Date de parution : 19 aout 2021 chez Plon
Nombre de pages : 160
PREMIER ROMAN
"La vie religieuse sonne une fin, "C'est mourir au monde", il y a ensuite une renaissance."
Un couvent, un monde en soi "au centre de rien, puisque ce qu'il y a autour n'existe plus. En cela il n'est ni une prison, ni un refuge. Il échappe au nom" , c'est là que Sœur Anne vit depuis vingt ans dans ce lieu qu'elle a intégré à vingt ans contre la volonté de ses parents, elle ne s'est jamais vraiment adaptée à la vie en communauté dans ce couvent. Anne a vécu le poison du doute, elle est revenue au couvent après six mois d'absence volontaire après s'être rendue en Espagne.
La Mère supérieure la charge d'accueillir Jeanne, une nouvelle postulante, elle devra comprendre les doutes que la jeune femme aura inévitablement tôt ou tard, l’accompagner dans le mûrissement de sa vocation. "L'accompagnement d'une postulante serait une sorte de grossesse volontaire. On confie un enfant à un adulte"
C'est la rencontre entre la candeur, le bonheur de Jeanne, vingt ans, d'un naturel heureux, insouciant et le doute, la lutte permanente d'Anne, la quarantaine, surnommée la "mystique". Très vite la relation entre les deux femmes va dépasser le cadre de la formation de la postulante. En s'appuyant sur cette amitié, Anne va tenter de se retrouver.
La religion n'est pas le sujet central de ce roman qui raconte la rencontre et la naissance d'une amitié entre deux sœurs au sein d'une communauté religieuse où chacune est censée tout abandonner pour se consacrer exclusivement à Dieu. Le sujet est fort intéressant mais j'ai trouvé dommage qu'il vire à une introspection qui m'a semblé tourner en rond. Sur un sujet assez similaire j'ai préféré "Lucie ou la vocation" de Maëlle Guillaud qui abordait de façon beaucoup plus profonde la question de la foi et de la vocation.
L'auteure
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