Date de parution : octobre 2017 chez Grasset
Nombre de pages : 160
Gabriel, 69 ans, se sent enfin
libre, sa femme vient de mourir "J’étais marié, je suis libéré".
Son épouse, avec qui il était marié depuis 30 ans, a passé la fin de sa vie dans
une maison de retraite où Gabriel la allait
voir tous les jours elle qui riait d’un rire fou, ne parlait plus et peignait…
Même si pendant sa vie de couple
il a collectionné les libertés et les maitresses, pour Gabriel commence une vie
sans entraves et sans obligations. Cet ancien avocat décide de tout vendre et
de tout dilapider. Pour lui être veuf
équivaut à être neuf, bref il est heureux, cynique mais heureux… Ses
enfants l’encombrent et il limite au maximum les contacts avec eux pour
parfaire sa nouvelle liberté.
Mathilde "Mariée mais sans
vie" est une femme terne de 48 ans qui ne vit que pour un mari qui ne la
désire plus et pour leur fille Ava.
Lorsque Mathilde rencontre
Gabriel, la jeune femme est ferrée en quelques minutes, elle se sent belle parce que désirée, elle commence
alors une double vie. Mais Gabriel se révèle vite très exclusif...
Mais un jour Gabriel rencontre Éléonore. C’est une très jeune femme dont le visage ressemble à la Piéta de Michel
Ange, statue devant laquelle on retrouve Mathilde désespérée 9 mois plus tard dans
la basilique St Pierre à Rome après que Gabriel lui ait dit "tu sais la passion, ça passe".
Les voix de Gabriel, Mathilde et Éléonore s’entremêlent un chapitre après l’autre pour raconter cette histoire de passion. Anne Goscinny met en scène un homme peu sympathique, un dandy obsédé par son apparence, un narcissique pathétique dans sa peur de vieillir mais qui finalement peut se révéler aussi assez émouvant dans sa difficulté à faire le deuil de sa femme. L’histoire bien construite et centrée sur la statue de Michel Ange nous fait peu à peu découvrir les multiples facettes de Gabriel mais j'ai trouvée malgré tout l'histoire assez convenue. Je m’attendais cependant à retrouver dans ce roman la belle écriture poétique d’Anne Goscinny que j’avais tant appréciée dans Le sommeil le plus doux, sur ce plan je suis restée un peu sur ma faim avec ce roman.
Les voix de Gabriel, Mathilde et Éléonore s’entremêlent un chapitre après l’autre pour raconter cette histoire de passion. Anne Goscinny met en scène un homme peu sympathique, un dandy obsédé par son apparence, un narcissique pathétique dans sa peur de vieillir mais qui finalement peut se révéler aussi assez émouvant dans sa difficulté à faire le deuil de sa femme. L’histoire bien construite et centrée sur la statue de Michel Ange nous fait peu à peu découvrir les multiples facettes de Gabriel mais j'ai trouvée malgré tout l'histoire assez convenue. Je m’attendais cependant à retrouver dans ce roman la belle écriture poétique d’Anne Goscinny que j’avais tant appréciée dans Le sommeil le plus doux, sur ce plan je suis restée un peu sur ma faim avec ce roman.
L'auteur
Romancière et critique littéraire, Anne Goscinny a publié plusieurs livres chez Grasset, Le Bureau des solitudes (2002), Le Voleur de mère (2004), Le Père éternel (2006, prix de la Wizo), Le Banc des soupirs (2011), Le Sommeil le plus doux (2016) et, chez NIL, Le bruit des clefs (2012). (Sources : Éditeur)
50ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2017
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