Date de parution : mars 2021 chez J.C. Lattès
Nombre de pages : 256
PREMIER ROMAN
Le narrateur est un jeune homme à la dérive. Paumé et alcoolique, il rêve de devenir écrivain. Dans son errance après avoir été mis à la porte par son père il tombe sur l'épicerie La belle saison tenue par Alain Basile, un épicier véreux prêt à tous les trafics pour gagner de l'argent. Basile loge le jeune homme dans un de ses immeubles de rapport contre de multiples services. Baptisé "l'artiste" par Basile, il l'aide au magasin et dans son trafic de cannabis. Il partage également ses virées nocturnes et tombe complètement sous sa coupe. Leur activité est intense en début de mois quand il faut faire la tournée des locataires de Basile. La Sainte Touche, c'est le 5 du mois, jour des allocs. Basile va se mettre en tête de cultiver lui-même le cannabis dans un hangar transformant "l'artiste" en "cannabiculteur". C'est l'histoire de ce duo improbable que nous raconte Djamel Cherigui
Tout
l'intérêt de ce roman réside dans son style très particulier, un
langage parlé riche en expressions argotiques auquel se mêlent des
passages dans lesquels l'auteur manie l'imparfait du subjonctif. Au fil
du récit, il glisse des scènes pleines d'humour et souvent complètement déjantées. Après avoir trouvé le récit un peu long à démarrer, j'ai pris un certain plaisir à suivre les aventures de ces laissés-pour-compte truculents. Un premier roman étonnant et une voix singulière. Un auteur à suivre car son parcours d'épicier devenu écrivain est très intéressant.
L'auteur
Une équipe de bras-cassés et un nouvel auteur à découvrir
RépondreSupprimerUne sacrée personnalité... à suivre...
SupprimerJe n ai pas lu ce livre mais le titre n est pas exact puisque "la sainte touche c est le jour de paye !? Et non les allocs !? mais je vais le lire car je suis un peu dubitatif !
SupprimerLe personnage principal vit des allocations qui correspondent pour lui à sa paye donc il n'est pas illogique de parler de "Sainte touche"
Supprimer