Pages

dimanche 29 octobre 2017

En sacrifice à Moloch d'Asa Larsson


Date de parution : septembre 2017 chez Albin Michel
Nombre de pages : 444

J'ai lu ce roman policier pour le Grand Prix des lectrices Elle 2018 et j'en ressors plus que déçue..

L'histoire se déroule dans le Grand Nord suédois, au fin fond de la Laponie. Un ours est abattu et des restes humains sont retrouvés dans sa panse... Quelques mois plus tard, Sol-Britt est découverte le corps transpercé à mort par une fourche à foin.

Rebecka Martinsson, substitut du procureur chargée de l'enquête, se rend compte qu'il y a beaucoup de morts violentes dans cette famille, selon elle il n'y a pas de hasard... Le fils de Sol-Britt a été renversé par une voiture trois ans plus tôt, le père de Sol-Britt vient d'être retrouvé dévoré par un ours et sa grand-mère paternelle Elina Pettersson a été assassinée dans son ancienne salle de classe au début du siècle.

Le récit raconte en alternance l'enquête qui suit la mort de Sol-Britt et l'histoire d'Elina de 1914 à son assassinat. Le procureur Von Post manigance pour reprendre l'instruction de l'affaire et mène l'enquête tambour battant pendant que Rebecka, destituée de l'affaire, fait des recherches sur le passé de cette famille et la malédiction qui semble la frapper. 

Même si l'ambiance de la Laponie et la solitude des êtres qui y vivent est très  bien rendue, je suis ressortie profondément agacée par ce roman, à la limite de la colère. Je ne suis allée jusqu'au bout de ce récit que parce qu'il faisait partie du Grand Prix Elle et que, malgré tout, j'étais curieuse de connaitre la fin.
Ce roman réunit une accumulation d'invraisemblances, décrit un personnage de procureur au comportement caricatural à l’extrême et développe une intrigue qui ne serait pas inintéressante si un indice donné en quelques mots au milieu du livre n'en réduisait considérablement l'intérêt. Il se conclut par une fin d'une incroyable mièvrerie, le tout étant baigné dans une atmosphère puérile où l'auteur prête des pensées et des paroles aux chiens des protagonistes de l'enquête. C'est simple, pour moi, ce roman n'a pas sa place dans une sélection de prix littéraire.


L'auteur


Asa Larsson a grandi à Kiruna, 145 km au-dessus du cercle polaire Arctique, où se déroulent ses romans. Avocate comme son héroïne, elle se consacre désormais à l'écriture. Les cinq tomes de la série autour de Rebecka Martinsson sont en cours de traduction dans 30 pays.







42ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2017













6 commentaires:

  1. Ah mince, moi je l'ai dévoré. Mon bémol résidait dans une traduction que je trouve vraiment poussive par endroits ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La traduction n'est vraiment pas ce que j'ai trouvé de pire dans ce roman...Tu ne trouves pas qu'il est truffé d'invraisemblances?

      Supprimer
  2. Oh oui tu es fâchée ☺. Je n'avais pas lu que de bons romans avec le prix Elle... C'est une chouette expérience mais je n'avais pas aimé me forcer.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certains choix pour ce prix me surprennent vraiment (et je ne suis pas la seule...) et pour l'instant aucun policier ne m'a plu pour des raisons à chaque fois différentes... J'espère que la suite va être mieux...

      Supprimer
  3. On le voit évidemment beaucoup sur les blogs :), j'ai essayé de lire un autre titre et je n'ai pas accroché du tout.

    RépondreSupprimer