Date de parution : janvier 2015 chez Lattes
Nombre de pages : 300
Magistral... Très gros coup de cœur...
Ce livre m'a fait passer une nuit blanche, je ne pouvais pas m'arrêter...
Tout commence avec Milo,12 ans, qui sombre dans le coma après une chute de vélo.
Cet accident va bouleverser l'équilibre de sa famille. Ses parents, sa grand mère maternelle et sa tante maternelle voient leurs vies se désintégrer. Cet accident va être le révélateur de non dits, de mensonges, de silences, d'erreurs et de secrets de famille. De multiples sentiments sont formidablement développés : la culpabilité, la colère, la haine, la vengeance, l'amertume et enfin le pardon.
Tout commence avec Milo,12 ans, qui sombre dans le coma après une chute de vélo.
Cet accident va bouleverser l'équilibre de sa famille. Ses parents, sa grand mère maternelle et sa tante maternelle voient leurs vies se désintégrer. Cet accident va être le révélateur de non dits, de mensonges, de silences, d'erreurs et de secrets de famille. De multiples sentiments sont formidablement développés : la culpabilité, la colère, la haine, la vengeance, l'amertume et enfin le pardon.
La psychologie des personnages est très bien rendue et l'écriture est simple et très agréable à lire.
Une auteur à suivre...
Citations
« On avait ce jeu tous les deux, pardonnable, impardonnable. Tu voles
dans mon porte-monnaie : pardonnable. Un hold-up : pardonnable. Tu as
commis un homicide involontaire : pardonnable. Un meurtre : pardonnable.
Un assassinat, je viendrai te voir en prison ! On cherchait pour quel
motif on pourrait bien se laisser tomber, lui et moi, on n'en voyait
aucun : tout ce qui pourrait arriver de mauvais ou de contrariant, à
l'un comme à l'autre, aurait forcément une explication, sinon une
justification. Ce qui est bien, disait Milo en collant son nez dans mon
cou, c'est de savoir que quelqu'un sera là pour toi quoi qu'il arrive,
qu'au moins une personne au monde ne cessera jamais d'avoir confiance en
toi. Ce qui est bien, répondais-je, c'est de savoir qu'une personne au
monde, rien qu'une seule, tient à toi pour toujours. Quoi qu'il
arrive. »
"Marguerite était mon cancer. Elle avait d'abord enflé dans mon ventre
et, à présent, elle colonisait mon sein. Ce n'était pas un amas de
cellules malignes que je palpais, mais la douleur de sa naissance que je
portais depuis toujours sans jamais avoir réussi à m'en délivrer, sans
jamais pouvoir en confier le fardeau. J'étais le monstre qui avait
accouché du monstre."
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