Date de parution : aout 2020 chez Albin Michel
Nombre de pages : 272
Dans les années 2000, un cimetière clandestin est découvert dans le campus de Nickel, une ancienne école disciplinaire pour mineurs délinquants noirs et blancs fermée depuis trois ans. La presse nationale s'empare de cette histoire, un ancien pensionnaire, Elwood Curtis, se souvient... " Ce n'est pas si loin, Ça ne le serait jamais."
Nous sommes dans la Floride ségrégationniste des années 60. Elwood, a été élevé par sa grand-mère après que ses parents aient plié bagage lorsqu'il avait six ans. Devenu un adolescent solide, grand admirateur de Martin Luther King, il s'engage pour la cause noire mais surtout pour les droits de tous. Élève brillant, il est encouragé par un de ses professeurs à intégrer l'université. Victime d'une erreur judiciaire, il est envoyé à la Nickel Académy, une maison de correction qui annonce assurer l'équilibre entre redressement et enseignement mais qui se révèle être un lieu terrifiant où sont accueillis plus de 600 élèves, les Blancs en bas de la colline et les Noirs en haut, la majorité pour des infractions sans gravité. Les jeunes suivent des cours (de très bas niveau) et assurent des travaux physiques mais ils subissent surtout brimades, humiliations quotidiennes et sévices corporels, en particulier les jeunes Noirs. Elwood se lie d'amitié avec Turner, pensionnaire lui aussi de cet établissement où le racisme sévit...
L'auteur
s'inspire d'un fait réel, celui de l'exhumation de corps de jeunes
enfants près de la Dozier School for Boys à Marianna, en Floride. Ces jeunes garçons étaient pour la plupart des Noirs. Colson Whitehead s'empare d'un sujet très fort dans ce roman où la ségrégation est en filigrane tout au long du récit mais hélas j'ai été très déçue par le traitement qu'il fait de cette histoire. En dehors du premier chapitre et de l'épilogue qui offre un retournement intéressant, je me suis copieusement ennuyée avec ce texte certes sans pathos mais complètement dénué d'émotion. Cette histoire avait tout pour me toucher et il n'en a rien été... Le style est ordinaire et parfois confus, peut-être est-ce un problème de traduction... Un sujet qui aurait mérité un autre traitement. Une grosse déception après le coup de cœur que j'avais eu pour son précédent roman.
L'auteur
Né à New York en 1969, Colson Whitehead est reconnu comme l’un des écrivains américains les plus talentueux et originaux de sa génération. "Undergound Railroad", son premier roman publié aux éditions Albin Michel, a été élu meilleur roman de l’année par l’ensemble de la presse américaine, récompensé par le National Book Award 2016 et récemment distingué par la Médaille Carnegie, dans la catégorie « Fiction ». (Source : éditeur)
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C'est intéressant d'avoir un point de vue différent et que je comprends même si j'ai plus apprécié que toi.
RépondreSupprimerLes avis semblent assez partagés sur ce roman, pour moi cela a été une vraie déception car j'en attendais beaucoup après Underground Railroad que j'avais adoré
SupprimerJe n'ai pas encore lu le premier toujours en commande à la bib
RépondreSupprimerSon premier vaut vraiment le coup...
Supprimerpas de coup de coeur non plus, j'ai bien aimé mais j'en attendais plus de la part de Colson Whitehead sur un tel sujet.
RépondreSupprimerQuelle déception pour moi ! Surtout avec un sujet comme ça...
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