Date de parution : aout 2017 chez Albin Michel
Nombre de pages : 464
Prix du roman Fnac
Bakhita ne connait plus son vrai nom, ne sait plus d'où elle vient et a même perdu sa langue maternelle. En 1876, elle a été enlevée à l'âge de sept ans par des vendeurs d'esclaves dans son village du Darfour à l'ouest du Soudan, elle a subi le même sort que sa sœur aînée deux ans plus tôt.
Après une marche de longs mois dans le désert au sein d'une caravane d'esclaves sous la coupe de négriers qui lui ont donné son nouveau nom, Bakhita "la chanceuse", un moment enfermée avec des brebis, Bakhita lutte pour ne pas sombrer dans la folie et s'accroche à son amie Binah. Cette vie d'esclave aux services de différents maîtres la mène dans un harem, lui fait connaitre les coups, le fouet, la torture et la peur mais Bakhita garde toujours l'espoir de retrouver sa sœur aînée enlevée comme elle. Sa beauté est une malédiction qui s'ajoute à celle de sa jeunesse, elle bénéficie parfois d'une place privilégiée par rapport aux autres esclaves qui travaillent dans les champs mais c'est une place dont la contre partie est lourde.
Vendue plusieurs fois, elle finit par arriver chez le consul d’Italie, Signore Lignani qui la traite un peu mieux. Puis elle gagne l'Italie où, une fois libre, elle voue sa vie à l'église et devient la Madre Moretta. Elle est canonisée en 2000 par Jean-Paul II.
Son
histoire lui sera finalement volée pour en faire un livre de propagande fasciste en
1931, "histoire merveilleuse" brochure éditée par les catholiques pour donner un exemple de la barbarie de l'Afrique opposée à la
grandeur de l'Italie catholique qui a sauvé Bakhita.
Ce récit n'est pas une biographie de Bakhita, cette ancienne esclave canonisée par le pape, c'est un roman qui tente de retracer le parcours incroyable de cette femme exceptionnelle. Une femme dotée d'une force intérieure impressionnante, de ressources inépuisables, une petite fille qui avait la capacité de s'imaginer ailleurs, de faire vivre un oiseau imaginaire, de se réfugier dans les chants de son enfance, de faire preuve de soumission quand il fallait se soumettre, d'obéissance quand il fallait obéir mais qui était dotée d'une résistance intérieure hors du commun qui lui a permis de tenter des évasions et surtout de survivre.
Ce récit n'est pas une biographie de Bakhita, cette ancienne esclave canonisée par le pape, c'est un roman qui tente de retracer le parcours incroyable de cette femme exceptionnelle. Une femme dotée d'une force intérieure impressionnante, de ressources inépuisables, une petite fille qui avait la capacité de s'imaginer ailleurs, de faire vivre un oiseau imaginaire, de se réfugier dans les chants de son enfance, de faire preuve de soumission quand il fallait se soumettre, d'obéissance quand il fallait obéir mais qui était dotée d'une résistance intérieure hors du commun qui lui a permis de tenter des évasions et surtout de survivre.
Tout le long de son parcours d'esclave, Bakhita manifeste un intérêt, une préoccupation pour les tout-petits, préoccupation qui restera présente toute sa vie puisqu'elle se consacrera aux enfants pauvres et aux orphelins.
J'ai beaucoup aimé la première partie de ce roman "De l'esclavage à la liberté", même si elle est très sombre avec parfois des scènes insoutenables, le propos est toujours réaliste mais Véronique Olmi ne fait que suggérer d'un mot ce que Bakhita a subi, elle fait preuve une élégante retenue ne prononçant jamais le mot de viol.
Par contre j'ai moins aimé la deuxième partie "De la liberté à la sainteté" qui raconte l'arrivée de Bakhita en Italie et son entrée en religion. Globalement, j'ai trouvé ce roman assez inégal et j'y ai déploré un certain nombre de longueurs, malgré tout je suis ravie d'avoir découvert l'histoire de Bakhita à qui Véronique Olmi rend un bel hommage avec ce roman.
L'auteure
J'ai beaucoup aimé la première partie de ce roman "De l'esclavage à la liberté", même si elle est très sombre avec parfois des scènes insoutenables, le propos est toujours réaliste mais Véronique Olmi ne fait que suggérer d'un mot ce que Bakhita a subi, elle fait preuve une élégante retenue ne prononçant jamais le mot de viol.
Par contre j'ai moins aimé la deuxième partie "De la liberté à la sainteté" qui raconte l'arrivée de Bakhita en Italie et son entrée en religion. Globalement, j'ai trouvé ce roman assez inégal et j'y ai déploré un certain nombre de longueurs, malgré tout je suis ravie d'avoir découvert l'histoire de Bakhita à qui Véronique Olmi rend un bel hommage avec ce roman.
L'auteure
Comédienne, romancière et dramaturge, Véronique Olmi a publié chez Albin Michel trois romans, Nous étions faits pour être heureux (2012), La nuit en vérité (2013), J'aimais mieux quand c'était toi (2015) et deux pièces de théâtre Une séparation (2014) et Un autre que moi (2016) (Sources : Éditeur)
67ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2017
Pas encore lu, j'attends mon tour
RépondreSupprimerC'est vrai que les délais sont longs par chez toi pour accéder à certains livres... Mais le bonheur de lecture s'en trouve décuplé !!!
Supprimerje partage tout à fait ton avis : un ouvrage intéressant dans sa globalité, une première partie qui m'a beaucoup plu mais une deuxième partie dans laquelle je me suis un peu ennuyée...
RépondreSupprimerC'est vraiment dommage tous ces passages qui nous ont ennuyées, cela aurait pu être un grand roman...
SupprimerJe vais l'écouter pour un prix mais je ne le sens pas , ce roman.
RépondreSupprimerIl va peut-être te plaire... en version audio les longueurs passent peut-être mieux...
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