mardi 31 mai 2016

Bilan de mes lectures de mai 2016

Un mois de mai marqué par de nombreuses lectures des 68 premières fois










lundi 30 mai 2016

Le carré des allemands de Jacques Richard



Date de parution : février 2016 aux Éditions de la Différence
Nombre de pages : 141

"La souillure d'une génération atteint les suivantes d'une marque de malheur et d'indicible culpabilité"

Le Carré des Allemands est une fiction brève écrite sous la forme de cinq carnets qui couvrent deux générations. Celle du narrateur, un homme de 60 ans et celle de son père engagé dans la guerre de 1940.

On découvre au fil des pages que le père s'est engagé à 17 ans pour voyager, vivre une aventure et fuir la pauvreté. Il finit Waffen-SS, revient de la guerre comme prisonnier, est condamné à mort en tant que criminel de guerre puis gracié. Tout cela s'est passé avant la naissance du narrateur qui n'aura que peu vécu avec son père car celui-ci a passé sa vie à fuir jusqu'au jour où il est parti sans plus jamais revenir.

Le fils va passer sa vie à l'attendre puis à le chercher. Comment vivre avec un tel fardeau? en se posant sans cesse la question "Qu'as-tu fait pendant la guerre, papa?", Comment devient-on un bourreau?. 

dimanche 29 mai 2016

Marathon des mots - Toulouse - juin 2016


Le programme de la 12ème édition de mon marathon annuel est enfin sorti!

Je ne rate ce marathon sous aucun prétexte, j'y ai participé déjà 10 fois... (mes billets 2014 et 2015) d'abord 2 jours pour tester et maintenant sur la totalité soit 4 jours...

C'est un festival axé sur les lectures mais qui propose aussi des rencontres, des débats, des films, des concerts littéraires...

Et le tout se passe dans de très beaux endroits 

mercredi 25 mai 2016

Les corps inutiles de Delphine Bertholon




Date de parution : février 2015 chez J.C. Lattès
Nombre de pages : 300

En se rendant à une fête chez une copine, Clémence, 15 ans, se fait agresser par un homme blond muni d'un couteau dans "une rue au nom d'oiseau". Elle parvient à s'échapper, se rend à la fête dans un état second et réussit à se confier à son petit copain Virgil. La seule parole de soutien qu’elle obtient de lui est : "Ce n'était pas si grave. Ce n'était même pas un viol"

lundi 23 mai 2016

Notre Château d'Emmanuel Regniez

 

Date de parution : janvier 2016 aux éditions Le Tripode
Nombre de pages :  140


Voici une drôle d'histoire en huis clos qui se déroule sur deux jours du jeudi 31 mars à 14h32 au samedi 2 avril à 11h03.
Le jeudi 31 mars à 14h32, le narrateur Octave aperçoit sa sœur dans un bus de la ligne 39. Cela le bouleverse car lui et sa sœur Véra vivent, coupés de tout, retirés du monde, dans un Château dont ils ne sortent jamais, Octave sort seulement le jeudi pour acheter des livres. Octave et Véra vivent l'un pour l'autre et forment un couple fusionnel et incestueux depuis la mort de leurs parents dans un accident de voiture, 20 ans plus tôt. 

vendredi 20 mai 2016

Etonnants Voyageurs - St Malo



Première participation pour moi à ce festival breton pendant 2 jours.

Beaucoup, beaucoup de cafés littéraires...

Voici en résumé mes moments marquants et mes découvertes :

jeudi 19 mai 2016

Branques d'Alexandra Fritz


Date de parution :  février 2016 chez Grasset
Nombre de pages :160

Hallucinante plongée dans l'univers psychiatrique

Ce roman nous plonge au cœur de la vie d'un hôpital psychiatrique, "un univers artificiel aux relents de tabac froid et de produits de collectivité" en suivant le parcours de deux femmes et de deux hommes. L'auteur, au fil des chapitres, nous fait entendre en alternance la voix de ces quatre personnages.
Dans cet hôpital se côtoient à la fois des personnes internées depuis longtemps et d'autres qui y font un bref séjour.

mardi 17 mai 2016

De nos frères blessés de Joseph Andras


Date de parution : mai 2016 chez Actes Sud
Nombre de pages : 139

Prix Goncourt du premier roman 2016

Guillotiné au nom de la raison d’État

Ce roman relate l'histoire vraie de Fernand Iveton, ouvrier tourneur dans une usine d'Alger  et militant communiste français d'Algérie, anticolonialiste. C'est le seul européen exécuté lors de la guerre d'Algérie.
 
Le 14 novembre 1956, Fernand est l'auteur d'une tentative de sabotage : il cache une bombe dans un local désaffecté de son usine, son objectif est purement matériel, il a clairement exprimé son souci de ne tuer personne et a demandé que la bombe soit réglée pour exploser après le départ des ouvriers. Mais repéré par un contremaître, il est arrêté avant l'explosion de la bombe qui, désamorcée, ne causera aucun dégât, aucune victime.

lundi 16 mai 2016

Une famille normale de Garance Meillon

 
Date de parution :  janvier 2016 chez Fayard
Nombre de pages : 237

Un deuil qui remet tout en question

Cette famille normale est composée de quatre personnes ... Tout d'abord la mère Cassiopée qui mène une vie très réglée et qui est dans le contrôle permanent. Elle impose un régime sans sel à toute la famille, est obsessionnelle du rangement et de la propreté et fait des listes de ce qu'elle a à faire pendant ses insomnies, elle est maladivement attachée aux repères, aux fêtes religieuses alors qu'elle n'est pas croyante, on comprend vite que ce sont ses béquilles pour tenir debout. 

Le père Damien est fou amoureux de sa femme qu'il a rencontrée 25 ans plus tôt, il avait été attiré par son côté sage, triste et grave  "je l'ai épousée par instinct, je suis restée avec elle par amour".

jeudi 12 mai 2016

Jupe et pantalon de Julie Moulin


Date de parution : février 2016 chez Alma Editeur
Nombre de pages : 297


"Je me prénomme Marguerite" , ainsi commence ce livre où l'auteur donne le parole aux différentes parties du corps de A. Marguerite et Mirabelle sont les jambes, Camille le cerveau, Boris et Brice les bras et Bavette les fesses de cette jeune femme.
A. est une cadre stressée qui doit se battre pour prouver ses compétences, pour ne pas être mise sur la touche dans son entreprise car,  jeune mère de famille de retour de son deuxième congé maternité, on l'imagine forcément moins performante et moins motivée.

mardi 10 mai 2016

Le sommeil le plus doux d'Anne Goscinny

 


Date de parution : avril 2016 chez Grasset
Nombre de pages : 140


La veille de Noël, Jeanne, jeune femme de 25 ans, arrive à Nice avec sa mère et sa grand-mère paternelle  pour une escapade de trois jours. Sa mère atteinte d'un cancer dont l'issue ne laisse aucun espoir veut revoir Nice la ville où elle est née. 

Toutes trois s'installent dans un vieux palace. La mère de Jeanne, dont le prénom n'est jamais dévoilé et on ne comprendra pourquoi qu'à la fin du récit,  ne pourra pas faire découvrir sa ville à sa fille. Malgré les médicaments et l'alcool , la fatigue, les douleurs la plongent dans un sommeil qui font que "elle n'aura vu de Nice que les silhouettes des palmiers dans la nuit. Elle n'aura entendu la mer qu'à travers les fenêtres de sa chambre".

lundi 9 mai 2016

Ce qui nous sépare d'Anne Collongues

 

Date de parution :  mars 2016 chez Actes Sud
Nombre de pages : 172

Un roman choral en huis clos

L'histoire se déroule en huis clos dans un RER qui part de Paris vers la banlieue. 
Sept passagers montent à différents arrêts. Chacun est dans ses pensées sans parler à son voisin, sans même le regarder ou à peine de façon fugace. 

On comprend vite que certains sont à un tournant de leur vie ou viennent de vivre un drame comme Alain, passionné de nature et d'étoiles qu'il contemplait au télescope, qui maintenant habite au milieu du béton et comme Laura qui quitte son travail plus tôt tous les mardis pour se rendre dans une clinique.

Certains peinent à rentrer chez eux, c'est le cas de Franck qui se sent exclu dans sa famille auprès de sa femme et de ses deux enfants ados dans une maison où il y a l'impression que personne ne l'attend. De même Cherif craint de rentrer chez lui et dans son quartier après l'erreur qu'il a commise, il craint  des représailles de la part de son frère et de sa bande d'amis dans laquelle il a pourtant tout fait pour se fondre, quitte à simuler.

Après une rencontre importante dans sa vie, Liad vient à Paris après trois années de service militaire en Israël.  Ne supportant plus les pleurs de son bébé et le regard que son compagnon porte désormais sur elle, Marie a fui son domicile. Cigarette a été contrainte de revenir aider ses parents au bar PMU de son enfance. 

Dans ce roman à la douce mélancolie, au milieu de descriptions de bribes de paysage aperçues par les vitres du train, il est question de culpabilité, de regrets, de non-dits, de manque d'assurance, de vie qu'on s'invente parce qu'on se sent minable, de désir de rebondir...

Dans ce roman d'introspection choral en espace clos, les histoires, sortes de petites nouvelles, se succèdent et s'enchevêtrent joliment vers la fin. Elles nous content en peu de mots les histoires de personnages solitaires et attachants dont la psychologie est finement analysée, des personnages qui restent dans l'esprit après avoir fermé le livre. Une belle découverte.
Un livre à lire idéalement lors d'un voyage en train. 


L'auteur
Anne Collongues, née en 1985, est devenue photographe après cinq années d'études aux beaux-arts ponctuées de voyages. Elle a passé trois ans à Tel Aviv et vit désormais à Paris.
"Ce qui nous sépare" est son premier roman.




32eme contribution au Challenge Rentrée Hiver 2016 organisé par Laure de MicMelo

7ème lecture parmi les vingt premiers romans sélectionnés en phase 1 des 68 premières fois
 

dimanche 8 mai 2016

Vous n'aurez pas ma haine d'Antoine Leiris


Date de parution : avril 2016 chez Fayard
Nombre de pages : 138

L'amour et le chagrin contre la haine

Antoine Leiris a perdu sa femme Hélène au Bataclan lors de l'attentat du 13 novembre. "Vous n'aurez pas ma haine" est à la fois le titre d'une lettre qu'il a postée sur Facebook  juste après le drame et le titre de ce récit commencé le lendemain de l'envoi de cette lettre pour "expulser tous ces mots qui habitent dans ma tête... pour les faire taire... et pour qu'ils me laissent dormir". 
Ce récit terminé le 25 novembre relate les 12 jours qui ont immédiatement suivi le drame, il y raconte son quotidien avec Melvin, son fils de 17 mois.

Le livre commence par la soirée du 13 novembre, Hélène s'est rendue au Bataclan avec un ami, Antoine est chez lui avec son fils.
Viennent alors l'horreur de la découverte des évènements à la télé d'abord au stade de France puis au Bataclan, le tour des hôpitaux toute la nuit... 
Ensuite ce seront les mots qu'il faut trouver pour annoncer l'indicible à son fils, la routine des tâches à accomplir pour s'occuper de Melvin qui l'aide à tenir debout, la solidarité des mamans de la crèche de son fils qui préparent à tour de rôle des petits pots maison pour Melvin qui ne les mange pas car il est habitué aux petits pots du commerce..., les "bon courage" des membres de son entourage qui , avec leurs "gros sabots de vivants" veulent le réconforter, des paroles de réconfort pour lesquels il cherche une formule-réponse toute faite.

La fameuse et magnifique lettre qu'il a écrite en revenant de l'institut médico-légal et postée sur Facebook sans réfléchir à son éventuelle portée,  va bouleverser le monde entier et va lui valoir de recevoir énormément de courrier ("c'est vous qui êtes frappé et c'est vous qui nous donnez du courage!"). Il va se sentir dépassé par ses propres mots et avoir peur de ne pas être à la hauteur de ce que les gens attendent désormais de lui, lui qui sait qu'il peut craquer à tout moment. "Aurai-je encore le droit de ne pas être courageux... le droit d'être en colère....le droit de ne plus en parler... le droit de n'être pas capable?"

Ce livre est un témoignage où son amour pour sa femme et pour son fils transpire à chaque page, un récit qui ne parle que d'amour sans une seule parole de haine, un récit centré exclusivement sur son fils et lui, il y est d'ailleurs très peu question du reste de la famille

Il émane d'Antoine Leiris une extraordinaire force qui bouleverse, son récit prend aux tripes, le point culminant est sans doute la lecture de la lettre qu'il a écrite au nom de son fils et qu'il lit lors de l'enterrement d'Hélène. 

Ce témoignage digne et  poignant est excessivement bien écrit, c'est aussi un bel objet littéraire écrit par un journaliste qui rêvait d'écrire un jour et aurait préféré que son premier livre ne raconte pas sa propre histoire dans ces circonstances. 

Il est évident que ce livre est triste mais il n'est pas seulement triste, il est très beau.
Antoine Leiris a voulu se concentrer sur son amour pour sa femme et son fils plutôt que de se laisser envahir par la haine envers les terroristes pour rester le plus léger possible avec son fils pour continuer son éducation... Une magnifique leçon de vie...Le chagrin à la place de la colère "Répondre à la haine par la colère, ce serait céder à la même ignorance"


Citations
"Avoir un coupable sous la main, quelqu'un sur qui l'on peut reporter sa colère, c'est une porte entrouverte, une occasion d'esquiver sa souffrance. Et plus le crime est odieux, plus le coupable est idéal, plus la haine est légitime. On pense à lui pour ne plus penser à soi, on le déteste lui pour ne pas haïr sa vie."

" Nous ne reviendrons jamais à notre vie d'avant. Mais nous ne construirons pas une vie contre eux, nous avancerons dans notre vie à nous."

"Je la cherche du regard. Elle n'est pas là pour me rassurer. Pas là pour me guider. Pas là pour me relayer."

L'auteur 
Antoine Leiris est journaliste à France Bleue.

Sa femme est tuée lors des attentats du 13 novembre, au Bataclan. Il postait, au lendemain des attentats, un message sur son compte facebook qui a fait le tour du monde: "Vous n’aurez pas ma haine". Il vient d'en faire un livre.

mardi 3 mai 2016

Brillante de Stéphanie Dupays





Date de parution : janvier 2016 chez Mercure de France
Nombre de pages : 185

Claire est une jeune femme brillante et ambitieuse, pas question pour elle de vivre la même vie que ses parents, petits commerçants ou que sa sœur qui rêve de devenir artiste. Pas question de rester dans sa province où elle s'ennuie, il n'y a que Paris qui l'intéresse. Élève brillante dans une grande École, c'est une fille parfaite à qui tout réussit mais qui est dans le contrôle permanent, très soucieuse de l'image qu’elle renvoie, une image chic et sobre.

Elle vit en couple avec Antonin qu’elle a rencontré pendant ses études. Claire travaille dans le marketing, Antoine dans le trading, ils forment "un couple assorti et complémentaire...Un couple socialement idéal soudé par les promesses d'une jeunesse brillante" ils "gèrent leur couple comme une entreprise" et vivent dans le luxe.
Leurs amis sortent de la même École qu'eux, ils forment un groupe où afficher son bonheur est une obligation.

Elle travaille chez Nutribel, une grande entreprise leader de l'agroalimentaire, positionnée sur le créneau de la santé et du bien-être, une entreprise soucieuse du bien-être de ses salariés qui "offre plus que de l'argent à ses salariés. Elle leur offre une identité". Une entreprise où on se doit d'être positif, dynamique au milieu de collègues au "bonheur affiché obligatoire. Même les vacances sont une compétition dont il faut sortir victorieux". Chacun se plait à travailler dans l'urgence et le stress sans jamais se déconnecter même le week-end, prisonnier de son smartphone, sorte de laisse électronique.
Une vie idéale pour Claire mais une vie où elle doit consommer des médicaments pour dormir, d'autres pour se détendre, d'autres pour se booster...

Tout va pour le mieux pour elle dans l'entreprise, elle est la protégée de sa chef qui lui a confié un projet important. Mais tout bascule le jour où sa chef la pousse à défendre ce projet devant le comité de direction mais la contrecarre devant tous en pleine réunion.
Commence alors, sans jamais que rien ne lui soit dit, que rien ne lui soit reproché, une période de disgrâce où elle va être mise en quarantaine, une sorte de mise au placard  où elle est chargée d'un projet sans intérêt auquel personne ne croit, entourée d'une équipe de bras cassés.
Elle va passer ses journées à ne rien faire, ne recevant plus de mails, n'ayant plus de nouvelles de son projet. Elle devient transparente dans l'entreprise, personne ne lui adresse la parole, elle déjeune seule et comble de l'humiliation on vient diminuer la taille de son bureau car il est trop grand par rapport à ses nouvelles responsabilités...

Elle sombre peu à peu dans la dépression. A qui confier son désarroi ?  Antonin ne supporte aucune faiblesse et faire part de son malaise à ses collègues l'a discréditerait définitivement. Quitter l'entreprise serait aussi complètement inconcevable, ce serait un terrible accroc dans son parcours professionnel. Cette épreuve va-t-elle lui permettre de revoir ses valeurs, de remettre en cause sa vie superficielle? 

Une brillante satire sociale pleine d'ironie où Stéphanie Dupays dépeint le conformisme, les codes de ce milieu, un passage sur les restaurants branchés que Claire et Antonin fréquentent avec leurs amis est particulièrement savoureux.
Stéphanie Dupays nous livre une description très fine d'un monde de l'entreprise peuplé de jeunes loups, de jeunes cadres dynamiques,  performants et infaillibles qui aiment le risque et le challenge, tous dopés à l'adrénaline. Elle dépeint un univers professionnel et privé complètement policé et déshumanisé.
Elle nous fait une brillante démonstration d'une forme de harcèlement au travail et de sa conséquence le "bore out ", la souffrance au travail par l'ennui. 
Les personnages sont bien campés et on comprend parfaitement le mal-être de Claire et le piège dans lequel elle se retrouve peu à peu enfermée.
Ce premier roman est très bien écrit, on ne peut plus lâcher. Une très belle découverte.

Ce livre commence à faire parler de lui et fait partie des 5 finalistes du prix roman Marie-Claire 2016.


L'auteur
Normalienne, statisticienne et économiste, Stéphanie Dupays est inspectrice à l'Inspection générale des affaires sociales.
Elle est maître de conférences à Sciences Po où elle dirige le séminaire qu'elle a créé, en 2005, "Comprendre et analyser les statistiques publiques".
"Brillante" (2016) est son premier roman.





 
31eme contribution au Challenge Rentrée Hiver 2016 organisé par Laure de MicMelo

6ème lecture parmi les vingt premiers romans sélectionnés en phase 1 des 68 premières fois
  
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68 premières fois - à la rencontre des détenus

Émotion en apprenant ce matin la nouvelle initiative de l'insatiable Charlotte.
L'aventure des 68 premières fois, à laquelle je participe avec joie cette année, prend un nouvel élan magnifique : les premiers romans sélectionnés vont partir à la rencontre des détenus. 


Voici le message de Charlotte : 
"S'intéresser aux premiers romans était aussi mettre en avant des promesses, des possibles, une autre vie par l'écriture. Comme ces premières fois fragiles et émouvantes, parfois maladroites.
 Dès septembre, les 68 premières fois vont entrer en prison, des romans sélectionnés vont être lus, débattus et choisis par ceux qui ne croient plus beaucoup aux promesses. Et pourtant...
Ce projet me tenait à cœur, aller là où le livre n'est pas attendu, où la lecture n'est pas acquise. L'émotion est profonde ce soir. Les 68 premières fois n'ont pas fini de grandir."


Bravo à Charlotte pour sa belle énergie...

lundi 2 mai 2016

Prix Orange du livre 2016 - 2ème sélection



La sélection pour le Prix Orange du livre 2016 passe de 28 à 5 romans.

Lundi 2 mai le jury du Prix Orange du livre 2016 a dévoilé la liste des 5 titres finalistes.
Les internautes vont voter, à partir du 4 mai, sur le site Lecteurs.com, pour leur titre préféré. Le lauréat sera proclamé le 9 juin.

Les 5 romans finalistes

  • Lucile Bordes : 86, année blanche
  • Laurence Cossé : La grande arche
  • Vincent Message : Défaite des maîtres et possesseurs
  • Sylvain Pattieu : Et que celui qui a soif, vienne
  • Catherine Poulain : Le grand marin