Date de parution : octobre 2017chez J.C. Lattès
Nombre de pages : 382
Nina, une coiffeuse française, est
mariée avec Tahar un chauffeur de taxi marocain. Ils ont aménagé
dans un pavillon de banlieue pour y loger la famille qu’ils veulent fonder loin
de leur cité mais depuis dix ans toutes leurs tentatives pour devenir parents
ont échoué.
L’auteur retrace le parcours du combattant d’un couple en mal d’enfant, le chemin de croix de la PMA, les conséquences des traitements hormonaux sur le physique et sur le caractère de Nina qui va tout tenter y compris les recours à un voyant ou à un ostéopathe…
Tahar soutient Nina dans cette épreuve et résiste avec elle à la pression familiale et sociale. Son père est un marocain qui a immigré en France dans les années 60. Mariés au Maroc dans le petit village sans eau ni électricité de la famille de Tahar, le jeune couple subit une pression constante "Chez nous une famille c’est d’abord des enfants", Tahar est fils unique, l’honneur de la famille est en jeu...
Un jour Nina et Tahar ont la possibilité d’adopter un petit garçon de six ans au Maroc, mais obtenir l’autorisation de l’administration de le ramener en France va s’avérer très difficile.
Pendant que Nina se bat au Maroc pour ramener leur fils en France, le hasard met sur la route de Tahar resté en France une jeune photographe, Françoise qui va lui proposer de le prendre comme modèle pour une exposition qu’elle va consacrer à l’intégration, elle veut par son intermédiaire montrer l’autre face des banlieues et lutter contre le racisme.
Une distance se creuse peu à peu entre Nina pour qui le désir d’enfant passe au-dessus de tout et Tahar qui n’est pas indifférent à Françoise. Lui qui a toujours été un fils parfait puis un mari parfait s’interroge et se rend compte qu’il a toujours réfréné ses propres désirs, en premier lieu face à sa mère qui a contrarié son désir de devenir footballeur.
L’auteur interroge la question du désir d’enfant, jusqu’où peut aller le désir d’enfant, jusqu’où peut aller une femme prête à abattre des montagnes quitte à laisser son mari sur le bas-côté de la route qu’elle s’est tracée. C’est un livre très fort et profond qui ne se limite à une histoire de triangle amoureux comme pourrait le faire penser la quatrième de couverture. C’est une magnifique histoire humaine très bien construite avec des rebondissements, avec notamment des éléments du passé de Nina qui resurgissent. L’auteur y décortique finement les ressentis de chacun des protagonistes et a une étonnante capacité à se glisser dans la peau d’une femme. L’écriture très fluide et alerte rend la lecture très agréable. Ce très beau roman qui nous plonge également dans la culture marocaine m’a trotté dans la tête bien longtemps après l’avoir terminé.
Une fois commencé, Virginie n'a pas réussi à lâcher ce roman; pour Nath chaque page de ce roman est une pure merveille et pour Eirenamg c'est une plongée dans la vie de famille, l’identité, la transmission qui ne laissera pas insensible
L’auteur retrace le parcours du combattant d’un couple en mal d’enfant, le chemin de croix de la PMA, les conséquences des traitements hormonaux sur le physique et sur le caractère de Nina qui va tout tenter y compris les recours à un voyant ou à un ostéopathe…
Tahar soutient Nina dans cette épreuve et résiste avec elle à la pression familiale et sociale. Son père est un marocain qui a immigré en France dans les années 60. Mariés au Maroc dans le petit village sans eau ni électricité de la famille de Tahar, le jeune couple subit une pression constante "Chez nous une famille c’est d’abord des enfants", Tahar est fils unique, l’honneur de la famille est en jeu...
Un jour Nina et Tahar ont la possibilité d’adopter un petit garçon de six ans au Maroc, mais obtenir l’autorisation de l’administration de le ramener en France va s’avérer très difficile.
Pendant que Nina se bat au Maroc pour ramener leur fils en France, le hasard met sur la route de Tahar resté en France une jeune photographe, Françoise qui va lui proposer de le prendre comme modèle pour une exposition qu’elle va consacrer à l’intégration, elle veut par son intermédiaire montrer l’autre face des banlieues et lutter contre le racisme.
Une distance se creuse peu à peu entre Nina pour qui le désir d’enfant passe au-dessus de tout et Tahar qui n’est pas indifférent à Françoise. Lui qui a toujours été un fils parfait puis un mari parfait s’interroge et se rend compte qu’il a toujours réfréné ses propres désirs, en premier lieu face à sa mère qui a contrarié son désir de devenir footballeur.
L’auteur interroge la question du désir d’enfant, jusqu’où peut aller le désir d’enfant, jusqu’où peut aller une femme prête à abattre des montagnes quitte à laisser son mari sur le bas-côté de la route qu’elle s’est tracée. C’est un livre très fort et profond qui ne se limite à une histoire de triangle amoureux comme pourrait le faire penser la quatrième de couverture. C’est une magnifique histoire humaine très bien construite avec des rebondissements, avec notamment des éléments du passé de Nina qui resurgissent. L’auteur y décortique finement les ressentis de chacun des protagonistes et a une étonnante capacité à se glisser dans la peau d’une femme. L’écriture très fluide et alerte rend la lecture très agréable. Ce très beau roman qui nous plonge également dans la culture marocaine m’a trotté dans la tête bien longtemps après l’avoir terminé.
Une fois commencé, Virginie n'a pas réussi à lâcher ce roman; pour Nath chaque page de ce roman est une pure merveille et pour Eirenamg c'est une plongée dans la vie de famille, l’identité, la transmission qui ne laissera pas insensible
L'auteur
En 1994, il collabore au Guide du routard. Il
pige ensuite régulièrement pour divers médias : Le Monde, L'Expansion,
Vogue, Les Inrockuptibles, C dans l'air. Il apparaît pour la première
fois à l'écran en 1999 dans Nulle part ailleurs. En septembre 2006, il rejoint Paris Première pour animer chaque semaine
l'émission Paris Dernière, après Thierry Ardisson et Frédéric Taddeï. En
août 2010, M6 lui confie la présentation permanente de son journal du
soir.
En janvier 2011, il publie son premier roman intitulé "Un coup à
prendre", où il est question de la paternité et qui sera librement
adapté pour le cinéma sous le titre "Tout pour être heureux".
49ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2017
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