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samedi 28 avril 2018

Seuls les enfants savent aimer de Cali

Date de parution : janvier 2018 au Cherche Midi
Nombre de pages : 190

Dans ce roman d'inspiration autobiographique, Cali se souvient de l'année qui a suivi le drame qui a marqué sa vie : le décès de sa mère alors qu'il n'avait que six ans. Il s'adresse à sa mère en égrenant ses souvenirs. 

A six ans, considéré comme trop petit pour assister à l'enterrement de sa mère, il reste seul derrière les volets de leur maison à regarder passer le cortège funéraire. Rien ne lui est vraiment dit et chaque membre de la famille s'enferme dans son chagrin. Son père, complètement perdu, brûle tous les affaires de sa mère dans la cour "il creuse plus encore ce trou béant laissé depuis ton départ ", l'enfant assiste ensuite impuissant à la lente dérive de leur père qui perd pied et se noie dans l'alcool tandis que sa sœur aînée fait tout pour maintenir le navire à flots.

Cali se souvient avoir été le héros de l'école, au centre de toutes les curiosités. Heureusement, il se réfugie dans la forte amitié qu'il noue avec Alec, son copain de classe, chez qui il passe beaucoup de temps, parfois plus que chez lui. Ses grands parents maternels qui habitent le même village du sud Ouest de la France l'accueillent aussi régulièrement. D'autre part, il est bien accaparé par son amour fou pour sa copine de classe, Carol.

Durant toute cette année, il s'enferme dans sa douleur et vit un véritable calvaire lorsqu'il est envoyé pendant un mois en colonie de vacances.

Je n'ai pas été convaincue par ce récit pour plusieurs raisons. D'une part, Cali a choisi de raconter cette période de sa vie à hauteur d'enfant, en empruntant le langage enfantin d'un petit garçon de six ans, ce ton m'a vite lassée car je l'ai trouvé artificiel d'autant plus qu'il y mêle par moments des réflexions d'adulte, le tout m'a semblé manquer énormément de naturel. Cette histoire est forcément très triste, sa souffrance a été terrible mais j'ai trouvé que son récit allait vraiment trop dans le pathos, à la recherche constante de l'apitoiement. 
Certains soulignent dans ce texte une écriture particulièrement poétique, ce n'est pas mon cas... Ce retour sur son passé a certainement fait du bien à Cali, pour moi c'est tout l'intérêt que je trouve à ce roman. Après avoir été touchée par l'histoire de Cali, j'ai fini par m'ennuyer dans ma lecture et j'ai terminé son roman simplement parce qu'il était court.. 

Ce roman fait partie de la première sélection du prix Orange ainsi que de la sélection des 68 premières fois.


Citations
" Avoir sept ans me répugne; je veux rester à six; six c'est bien. Six c'est l'âge où tu vivais encore."

" Je serai toujours du côté des perdants."


L'auteur

Cali est auteur-compositeur-interprète. Sa discographie compte à ce jour sept albums. " Seuls les enfants savent aimer" est son premier roman.





34ème participation au challenge rentrée littéraire 2018 organisé par Bea Comete


8ème lecture de la sélection d’automne des 68 premières fois


7 commentaires:

  1. joelle radisson30 avril 2018 à 11:53

    Je n'ai pas du tout adhérer à ce livre, je n'ai ressenti aucune émotion. Je suis passée à côté

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    1. On est d'accord...
      Trop larmoyant et répétitif pour me plaire...

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  2. j'avais hésité à mettre ce roman dans ma PAL.Ton article a fini par me convaincre de ne pas le faire.Avec le retard que j'ai dans mes lecture, ce ne sera manifestement pas un drame...

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    1. Connaissant un peu tes goûts, je pense que tu peux faire l'impasse...

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  3. Je pense aussi au vu de ce que tu as écrit...

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  4. Aucune émotion aussi, je suis désolée pour l'auteur.

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    1. Quelques émotions pour moi mais cela n'a pas suffit pour qu'il me plaise...

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