Pages

jeudi 2 septembre 2021

La fille qu'on appelle de Tanguy Viel

 

Date de parution : 2 septembre 2021 aux éditions de Minuit
Nombre de pages : 176

Laura Le Corre, vingt ans, décide de revenir vivre avec son père dans une petite ville de la côte bretonne. Son père, Max est un boxeur qui a eu son heure de gloire lorsqu'il a été couronné champion de France. Max est également le chauffeur de Quentin Le Bars, quarante-huit ans, maire de la ville. Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait aider Laura à trouver un logement. Le Bars partage le pouvoir dans sa ville avec son proche ami Franck Bellec à qui il vient de proposer la gestion du casino. Durant des années, Bellec a été le manager de Max, l'homme qui a construit sa carrière.

Une histoire passionnante qui se lit d'une traite, une construction impeccable, un roman qui se termine en apothéose avec une incroyable scène finale, une écriture de toute beauté. Réalisme et humanisme caractérisent ce roman dans lequel Tanguy Viel reprend les thèmes qui lui sont chers, le pouvoir de l'argent, l'emprise et la manipulation qu'exercent certains sur des personnalités faibles. Un récit qui prend la forme de la confession de Laura qui dévoile peu à peu son histoire de façon un peu digressive et désaffectée lors de son dépôt de plainte devant des policiers, une chronique d’une catastrophe annoncée qui nous tient en haleine. 

En seulement 176 pages, avec une intrigue toute simple, Tanguy Viel nous offre un roman social très fort. Magistral !

 

L'auteur

Tanguy Viel est né en 1973 à Brest. Il publie son premier roman "Le Black Note" aux Éditions de Minuit qui feront ensuite paraître "Cinéma", "L’Absolue perfection du crime", "Insoupçonnable", "Paris-Brest", "La Disparition de Jim Sullivan" et en janvier 2017 "Article 353 du code pénal".
Pensionnaire de la Villa Médicis en 2003-2004, il a obtenu le prix Fénéon et le prix de la Vocation pour "L’Absolue perfection du crime". Après une enfance en Bretagne, il a vécu à Bourges, Tours, Nantes avant de venir s’installer près d’Orléans. (Source : éditeur)

© photo : Patrice Normand

 

Lu de cet auteur


 

pour accéder à ma chronique, cliquer ici

 

 

 

 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire