Nombre de pages : 112
Nous sommes dans les années 60. Antonia, 29 ans, dépérit à Palerme, elle ne supporte plus son mari et ses mesquineries. Celui ci refuse qu'elle travaille et veut la cantonner dans un rôle de parfaite maîtresse de maison, Antonia vit de plus en plus mal de n'être qu'une femme de... , une mère de...
Elle a la sensation de s'être faite piéger dans ce mariage, d'avoir été naïve en épousant un homme pour qui la femme doit sacrifier sa vie, ses sentiments et ses désirs à son profit.
Une nurse s'occupe à plein temps de son fils de huit ans auprès de qui elle a du mal à prendre sa place et avec qui elle peine à établir un lien. "Je me sens une étrangère avec lui. C'est comme si Arturo était né dans mon dos."
A la mort de sa grand-mère paternelle Antonia récupère des boites remplies de documents, photos, lettres. Elle tente alors de reconstruire son histoire familiale et relate dans son journal intime à la fois ses recherches et son quotidien constitué de "journées-lignes".
D'après sa biographie, Gabrielle Zalapi puise dans sa propre histoire familiale pour comprendre comment se construit une identité. Jusqu'à présent cette artiste plasticienne travaillait ce concept sous le forme de dessins et de peintures... Elle tente ici de le travailler à l'écrit dans ce premier roman, une fiction inspirée de sa propre histoire.
Ce texte intime dans lequel la narratrice ressasse et se complaît dans son malheur ne m'a pas intéressée. Il est très court donc très vite lu mais l'écriture est très pauvre, il ne me laissera pas de traces... C'est typiquement selon moi un roman aux vertus thérapeutiques pour l'auteure mais qui n'apporte rien au lecteur...
Anglaise, italienne et suisse, Gabrielle Zalapi a vécu à Palerme, Genève, New-York, habite aujourd'hui Paris. Ses longs séjours à Cuba et en Inde ont également été déterminants pour donner corps à l'une de ses préoccupations essentielles : comment une identité se construit? Artiste plasticienne formée à la Haute école d'art et de design à Genève, Gabriella Zalapi puise son matériau dans sa propre histoire familiale. Elle reprend photographies, archives, souvenirs pour les agencer dans un jeu troublant entre histoire et fiction. Cette réappropriation du passé, qui s'incarnait jusqu'ici dans des dessins et des peintures, Gabriella la transpose cette fois à l'écrit et livre son premier roman, "Antonia" (Sources : Éditeur)
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