Elle raconte l'ennui dans sa banlieue "ma force c'était mon monde intérieur, fait de livres, de rêves, de textes... les livres que je rangeais dans les rayons de mon imagination et de la sensibilité", la pauvreté de sa famille qui vit dans un petit pavillon miséreux, sa honte et son habitude de s'inventer une vie plus reluisante, son impression de se sentir le mouton noir alors qu'elle ne rêvait que d'être comme les autres. Elle a alors beaucoup reproché à ses parents de ne pas chercher à s'intégrer. "L'ennui en classe. L'ennui chez moi. L'ennui dans la ville."
Elle souligne le rôle des professeurs qui l'ont aidée à croire en elle, notamment le premier qui l'a encouragée à écrire.
Maryam Madjadi situe son histoire à Drancy, un lieu chargé d'histoire. Ce texte se résume à ses souvenirs d'enfance et d'adolescence de jeune étrangère. Elle brosse le portrait de quelques personnages pittoresques ou pathétiques, de professeurs assez savoureux. Elle décrit ses sentiments par rapport à la banlieue où elle vit, une banlieue qui finit par lui faire peur et dans laquelle elle craint de rester enfermée "partir, s'arracher, lever l'ancre, se déraciner... Entre le départ et l'arrivée, je n'ai fait que me fuir moi-même en croyant fuir l'ennui". Centré sur les tourments de l'adolescence, le déterminisme social et le désir d'ascenseur social, ce roman détaille une quête d'identité assez classique. J'ai trouvé plume et récit assez banals et décevants par rapport à son magnifique premier roman, "Marx et la poupée".
L'auteure
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Bon et bien, je vais passer mon tour ! J'avais tant aimé "Marx et la poupée"
RépondreSupprimerJ'attendais son deuxième roman avec impatience et cette lecture a hélas été un gros flop pour moi...
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