Date de parution : aout 2020 aux éditions de l'Iconoclaste
Nombre de pages : 304
" Le bon Rimbaud et le mauvais Rimbaud."
Nombre de pages : 304
" Le bon Rimbaud et le mauvais Rimbaud."
La photo de couverture de ce roman est une célèbre photo d'Arthur Rimbaud, celle de sa première communion, son frère aîné pose à côté de lui. Nous sommes en 1866 dans
leurs Ardennes natales, Arthur avait onze ans, Frédéric douze. Cette photo publiée en 1922 lors de la parution des œuvres complètes du poète a été retouchée, effaçant Frédéric. Pourquoi éliminer ainsi ce frère ? En quoi était-il gênant ?
Ce roman nous retrace le destin de Frédéric, aîné de la fratrie, élevé par leur mère ainsi que son frère et ses deux sœurs après que leur père officier ait quitté le foyer après la naissance de sa dernière fille. Frédéric et Arthur ont été très unis dans leur enfance, partageant la même chambre, ils ont fait front face à une mère au caractère tyrannique puis se sont éloignés pour finir par se brouiller "le mensonge est le ciment de la famille". Pour s'être opposé à sa mère, la propriétaire la plus riche de la commune, Frédéric va devenir conducteur d'omnibus, donc domestique, à l'Hôtel de la Gare. Pour sa mère c'est un moins-que-rien-, un déclassé qui a commis la faute impardonnable de passer du monde des "maîtres" à celui des "serviteurs". Frédéric, considéré comme un idiot, un raté, un bon à rien, méprisé par sa mère et sa sœur Isabelle, sera dénigré, déchu, considéré comme traître, renié par sa famille, renié, dépossédé puis effacé par sa famille. Il sera dépossédé des droits sur l’œuvre de son frère.
Ce roman nous retrace le destin de Frédéric, aîné de la fratrie, élevé par leur mère ainsi que son frère et ses deux sœurs après que leur père officier ait quitté le foyer après la naissance de sa dernière fille. Frédéric et Arthur ont été très unis dans leur enfance, partageant la même chambre, ils ont fait front face à une mère au caractère tyrannique puis se sont éloignés pour finir par se brouiller "le mensonge est le ciment de la famille". Pour s'être opposé à sa mère, la propriétaire la plus riche de la commune, Frédéric va devenir conducteur d'omnibus, donc domestique, à l'Hôtel de la Gare. Pour sa mère c'est un moins-que-rien-, un déclassé qui a commis la faute impardonnable de passer du monde des "maîtres" à celui des "serviteurs". Frédéric, considéré comme un idiot, un raté, un bon à rien, méprisé par sa mère et sa sœur Isabelle, sera dénigré, déchu, considéré comme traître, renié par sa famille, renié, dépossédé puis effacé par sa famille. Il sera dépossédé des droits sur l’œuvre de son frère.
" Dans cette histoire, il y eut bel et bien un bon fils,
sanctifié par sa famille (Arthur) et un mauvais fils,
sacrifié puis dépossédé (Frédéric).
Arthur n'a pas tué Frédéric.
Mais son désintérêt, son mépris, ont contribué à son bannissement."
Dans certains chapitres en italique l'auteur raconte son enquête, ses rencontres avec les descendants de Frédéric, l'écho que cette histoire trouve dans sa vie personnelle, son goût pour le destin des êtres considérés par tous comme ratés. C'est un roman très documenté enrichi de documents extraits de la correspondance de la famille Rimbaud. En consacrant ce livre à Frédéric Rimbaud, entre enquête et roman, David Le Bailly redonne vie à un homme simple pour qui j'ai éprouvé beaucoup d'empathie.
il est dans ma PAL et j'aime beaucoup ce que tu en dis !
RépondreSupprimerMerci Eva, j'espère qu'il te plaira autant qu'à moi.
Supprimer