Date de parution : janvier 2015 chez Stock
Nombre de pages : 216
Un vrai plaisir de retrouver Justine Levy qu'on avait quittée à la mort de la mère de Louise, son double littéraire.
Elle évoque ici sa lutte permanente contre la tristesse, sa peur de transmettre à ses enfants la dépression héritée de sa mère, son désir de rompre la chaine, sa difficulté et ses interrogations à être mère.
Elle évoque ici sa lutte permanente contre la tristesse, sa peur de transmettre à ses enfants la dépression héritée de sa mère, son désir de rompre la chaine, sa difficulté et ses interrogations à être mère.
J'ai été émue de retrouver sa fragilité, son manque de confiance en
elle, son amour pour sa mère avec qui elle semble enfin réconciliée. Son
écriture est toujours aussi viscérale mais non dénuée d'humour ce qui
fait que son livre n'est pas triste.
Citations
"On m'avait dit le couple ! le couple ! prévoyez des moments pour le
couple ! mais rien ne nous a fait sentir un couple comme d'avoir décidé
de fabriquer, ensemble, Pablo et moi, des enfants.
On était déjà un couple avant. Mais là, c'est comme si on avait accédé à un autre niveau, le degré supérieur du couple, plus difficile, plus impressionnant. Et moi, en tout cas, je suis retombée amoureuse de lui, d'une manière nouvelle, plus joyeuse, plus euphorique, en voyant quel genre de père il est devenu."
On était déjà un couple avant. Mais là, c'est comme si on avait accédé à un autre niveau, le degré supérieur du couple, plus difficile, plus impressionnant. Et moi, en tout cas, je suis retombée amoureuse de lui, d'une manière nouvelle, plus joyeuse, plus euphorique, en voyant quel genre de père il est devenu."
"Peut-être que c'est ça que je transmets à mes enfants dans le fond,
peut-être que c'est cette tendresse et ces baisers dont je ne me
souviens pas, dont personne ne se souvient jamais mais dont on garde la
trace en soi il paraît, toute sa vie, peut-être que c'est cette
tendresse dont je n'ai même pas la trace invisible que j'essaie de leur
transmettre, vaille que vaille, comme je peux, c'est les travaux
d'Hercule, c'est comme parler dans une langue étrangère, ça m'épuise, ça
me rend dingue, mais c'est ça que je dois faire."
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