Date de parution : août 2017 chez Stock
Nombre de pages : 112
Voici un récit purement autobiographique dans lequel
Eric Romand nous relate son enfance. Eric est issu d’un milieu très modeste.
Ses parents assez rustres, racistes quand l’occasion se présente, vivent dans
la banlieue lyonnaise, le père boit et se montre parfois violent. Ils finissent
par divorcer lorsqu‘Éric est jeune adolescent, le jeune garçon part vivre chez
son père et sa sœur Nadine va vivre avec leur mère.
Eric
découvre Sheila à la télé,
elle devient son idole et l'imite devant son miroir malgré les moqueries
de ses copains de collège. En proie aux railleries de son entourage
pour son
manque de virilité, Eric souffre en silence car il vit dans un milieu
dans lequel on
ne parle pas de ces choses-là même si personne n’est dupe de son
attirance pour les garçons.
J’avoue ne pas avoir trop accroché à cette histoire surtout au début,
rebutée
par la succession de fragments de vie que l’auteur cite, semble-t-il
comme ils
lui reviennent, sans réelle cohérence, le tout servi par une écriture
qui
manque d’envergure. Même si à certains moments j'ai été touchée par la
fragilité et la douleur de l'auteur et par sa rencontre manquée avec son
père, l'ensemble est trop décousu pour me plaire.
L'auteur
Éric Romand est venu à l’écriture par le théâtre. Il est coauteur de Comme à la maison, une pièce créée en 2017 au Théâtre de Paris. Mon père, ma mère et Sheila est son premier roman.
Pas trop envie, déjà le titre ne me dit rien et si tu en rajoutes une couche, je passe mon chemin. Ce n'est pas le premier avis ressemblant au tien que je lis
RépondreSupprimerIl ne faut pas s'arrêter au titre qui c'est vrai ne donne pas bien envie... J'ai trouvé le sujet pas mal mais c'est la forme de narration qui a tout gâché pour moi.
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