jeudi 22 juin 2017

Le coeur à l'aiguille de Claire Gondor


Date de parution : mai 2017 aux éditions Buchet-Chastel
Nombre de pages : 94

Voici un premier roman de la sélection des 68 premières fois.

Leïla assemble un ouvrage avec les 56 lettres format post-it qu'elle a reçues de son fiancé Dan parti à 7000 kms pour une mission qui n'est pas précisée, on peut imaginer qu'il est sur un territoire en guerre.
Elle passe ses nuits à coudre ce qu'on comprend rapidement être une robe. Un travail solitaire pour un projet fou qui lui permet de combler le vide. "Un ruban de mots perpétuel,  une bobine de souvenirs qui se déroulerait,  éternelle,  autour de son corps orphelin."
Dommage que la quatrième de couverture, que je n'avais pas regardé avant ma lecture, en dise, comme trop souvent, beaucoup trop...

Chaque lettre qu'elle sort de sa boite pour les ajuster avec les motifs de tissu qu'elle brode, la ramène à un souvenir, un sentiment du temps de leur vie commune.

Un très joli titre, une belle couverture et une idée on ne peut plus originale mais au final cette lecture a été une déception.
Cette histoire ne m'a pas fait vibrer, peut-être à cause du style trop emphatique par moments. Les personnages m'ont laissée à distance, leur psychologie étant, à mon goût, insuffisamment développée.
Une lecture que je n'ai pas trouvée désagréable mais dont j'attendais plus.


L'auteure 

Claire Gondor est bibliothécaire à la ville de Langres.
"Le Cœur à l’aiguille" est son premier roman.

16ème lecture de la sélection rentrée d'hiver des 68 premières fois
 




4 commentaires:

  1. Même ressenti... C'est dommage, c'est un livre qu'on a très envie d'aimer, l'intention est louable mais quelque chose de fonctionne pas.

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  2. Comme je l'avais acheté avant de lire ta chronique, j'ai lu ce roman pour me faire une idée. Je ne l'ai pas, mais alors pas du tout aimé sans doute à cause de l'impression que j'ai eue de lire un exercice de style sans contenu étalé sur une petite centaine de pages.Aucune histoire, aucune profondeur:bref, une vraie déception pour moi aussi.

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    1. Je souscris à ton expression "exercice de style", c'est dommage car l'idée était jolie...

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