Date de parution : aout 2023 chez Albin Michel
Nombre de pages : 352
Alexandre, 58 ans, a repris la ferme de ses parents, il y élève des vaches. Ses parents, Angèle et Jean, vivent juste en dessous dans la vallée, aucun des trois n'a jamais mis les pieds à Paris. Alexandre n'a plus de relations avec ses trois sœurs depuis des années, entre eux persiste une compréhension définitive, ils ne sont plus du même monde. Agathe tient un restaurant avec son mari Greg, Caroline est professeure à Toulouse tandis que Vanessa, photographe, vit seule à Paris.
Vingt ans plus tôt, Alexandre a dû céder des terres à ses sœurs, il leur en veut d'y avoir installé des éoliennes et un centre de maintenance pour l'autoroute toute proche. Un énorme fossé s'est creusé entre eux.
Ce roman est annoncé comme un huis-clos familial pendant la période du confinement, or ce huis-clos ne commence qu'à la moitié du roman après que l'auteur ait repris toute l'histoire de la pandémie à partir du 25 janvier 2020 de façon quasi journalistique. Ces évènements exceptionnels ne sont pas suffisamment effacés de ma mémoire pour que j'ai eu besoin de plus de 150 pages pour me les remémorer. Cette partie du roman servira peut-être de documentation dans quelques années, pour ma part, j'ai trouvé qu'elle était trop développée au détriment du sujet annoncé comme central, les relations familiales pendant cette période où la pandémie a obligé chacun à cohabiter.
Sur fond de dérèglement climatique, Serge Joncour met en scène un fils et ses parents respectueux de la terre qui vivent selon un schéma d'habitudes ancestrales, rythmé par les travaux qui structurent leurs journées et trois filles "de la ville". Les personnages sont assez caricaturaux et peu attachants, l'intrigue est assez simpliste. Au final une lecture qui n'est pas désagréable mais qui ne me laissera aucune trace durable. C'est une grosse déception car j'apprécie en général beaucoup les romans de cet auteur.
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