Nombre de pages : 168
" Comment ça meurt une ville ?"
J'ai lu ce roman car il fait partie de la sélection des 68 premières fois.
J'ai bien failli abandonner la lecture de ce livre car les cinquante premières pages m'ont fortement agacée. La présentation des personnages m'a paru longue et peu intéressante. L'histoire se situe à Belfort où vivent le narrateur Noël, son frère ainé Félix et Marie une jeune femme avec qui les deux frères entretiennent une relation ambigüe. Le récit de leur vie est mêlé à des rappels du passé ouvrier de la région et de la fermeture d'Alsthom, usine où le père des deux jeunes hommes travaillait "Un jour, Alsthom est devenu Asltom. Beaucoup y ont vu un mauvais présage. On disait qu’en enlevant le h de Alstom, c’était le h de humains qu’ils avaient effacé", après la fermeture de l'usine les parents de Noël et Félix se sont séparés et le père est parti vivre à Ostwald, près de Strasbourg.
J'ai bien failli abandonner la lecture de ce livre car les cinquante premières pages m'ont fortement agacée. La présentation des personnages m'a paru longue et peu intéressante. L'histoire se situe à Belfort où vivent le narrateur Noël, son frère ainé Félix et Marie une jeune femme avec qui les deux frères entretiennent une relation ambigüe. Le récit de leur vie est mêlé à des rappels du passé ouvrier de la région et de la fermeture d'Alsthom, usine où le père des deux jeunes hommes travaillait "Un jour, Alsthom est devenu Asltom. Beaucoup y ont vu un mauvais présage. On disait qu’en enlevant le h de Alstom, c’était le h de humains qu’ils avaient effacé", après la fermeture de l'usine les parents de Noël et Félix se sont séparés et le père est parti vivre à Ostwald, près de Strasbourg.
Le roman démarre vraiment lorsqu'une fuite se produit à la centrale nucléaire de Fessenheim à une heure de route de Belfort. Les deux frères sont évacués dans un camp improvisé, là ils ne connaissent rien de l'ampleur de ce qui se passe, ne savent pas que le pays est en train de se vider, ils passent des jours dans ce camp près d'un étang sans nouvelles de personne, des jours dans le silence et l'inquiétude. Lorsque Noël est témoin d’une agression, ils décident de fuir. Le récit relate alors leur errance dans
une région désertée.
En abordant un roman sur un tel sujet je m'imaginais bien que l'histoire serait sombre mais je ne m'attendais pas à tomber sur un récit aussi pesant à l'ambiance aussi glauque. C'est une ambiance de fin du monde sans une once d'espoir, le récit d'une errance... Outre ce côté excessivement sombre, mes réserves par rapport à ce livre portent surtout sur le procédé narratif de l'auteur trop décousu pour me plaire et sur un démarrage du récit vraiment poussif avec une relation ambigüe entre les trois jeunes gens qui, à mon sens, n'apporte rien à l'histoire.
En abordant un roman sur un tel sujet je m'imaginais bien que l'histoire serait sombre mais je ne m'attendais pas à tomber sur un récit aussi pesant à l'ambiance aussi glauque. C'est une ambiance de fin du monde sans une once d'espoir, le récit d'une errance... Outre ce côté excessivement sombre, mes réserves par rapport à ce livre portent surtout sur le procédé narratif de l'auteur trop décousu pour me plaire et sur un démarrage du récit vraiment poussif avec une relation ambigüe entre les trois jeunes gens qui, à mon sens, n'apporte rien à l'histoire.
L'auteur
Thomas Flahaut est né en 1991 à Montbéliard (Doubs). Après avoir étudié
le théâtre à Strasbourg, il s’installe en Suisse pour suivre un cursus
en écriture littéraire à la Haute école des arts de Berne. Aujourd’hui
diplômé, il vit, étudie et travaille à Lausanne, où il a cofondé le
collectif littéraire franco-suisse Hétérotrophes.
Ostwald est son premier roman. (Sources : Éditeur)
43ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2017
Je ne lis pas ton commentaire pour ne pas divulgâcher ma future lecture
RépondreSupprimerTu as raison c'est le meilleur moyen d'en faire la lecture sans être influencée par les avis des autres. Je ne lis les chroniques des autres qu'après avoir publié la mienne.
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