Nombre de pages : 429
A Tunis dans les années trente, le jeune Darius assiste au lynchage de son père au cours duquel il est lui-même blessé à la jambe. Il sort de ce drame handicapé et frappé de mutisme. A partir de ce jour sa mère Stella très pauvre va tout sacrifier pour son fils qu'elle destine à de hautes études. Darius va devoir porter le poids des espoirs de sa mère, accablé par la crainte de la décevoir.
Le jeune garçon découvre la clarinette pour laquelle il a manifestement un don mais sa mère considère le jazz comme un démon venu d'Amérique, pour elle le jazz est une vraie cacophonie. Cette passion va mener Darius en Amérique où il jouera dans un orchestre mixte, seul blanc dans un groupe de musiciens noirs il parviendra à exprimer avec sa musique toute la douleur des noirs. Il va ensuite se produire sur les plus grandes scènes du monde où il va jouer avec les plus grands musiciens de jazz avant de devenir lui-même très célèbre après avoir traversé des années de misère et être tombé dans le piège de la drogue.
Ce roman sur fond de jazz nous offre un voyage du ghetto de Tunis où on incendie les librairies aux États-Unis où des noirs sont pendus pour un vol de deux dollars. C'est aussi l'histoire d'une relation mère-fils, d'un amour extrême et exclusif, l'histoire d'une vie de sacrifices, l'histoire émouvante d'un héros juif, boiteux et muet.
Ce roman sur fond de jazz nous offre un voyage du ghetto de Tunis où on incendie les librairies aux États-Unis où des noirs sont pendus pour un vol de deux dollars. C'est aussi l'histoire d'une relation mère-fils, d'un amour extrême et exclusif, l'histoire d'une vie de sacrifices, l'histoire émouvante d'un héros juif, boiteux et muet.
Je suis cependant sortie de cette lecture avec un avis assez mitigé. J'ai beaucoup aimé le début en Tunisie française qui comporte des scènes très fortes mais j'ai été moins convaincue par la suite aux Etats-Unis, les rencontres providentielles avec tous les grands noms du jazz m'ont semblé peu crédibles. Billie Hollyday, Miles Davis croisent la route de Darius comme par miracle... Une écriture sans grande envergure, des parties qui m'ont diversement intéressée, des longueurs, des passages peu clairs pour qui n'est pas musicien, un petit air de Romain Gary dans "La promesse de l'aube" ont terni mon plaisir de lecture. Un roman qui n'est pas déplaisant mais qui n'a pas tenu ses promesses sur la longueur.
L'auteur
Philippe Hayat a créé ou repris plusieurs activités dans les domaines de
l’industrie, des technologies, des services et du financement
d’entreprises. Il a fondé en 2007 l’association "100 000 entrepreneurs"
visant à transmettre l’envie d’entreprendre aux jeunes. Il est également
administrateur de la Fondation Entreprendre, reconnue d’utilité
publique. Avec son frère Serge, il a créé la filière Entrepreneuriat de
l’Essec dans les années 1990, puis celle de Sciences Po en 2008. Ils
sont les coauteurs de L’Entreprise, un acteur clé de la société
(Autrement, 2006)
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