Date de parution : 18 aout 2021 aux éditions de l'Observatoire
Nombre de pages : 192
PREMIER ROMAN
Paris, 1920. Simone Rachel Khan n'est encore qu'une jeune femme de 23 ans. Issue de la haute bourgeoisie, elle gravite dans des cercles intellectuels parisiens. Elle aspire à devenir une âme libre et romantique. Férue de littérature, de poésie et de philosophie, elle vagabonde dans le Paris d'après-guerre, à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un qui, enfin, pourrait la faire renaître. Elle s'intéresse aux artistes d'avant-garde et croise le chemin des Dadas qui l'irritent autant qu'ils l'intriguent. C'est alors qu'elle rencontre celui qui fera d'elle Simone Breton.
André Breton est sans-le-sou, après avoir déserté les bancs de l'école de médecine. Simone, elle, est promise à un autre. Et pourtant... Dans un Paris bouillonnant, voguant entre les bureaux où se trament les numéros de Littérature et les réunions des Dadas - d'Eluard à Aragon -, les deux amants terribles apprendront à se connaître, se tester, s'apprivoiser.
Elle admire André Breton "elle l'admirait tout entier. Sa beauté n'était qu'un prétexte pour aimer son esprit... Il lui ouvrait un monde et les fenêtres de son esprit." mais la valeur d'André la renvoie à sa propre ignorance, à son inconsistance, elle ne veut pas se contenter d'être sa muse.
Tous deux devront se battre, contre leurs passions, leurs démons, leurs parents, pour pouvoir s'aimer, enfin.
Ce roman est centré sur Simone et sa rencontre avec André Breton. En toile de fond, le Paris d'après-guerre avec Aragon, Soupault et Breton, "les trois mousquetaires", les réunions des surréalistes auxquelles Simone participe activement, le mouvement surréaliste, le poids des conventions, de l'autorité parentale sont bien restitués. L'auteure a bien saisi la personnalité de Simone, son fond dépressif et ses fragilités. Un roman intéressant par ces deux aspects, la plongée dans une époque et la personnalité complexe de Simone mais qui vire assez vite à l'histoire à l'eau de rose. De plus, les phrases trop lourdes et les approximations dans la syntaxe gâchent le plaisir de lecture.
L'auteure
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