Nombre de pages : 288
Après le magnifique "Charlotte", David Foenkinos nous revient avec un roman complètement différent. Il s'agit cette fois d'une enquête littéraire riche en suspense.
L'auteur situe l'intrigue à
Crozon en Bretagne, une ville du bout du monde...
Delphine, une jeune éditrice chez Grasset et Frédéric son compagnon écrivain, découvrent par hasard dans cette bibliothèque un roman qu'ils jugent fabuleux. Ce roman intitulé "Les dernières heures d'une histoire d'amour" raconte l'histoire d'un couple qui décide de se séparer en évoquant l'agonie de Poutchkine. Il aurait été écrit par Henri Pick, un pizzaiolo décédé deux ans plus tôt, un homme qui menait une vie rangée et peu culturelle, un homme que personne n'a jamais vu lire un livre et que personne n'imaginait capable d'écrire en secret un roman...
Delphine va se démener pour faire publier ce roman après avoir obtenu l'autorisation de Madeleine, la veuve de Mr Pick. Madeleine est une femme de 80 ans qui découvre ainsi que son mari a écrit un roman à l'insu de tous, c'est une femme discrète qui, du coup, a l'impression de pas vraiment connaitre son mari, d'avoir vécu à côté d'un inconnu.
Ce roman de David Foenkinos nous plonge dans le monde des livres avec comme personnages principaux un bibliothécaire, une éditrice, un écrivain, un représentant auprès des libraires et un journaliste littéraire. Il nous fait vivre toute la chaine du livre et nous montre comment notre société se focalise beaucoup plus sur la forme que sur le fond car ce roman va devoir sa notoriété au roman du roman, c'est à dire à l'histoire de sa découverte fortement mise en avant par la maison d'édition. En tête des ventes, ce roman va provoquer un engouement médiatique plus pour le mystère qui entoure l’auteur que pour le contenu du livre lui même.
Mais certains vont flairer dans cette publication une supercherie, une mise en scène littéraire...
Au fil des pages, David Foenkinos en profite pour évoquer de nombreux auteurs contemporains comme Houellebecq, Jean Paul Enthoven, Beigbeder et un célèbre animateur d’émission littéraire, François Busnel qui va interviewer Mme Pick. Il est également question de Jack Lang qui instaure la "journée des auteurs non publiés". David Foenkinos multiplie les clins d’œil notamment en évoquant un cinéaste qui pourrait acheter les droits cinématographiques du livre mais qui ne peut le faire car il vient de commencer le tournage de son nouveau film qui relate l'histoire d'une peintre allemande mort à Auschwitz...
Le bibliothécaire de Crozon, un
homme érudit et solitaire, crée dans sa bibliothèque un rayon dédié aux livres refusés par les éditeurs reprenant ainsi l'idée d'un auteur américain, Brautigan.
Brautigan a en effet imaginé ce concept dans un de ses romans et ce type de bibliothèque a ensuite vu le jour aux US puis au
Canada où elle fonctionne toujours.
Delphine, une jeune éditrice chez Grasset et Frédéric son compagnon écrivain, découvrent par hasard dans cette bibliothèque un roman qu'ils jugent fabuleux. Ce roman intitulé "Les dernières heures d'une histoire d'amour" raconte l'histoire d'un couple qui décide de se séparer en évoquant l'agonie de Poutchkine. Il aurait été écrit par Henri Pick, un pizzaiolo décédé deux ans plus tôt, un homme qui menait une vie rangée et peu culturelle, un homme que personne n'a jamais vu lire un livre et que personne n'imaginait capable d'écrire en secret un roman...
Delphine va se démener pour faire publier ce roman après avoir obtenu l'autorisation de Madeleine, la veuve de Mr Pick. Madeleine est une femme de 80 ans qui découvre ainsi que son mari a écrit un roman à l'insu de tous, c'est une femme discrète qui, du coup, a l'impression de pas vraiment connaitre son mari, d'avoir vécu à côté d'un inconnu.
Ce roman de David Foenkinos nous plonge dans le monde des livres avec comme personnages principaux un bibliothécaire, une éditrice, un écrivain, un représentant auprès des libraires et un journaliste littéraire. Il nous fait vivre toute la chaine du livre et nous montre comment notre société se focalise beaucoup plus sur la forme que sur le fond car ce roman va devoir sa notoriété au roman du roman, c'est à dire à l'histoire de sa découverte fortement mise en avant par la maison d'édition. En tête des ventes, ce roman va provoquer un engouement médiatique plus pour le mystère qui entoure l’auteur que pour le contenu du livre lui même.
Mais certains vont flairer dans cette publication une supercherie, une mise en scène littéraire...
Au fil des pages, David Foenkinos en profite pour évoquer de nombreux auteurs contemporains comme Houellebecq, Jean Paul Enthoven, Beigbeder et un célèbre animateur d’émission littéraire, François Busnel qui va interviewer Mme Pick. Il est également question de Jack Lang qui instaure la "journée des auteurs non publiés". David Foenkinos multiplie les clins d’œil notamment en évoquant un cinéaste qui pourrait acheter les droits cinématographiques du livre mais qui ne peut le faire car il vient de commencer le tournage de son nouveau film qui relate l'histoire d'une peintre allemande mort à Auschwitz...
Sont évoqués les techniques de promotion dans le monde de l'édition, la difficulté de vivre avec
un écrivain, la solitude et les
doutes de l'écrivain, le désespoir voire les suicides d'écrivains refusés, la question des écrivains cachés tels que Salinger, les refus célèbres tels que le refus de publication de Proust par Gallimard, Proust contraint de se faire publier à compte d'auteur.
Ce roman est agréable à lire, empreint d'un humour léger, il montre le pouvoir des livres car la publication de ce roman va entrainer des bouleversements dans la vie de la plupart des protagonistes du récit.
Un livre pour ceux qui s'intéressent aux livres et aiment la Bretagne mais qui reste malgré tout trop léger et se termine par une révélation finale assez décevante. Je ne pense pas me souvenir longtemps de cette histoire.
Au final une légère déception pour moi, j'attendais peut-être trop de cet auteur.
Citations
"Le premier roman est toujours celui d'un bon élève. Seuls les génies sont d'emblée des cancres"
Un livre pour ceux qui s'intéressent aux livres et aiment la Bretagne mais qui reste malgré tout trop léger et se termine par une révélation finale assez décevante. Je ne pense pas me souvenir longtemps de cette histoire.
Au final une légère déception pour moi, j'attendais peut-être trop de cet auteur.
Citations
"Le premier roman est toujours celui d'un bon élève. Seuls les génies sont d'emblée des cancres"
"Personne n'est jamais compris, et certainement pas les écrivains. Ils errent dans des royaumes aux émotions bancales, et la plupart du temps, ils ne se comprennent pas eux mêmes."
Né en 1974, d'abord attaché de presse dans l'édition, David Foenkinos parvient à publier sur premier roman, "Inversion de l'idiotie", chez Gallimard. En 2013, il publie "Je vais mieux" puis le remarquable "Charlotte", à la rentrée littéraire 2014, dans lequel il rend un hommage personnel et poignant à l’artiste Charlotte Salomon, assassinée en 1943 à Auschwitz et qui obtient le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéens. Le roman sera adapté pour le cinéma par Olivier Dahan.
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Je suis en plein dedans et c'est un plaisir de retrouver la plume de Foenkinos, que j'affectionne tant! Je n'ai pas encore lu Charlotte, mais je l'ai chez moi!
RépondreSupprimerAlors lis vite Charlotte, c'est vraiment un niveau au dessus
SupprimerVoilà c'est plaisant mais ça na va pas plus loin.
RépondreSupprimerexactement, il ne va pas m'en rester grand chose
SupprimerJe vais le lire également, mais j'attends l'été vu que la plupart des billets mettent en avant sa légèreté...
RépondreSupprimerune lecture d'été en effet, j'aurai dû attendre les vacances pour le lire !
SupprimerAcheté mais pas encore lu, je ne m'attends pas à un chef d'oeuvre, s'il est aussi bon que "Les souvenirs" que j'ai aimé, ça me va :-)
RépondreSupprimerJ'avais nettement préféré "Les souvenirs", celui ci est léger, pas inoubliable mais pas désagréable !
SupprimerJe l'ai lu et j'ai bien aimé même si je suis d 'accord, ce n'est pas le meilleur roman de Foenkinos. Bonne soirée.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord, il a fait beaucoup mieux...
SupprimerJe le lirai certainement, je retiens le côté plaisant, la Bretagne, et les livres.
RépondreSupprimerUne bonne lecture de vacances !
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