Date de parution : 21 aout 2020 chez Anne Carrière
Nombre de pages : 192
Huit jours après l'anniversaire de ses dix ans, le narrateur, Nicolas, apprend de ses parents que son père n'est pas son géniteur. L'infertilité de son père a contraint le couple à avoir recours à un donneur de sperme. Cette révélation sera suivie d'un silence sans fin de ses parents sur ce sujet et l'enfant continuera à vivre une relation sans complicité avec son père avec qui il ne partage rien." En grandissant, je prends l'habitude de vivre à côté de mon père sans en ressentir pleinement la présence."
À trente ans Nicolas décide de partir à la recherche de son père biologique, son "bon génie" biologique mais le don de gamètes est anonyme en France, un enfant né grâce à un don de sperme est sensé ne pas pouvoir retrouver ses origines génétiques.
Ce roman est l'histoire d'une quête d'identité, du désir d'un jeune homme de reconstituer le puzzle de ses origines. La relation faite de silence et de pudeur entre Nicolas et son père est restituée de façon très juste et le chemin qu'emprunte Nicolas pour aller jusqu'à lui est très émouvant, un chemin pour parvenir à lui exprimer ses sentiments, pour dénouer le nœud de silence entre eux. Cette histoire racontée avec une grande simplicité traite de questions essentielles : la filiation, l'identité et la transmission. Sobriété, pudeur, sensibilité, douceur, tendresse, beauté caractérisent ce texte qui ne comporte aucun bavardage inutile et qui laisse une trace plus importante qu'on ne l'imagine quand on referme le livre. A noter à la fin du roman un très beau chapitre sur les vagues, à lire et à relire... Un roman que j'ai relu une deuxième fois pour mieux en savourer toutes les subtilités.
Nombre de pages : 192
Huit jours après l'anniversaire de ses dix ans, le narrateur, Nicolas, apprend de ses parents que son père n'est pas son géniteur. L'infertilité de son père a contraint le couple à avoir recours à un donneur de sperme. Cette révélation sera suivie d'un silence sans fin de ses parents sur ce sujet et l'enfant continuera à vivre une relation sans complicité avec son père avec qui il ne partage rien." En grandissant, je prends l'habitude de vivre à côté de mon père sans en ressentir pleinement la présence."
À trente ans Nicolas décide de partir à la recherche de son père biologique, son "bon génie" biologique mais le don de gamètes est anonyme en France, un enfant né grâce à un don de sperme est sensé ne pas pouvoir retrouver ses origines génétiques.
Ce roman est l'histoire d'une quête d'identité, du désir d'un jeune homme de reconstituer le puzzle de ses origines. La relation faite de silence et de pudeur entre Nicolas et son père est restituée de façon très juste et le chemin qu'emprunte Nicolas pour aller jusqu'à lui est très émouvant, un chemin pour parvenir à lui exprimer ses sentiments, pour dénouer le nœud de silence entre eux. Cette histoire racontée avec une grande simplicité traite de questions essentielles : la filiation, l'identité et la transmission. Sobriété, pudeur, sensibilité, douceur, tendresse, beauté caractérisent ce texte qui ne comporte aucun bavardage inutile et qui laisse une trace plus importante qu'on ne l'imagine quand on referme le livre. A noter à la fin du roman un très beau chapitre sur les vagues, à lire et à relire... Un roman que j'ai relu une deuxième fois pour mieux en savourer toutes les subtilités.
L'auteur
Arnaud Dudek est né en 1979. Il habite et travaille à Paris. "On fait parfois des vagues" est son septième roman. (Source : éditeur)
Lecture appréciée,l'auteur va à l'essentiel,analyse les sentiments avec émotions et profondeur
RépondreSupprimerdanielle
J'adore les écritures épurées au service d'histoires toutes simples comme celle-ci...
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