Date de parution : 17 août 2017 chez Gallimard
Nombre de pages : 144
J’ai
reçu ce roman grâce à une masse critique Babélio, le sujet de l'après 13 novembre m'intéressait et c'était pour moi
l'occasion de découvrir cette auteure que je n'avais jamais lue.
Dans ce roman écrit à la première personne, la narratrice est une jeune femme de 25 ans qui s'adresse parfois au lecteur.
Depuis les attentats du 13 novembre, elle a pris conscience de la violence qui l'entoure. Addict aux chaines d'information en continu, fascinée par l'abondance et la diversité de l'information, elle a le besoin quotidien d'avaler des dépêches. Hypnotisée par les écrans que ce soit celui de son portable qu'elle ne lâche jamais ou celui de la télévision, elle navigue sans cesse sur les réseaux sociaux à l'affut des vidéos sur internet.
Dans ce roman écrit à la première personne, la narratrice est une jeune femme de 25 ans qui s'adresse parfois au lecteur.
Depuis les attentats du 13 novembre, elle a pris conscience de la violence qui l'entoure. Addict aux chaines d'information en continu, fascinée par l'abondance et la diversité de l'information, elle a le besoin quotidien d'avaler des dépêches. Hypnotisée par les écrans que ce soit celui de son portable qu'elle ne lâche jamais ou celui de la télévision, elle navigue sans cesse sur les réseaux sociaux à l'affut des vidéos sur internet.
Elle a récupéré sur internet une photo des victimes du Bataclan dans la
fosse de la salle de spectacle et l'a collée sur le mur de sa chambre
au-dessus de son bureau avec les photos des victimes avec leur nom et
leur âge ainsi que les photos des terroristes.
Obsédée par le sang, elle a appris par cœur les listes de massacres sur
Wikipédia. Deux mots pour la caractériser : paranoïa et fascination
morbide.
Je n'ai pas du tout adhéré à ce roman que j’ai trouvé très décousu et je
cherche encore quelles sont les intentions de l'auteure. Peut-être une
description d'une génération connectée en permanence… J'ai été
particulièrement choquée par la description ultra réaliste et à mon sens
malsaine des victimes du Bataclan sur la photo récupérée par la
narratrice. Était-ce bien utile ?
Un roman qui va très vite sortir de mon esprit…
L'auteure
Frederika Amalia Finkelstein étudie la philosophie à Paris.
Je ne l'avais pas spécialement repéré, et vu ton avis, cela fait un de moins !
RépondreSupprimerTu as raison, il y a tellement de bons livres qui nous attendent !
Supprimernous ne sommes pas obligés, heureusement, de lire tous les livres vomis par les maison d'édition, restons sains, heureux,curieux, attentifs, exigeants, amoureux, généreux,
RépondreSupprimerpour les aigreurs d'estomac et les nausées, la vrai vie suffit
Voilà qui est dit !
SupprimerBouh ! Un truc qu'on n'a pas envie de lire ! Et puis il y a tant de beaux livres intelligents qui sortent en ce moment !
RépondreSupprimercomme je te le disais sur FB, j'avais détesté son premier roman, que j'avais trouvé malsain (et je déteste qu'on "utilise" la Shoah ou autre événement grave et traumatique pour donner un vernis de sérieux à un livre creux!), et je ne lirai plus rien de cette auteure!
RépondreSupprimerJe n'avais pas lu "L'oubli" mais si cela avait été le cas je me serai certainement arrêtée là aussi...Je ne comprends pas pourquoi Gallimard édite ce genre de livre...
SupprimerJe ne suis pas d’accord, c’est un livre fort et émouvant dans la droite ligne de son premier roman « L’oubli » que j’ai lu et relu, sensible à cette écriture à la fois d’une violence inouïe et pourtant tellement vraie, tellement humaine.
RépondreSupprimerElle deviendra certainement un(e) des écrivains majeurs du 21e siècle d’ailleurs déjà remarquée par des personnalités littéraires comme Jean Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature. En attendant, son approche sans complaisance du réel heurte nos sensibilités habituées au politiquement correct des médias qui, en recherche d’audience, de « like », lisse la réalité pour rendre audible les carnages qui défilent sur les écrans jusqu’à plus soif.
Que croyez-vous qu’il se soit passé au Bataclan ? Un conte de fée ? Non, il s’est passé très exactement ce que vous n’avez pas voulu lire. Alors pourquoi, dans ces conditions, s’intéresser au sujet ?
L’art dérange, son livre est un acte courageux, et vos commentaires n’ont rien de surprenant.
On peut s'intéresser au sujet comme vous dites sans avoir envie de lire des choses complètement indécentes et malsaines. Le sujet peut être traité autrement, d'autres auteurs l'ont fait avec talent et pudeur.
SupprimerMais je respecte votre avis comme je vous demande de respecter le mien et sachez que je suis restée très très modérée dans mon billet par rapport à mon ressenti réel.
et bien on le laisse sur l'étagère ou il erre, merci,
RépondreSupprimerC'est une bonne idée Michèle/Martine !!!
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