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lundi 19 août 2019

La terre invisible de Hubert Mingarelli

Date de parution : 15 août 2019 chez Buchet-Castel
Nombre de pages : 192 

Nous sommes en juillet 45, dans une ville d’Allemagne occupée par les alliés. Le narrateur est un photographe de guerre anglais qui a suivi la défaite allemande et qui a été traumatisé par ce qu'il a vu lors de la libération d'un camp de concentration.

Il décide de ne pas repartir en Angleterre et de parcourir l'Allemagne pour photographier les habitants devant leur maison, il part ainsi à la rencontre des hommes et des femmes qui ont permis l'existence de ces camps. Un ami colonel lui met à disposition une voiture et un chauffeur, un jeune soldat anglais de son régiment qui vient d'arriver en Allemagne et qui n'a donc rien vu de la guerre.

Le roman raconte la déambulation au hasard des routes de ces deux hommes, le photographe est hanté par les horreurs auxquelles il a assisté et le jeune chauffeur apparaît très vite hanté par son propre passé en Angleterre.

Cette histoire située en Allemagne juste à la fin de la guerre avait tout pour me plaire car je n'ai jamais rien lu sur l'immédiat après-guerre dans ce pays. Je savais de plus que Hubert Mingarelli avait une écriture très épurée comme je les aime. 
Il est vrai que l'auteur ne donne aucune description dramatique, qu'il est plus dans l'évocation que dans la description ce qui en général n'est pas pour me déplaire. Mais l'errance qu'il décrit est associée à une ambiance lourde et étrange qui m'a d'abord séduite avant de me déstabiliser. Ce récit lent, froid et sans émotions m'a hélas ensuite plongée dans l'ennui. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir et je suis ressortie de cette lecture avec l'impression d'être complètement passée à côté du message qu'il voulait transmettre. Je vais avoir l'occasion de l'entendre parler de son roman lors d'une présentation début septembre, ses propos m'éclaireront peut-être...


L'auteur


Né en 1956 en Lorraine, Hubert Mingarelli est scénariste et écrivain. A 17 ans, il arrête l’école pour s’engager dans la marine, qu’il quitte trois ans plus tard. Il s’installe à Grenoble où il exerce de nombreux métiers puis commence à publier, vers la fin des années 80. (Source : éditeur)












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