Date de parution : avril 2015 chez Lattes
Nombre de pages : 200
Comme il est surprenant ce Grégoire Delacourt... Son dernier livre, "On
ne voyait que le bonheur", que j'avais beaucoup aimé, m'avait déjà
surprise par son côté sombre.
Cette fois, au travers de quatre nouvelles, il nous parle d'amour avec un grand A. Ces 4 nouvelles se déroulent dans le même lieu, le même jour au Touquet le dernier 14 juillet du siècle, sur fond de la chanson "Hors saison" de Cabrel. Pour ma part, j'ai aimé ces 4 histoires de vies qui parfois s'entremêlent. Mon intérêt est allé en croissant, l'histoire de Monique qui devient Louise est très émouvante et celle de Mr Rose et de sa femme m'a bouleversée.
Cette fois, au travers de quatre nouvelles, il nous parle d'amour avec un grand A. Ces 4 nouvelles se déroulent dans le même lieu, le même jour au Touquet le dernier 14 juillet du siècle, sur fond de la chanson "Hors saison" de Cabrel. Pour ma part, j'ai aimé ces 4 histoires de vies qui parfois s'entremêlent. Mon intérêt est allé en croissant, l'histoire de Monique qui devient Louise est très émouvante et celle de Mr Rose et de sa femme m'a bouleversée.
L'écriture de Grégoire Delacourt , dans ce livre, est devenue poétique
presque lyrique...et on découvre qu'il manie à merveille le langage des
fleurs.
C'est très très beau sans jamais tomber dans la mièvrerie.
C'est très très beau sans jamais tomber dans la mièvrerie.
Les
personnages restent dans nos esprits longtemps après avoir fermé le
livre.
Un régal.
Citations
"On ne doit pas redonner vie à nos amours d'enfance. On doit les laisser
là où elles sont: dans l'obscurité confortable des souvenirs. Là où les
promesses ébauchées, les caresses imaginées, oubliées, la nostalgie des
peaux, des odeurs, là où les rêves enfouis se bonifient et écrivent la
plus belle histoire."
"Quelques années plus tard, j’ai rencontré un mari. Ne riez pas. Bien sûr
qu’il était charmant. Beau même. De cette beauté que, nous les femmes,
décelons chez un homme, lorsque nous avons faim. Il avait le regard, la
voix, les mots maladroits ; il avait tous les pièges. Et après quelques
nuits d’amour, quelques fièvres et autres douceurs, violences et baumes,
je suis tombée enceinte. N’est-ce pas qu’ils sont drôles les mots. On
tombe amoureuse, puis on tombe enceinte, puis on tombe de haut."
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