Date de parution : mars 2015 chez Flammarion
Nombre de pages : 192
Florence Arthaud nous fait le récit de son chavirage en octobre 2011
alors qu'elle naviguait seule au large du Cap Corse. A quinze milles des
côtes dans une eau à 16 degrés elle connait la peur, la terreur et voit
la mort arriver.
Elle nous livre aussi ses souvenirs, son enfance de garçon manqué élevée par des parents qui ne lui laisse pas la même liberté qu'à ses deux frères, ses premiers contacts avec la mer et la navigation, elle nous parle de ses copains marins, de sa victoire dans la Route du Rhum en 1990, de ses amis marins disparus.
Les pages sur son frère ainé qui s'est donné la mort en 2001 sont sobres, pudiques et très belles. Elle termine son livre par un très bel hommage à son père.
Elle nous livre aussi ses souvenirs, son enfance de garçon manqué élevée par des parents qui ne lui laisse pas la même liberté qu'à ses deux frères, ses premiers contacts avec la mer et la navigation, elle nous parle de ses copains marins, de sa victoire dans la Route du Rhum en 1990, de ses amis marins disparus.
Les pages sur son frère ainé qui s'est donné la mort en 2001 sont sobres, pudiques et très belles. Elle termine son livre par un très bel hommage à son père.
Si Florence Arthaud a un talent incontestable de marin on ne peut pas
dire qu'elle ait un talent d'écrivain... Son livre se résume à des
phrases minimalistes et très peu recherchées.
Malgré tout, le récit est intéressant et nous confirme que cette femme passionnée avait vraiment un tempérament hors du commun. Ses propos sur la mort sont forts et ne peuvent que nous troubler maintenant qu'elle a disparu.
C'est un livre très (trop?) vite lu...
Citations
"Depuis la nuit des temps, des millions de femmes ont rêvé la liberté que j’ai vécue. Depuis des siècles, elles ont donné leur vie pour leurs bourreaux, que ces bourreaux aient eu le visage de l’époux, de la loi, des traditions. Si par mon exemple, elles peuvent se dire « oui, moi aussi, je veux exister ! », j’aurai réussi ma vie."
"Ce verrou posé sur ma jeunesse, je l'ai fait sauter d'un coup. La jeune captive des modes de vie bourgeois est devenue une sauvage qu'aucun homme ni aucune loi ne pourrait plus jamais réprimer."
Malgré tout, le récit est intéressant et nous confirme que cette femme passionnée avait vraiment un tempérament hors du commun. Ses propos sur la mort sont forts et ne peuvent que nous troubler maintenant qu'elle a disparu.
C'est un livre très (trop?) vite lu...
Citations
"Depuis la nuit des temps, des millions de femmes ont rêvé la liberté que j’ai vécue. Depuis des siècles, elles ont donné leur vie pour leurs bourreaux, que ces bourreaux aient eu le visage de l’époux, de la loi, des traditions. Si par mon exemple, elles peuvent se dire « oui, moi aussi, je veux exister ! », j’aurai réussi ma vie."
"Ce verrou posé sur ma jeunesse, je l'ai fait sauter d'un coup. La jeune captive des modes de vie bourgeois est devenue une sauvage qu'aucun homme ni aucune loi ne pourrait plus jamais réprimer."
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