Nombre de pages : 384
Ce roman est le journal intime que Jeanne, 90 ans, tient pendant un an du premier jour du printemps au dernier jour de l'hiver.
Jeanne vit à la campagne dans un petit village près de Vichy. Parisienne, elle y a suivi son mari René qui était assureur et a vécu une cohabitation difficile avec sa belle-mère. Veuve depuis de nombreuses années, c'est une femme encore dynamique qui conduit sa voiture pour aller rejoindre ses amies pour des tournois de bridge ou des parties de scrabble arrosés d'un petit verre de blanc... Elle ne s'ennuie jamais entre sa promenade quotidienne, son jardinage, ses mots croisés, ses livres, ses amies... Elle a une amie, Gilberte, avec qui elle partage tout et en particulier un verre de bon blanc après la messe.
Jeanne nous fait part de ses pensées, de ses observations, elle évoque la drôlerie de son couple de voisins Fernand et Marcelle, sa fierté devant son potager et ses massifs de fleurs, son petit monde d'amies qui disparaissent tour à tour, son inquiétude pour son amie qu'elle surveille car elle semble commencer à perdre la tête, les visites de ses enfants et petits enfants, "son collier qui sonne" et son portable que ses enfants lui demandent d'avoir en permanence sur elle...
Le progrès lui complique bien la vie, une réservation de billet de train était quand même plus simple quand il suffisait d'aller au guichet... Elle a horreur des objets modernes, et voilà que son fils lui achète un GPS pour sa voiture car il lui arrive de ne pas retrouver son chemin du premier coup! Heureusement que ses enfants viennent régulièrement la voir, ils en profitent pour remettre son four à l'heure et réparer tous ses appareils trop modernes pour elle qui ne comprend rien à la technique.
Jeanne nous fait part de ses pensées, de ses observations, elle évoque la drôlerie de son couple de voisins Fernand et Marcelle, sa fierté devant son potager et ses massifs de fleurs, son petit monde d'amies qui disparaissent tour à tour, son inquiétude pour son amie qu'elle surveille car elle semble commencer à perdre la tête, les visites de ses enfants et petits enfants, "son collier qui sonne" et son portable que ses enfants lui demandent d'avoir en permanence sur elle...
Le progrès lui complique bien la vie, une réservation de billet de train était quand même plus simple quand il suffisait d'aller au guichet... Elle a horreur des objets modernes, et voilà que son fils lui achète un GPS pour sa voiture car il lui arrive de ne pas retrouver son chemin du premier coup! Heureusement que ses enfants viennent régulièrement la voir, ils en profitent pour remettre son four à l'heure et réparer tous ses appareils trop modernes pour elle qui ne comprend rien à la technique.
Dépassée par l'évolution du monde en général et de la ville en particulier, elle se moque gentiment des habitudes de parisiens de ses enfants et des modes venues de la ville.
Avec l'âge elle a acquis une certaines indifférence par rapport à la mort, elle réfléchit au choix de son cercueil, au choix des chants et musiques pour son enterrement et aimerait partir pendant son sommeil, elle est devenue fataliste, indifférente à beaucoup de choses "On dirait qu'à mesure que la vie se rétrécit le cœur se dessèche." Sa seule hantise est d'être atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Avec l'âge elle a acquis une certaines indifférence par rapport à la mort, elle réfléchit au choix de son cercueil, au choix des chants et musiques pour son enterrement et aimerait partir pendant son sommeil, elle est devenue fataliste, indifférente à beaucoup de choses "On dirait qu'à mesure que la vie se rétrécit le cœur se dessèche." Sa seule hantise est d'être atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Constitué de quatre chapitres, un par saison, ce roman donne la parole à une femme simple à la vie simple et aux propos pleins de bon sens. Jeanne est une femme attendrissante, très sympathique, pleine d'humour et d'auto dérision qui mêle présent et souvenirs dans son récit. C'est tendre et bien observé, je dois cependant avouer que j'y ai trouvé quelques longueurs, le roman aurait pu faire une centaine de pages en moins...
La fin sonne particulièrement juste avec la tristesse de l'hiver qui n'en finit pas et qui met le vague à l'âme, avec les envies qui disparaissent peu à peu...
Un beau roman plein de tendresse sur la vieillesse.
La fin sonne particulièrement juste avec la tristesse de l'hiver qui n'en finit pas et qui met le vague à l'âme, avec les envies qui disparaissent peu à peu...
Un beau roman plein de tendresse sur la vieillesse.
Citations
"À mon âge, il faut se faire une raison. On n'habille plus son corps, on le cache."
"Quand le corps ne veut plus, il faut savoir l'écouter. Même si la tête n'est pas d'accord et que le cœur se gonfle."
"À mon âge tout ce qu'on arrête un jour, on l'arrête pour toujours."
"Les souvenirs commencent à prendre le pas sur mon avenir."
" Le passé est colorisé alors que le futur prend des teintes grises et sombres, comme si je n'en distinguais que les ombres."
"La vie ne s'arrête pas d'un coup sec avec la mort, elle commence à nous quitter bien avant, par morceaux."
'auteure
Bourbonnaise, originaire de Vichy, Véronique de Bure vit à
Paris. Mariée et mère de deux enfants, éditrice, elle est l'auteur d'un
roman, "Une confession" et de trois récits, "Un retraité", "Retrouver Estelle" et "J'ai mis mon
fils chez les cathos"
"Un clafoutis aux tomates cerises" est son deuxième roman.
45ème contribution au Challenge Rentrée Hiver 2017 organisé par Laure de MicMelo
Catégorie ALIMENT
Très touchante cette mamie. Un roman très réaliste.
RépondreSupprimerSa vision de la vieillesse est vraiment très juste.
SupprimerJ'ai simplement regretté quelques longueurs...
En tout cas c'est un roman original sur un sujet peu traité en littérature
C'est typiquement le genre de livre qu'il me plairait de lire cet été.J'en retiens donc le titre, même si je suis prévenue, les longueurs que tu as trouvées risquent de ne pas m'échapper non plus.
RépondreSupprimerJe suis vraiment ravie de te revoir ici Karine !
SupprimerC'est un joli livre à lire cet été tu as raison et peut-être n'y trouveras-tu pas de longueurs...
Des commentaires qui donnent envie
RépondreSupprimerIl est très sympa et original, dommage cependant qu'il y ait quelques longueurs...
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