de la Surveillance circulent en permanence et  tout est sous contrôle même la musique que les habitants ont le droit d'écouter.
Mais que se trame t-il derrière cette ville où Stan et Charmaine acceptent de vivre? Impossible d'en dire plus... si ce n'est qu'il sera question de trafics d'organes, de robots sexuels, de sosies d'Elvis, d'esclaves sexuelles...

Ce roman futuriste est une sorte de fable. La romancière canadienne crée un monde imaginaire où le bonheur promis se révèle être une utopie, elle maîtrise parfaitement l'art des rebondissements et des scénarios improbables où la morale n'est pas toujours sauve. Elle manie très bien un humour assez décapant et fait preuve d'un cynisme certain.
J'ai déploré quelques longueurs à la fin quand l'auteure force un peu trop sur le croquignolesque. Au final, bien que la lecture de ce livre m'ait été agréable, bien que j'ai apprécié la réflexion sous-jacente sur le contrôle des populations et la dénonciation d'une Amérique ultra-contôlée, j'ai été globalement déçue et je ne suis pas certaine de me souvenir longtemps de cette histoire. J'attendais peut être trop de ce roman suite aux commentaires dithyrambiques que je lis partout sur cette romancière très réputée dans les pays anglo-saxons.

L'avis d'Antigone

Merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture en avant-première.







L'auteure

Margaret Atwood est une romancière, poétesse et critique littéraire canadienne née en 1939.
Elle a enseigné dans différentes universités canadiennes et américaines.
Le Prix Arthur C. Clarke lui a été décerné en 1987 pour son roman "La Servante écarlate" qui a été adapté au cinéma en 1990 et a fait l'objet d'une série télévisée en 2017.






11ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2017












Catégorie MORT

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