Date de parution : novembre 2016 aux éditions les Escales
Nombre de pages : 336
Nous sommes à Boston, Eli Goldstein le narrateur se souvient des décennies plus tard de l'histoire de son oncle Poxl West.
Poxl West, cet oncle qui a remplacé le grand père qu'il avait perdu, était originaire d'Europe, plus précisément d'une petite ville près de Prague. Il avait eu un père pilote qui lui avait appris à voler, il est ainsi devenu pilote de la Royal Air Force pendant la deuxième guerre mondiale et un héros de guerre juif, premier juif à avoir combattu les nazis, sous le nom de Poxl West, Weisberg étant un nom juif trop dangereux à porter.
Poxl était pour Eli un héros qui le fascinait, une sorte de mentor qui lui organisait des sorties culturelles quand il était petit et lui lisait des extraits de son livre en cours d'élaboration. Quand les Mémoires de Poxl sont publiées et deviennent un best-seller Eli est très fier de cet oncle et très fier d'apparaitre dans les remerciements à la fin du récit.
Dans ses Mémoires Poxl raconte son périple de la Tchécoslovaquie aux Pays-Bas où il tombe éperdument amoureux de Françoise puis pour la
Grande-Bretagne où il réussit à devenir pilote de la Royal Air Force et participe au largage de bombes incendiaires sur Hambourg. Il finit dans l'Allemagne occupée en charge d'un camp de prisonniers. La vie de Poxl
est émaillée de rebondissements et de péripéties
Ce roman est construit par strates alternant deux voix, celle d'Ei et et celles de Poxl au travers des extraits de ses Mémoires de Poxl mais il est
impossible d'en dire plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.
L'écriture est agréable, parfois lyrique, Daniel Torday a vraiment le souci du détail. Incontestablement le personnage qui m'a le plus intéressée dans ce récit est Eli, ce neveu en admiration devant Poxl, sa quête d'amour, ses attentes, ses déceptions m'ont particulièrement émue. Le personnage de Poxl, quant à lui, s'est révélé assez complexe, c'est un homme qui préfère souvent fuir sans un adieu plutôt que d'affronter les problèmes.
Un conseil : ne pas lire la quatrième de couverture qui dévoile à mon avis trop de choses.
L'écriture est agréable, parfois lyrique, Daniel Torday a vraiment le souci du détail. Incontestablement le personnage qui m'a le plus intéressée dans ce récit est Eli, ce neveu en admiration devant Poxl, sa quête d'amour, ses attentes, ses déceptions m'ont particulièrement émue. Le personnage de Poxl, quant à lui, s'est révélé assez complexe, c'est un homme qui préfère souvent fuir sans un adieu plutôt que d'affronter les problèmes.
Le deuil impossible, le remords, la culpabilité et la vengeance sont les thèmes principaux développés dans ce roman. La période de l'après-guerre m'a particulièrement plu quand l'ennemi peut devenir un ami, quand se développe une certaine fraternité entre anciens ennemis.
Merci à NetGalley et aux éditions Les Escales pour cette lecture.
L'auteur
Daniel Torday dirige actuellement le département de creative writing à l’université de Bryn Mawr en Pennsylvanie. Nombre de ses textes ont paru dans le New York Times ou le Paris Review Daily. Le Dernier Exploit de Poxl West est son premier roman. Il a reçu le National Jewish Book Award, prix qui a déjà salué Jonathan Safran Foer, Amos Oz, David Grossman, Philip Roth
51ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2016
Merci à NetGalley et aux éditions Les Escales pour cette lecture.
L'auteur
Daniel Torday dirige actuellement le département de creative writing à l’université de Bryn Mawr en Pennsylvanie. Nombre de ses textes ont paru dans le New York Times ou le Paris Review Daily. Le Dernier Exploit de Poxl West est son premier roman. Il a reçu le National Jewish Book Award, prix qui a déjà salué Jonathan Safran Foer, Amos Oz, David Grossman, Philip Roth
51ème participation au Challenge Rentrée Littéraire 2016
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